INFLATION ET HAUSSE DES PRIX… INFO- INTOX -NO COMMENT By K. Kaddouri©®
إرتفاع وتضخم الأسعار بلا تعليق
Les cycles économiques s’enchainent, les dépressions économiques se succèdent, les indices fort appréciables et encourageants de notre économie s’envolent et pourtant nous absorbons exclusivement les informations fake et intox sans info!
Nb/ je ne me ferai encore peu d’amis ici encore 😂
Je ne ferai aucunement d’analyses économiques et d’indice de la consommation, qui ne me sont pas étrangers mais dont l’exhibition et l’efficacité en termes de message, resteraient réduites à un «faisceaux de sachants économistes ou d’initiés».
L’envol des prix est une conséquence récurrente de toute crise, et plus encore lorsqu’il s’agit d’une crise pandémique telle que nous la vivons depuis quasi trois ans.
Et pourtant il y a 10 ans, il y a 4ans, il y a 3ans, nous avions les inquiétudes de la hausse des prix analogues, et toujours largement relayées par les «oppositions du moment», souhaitant embraser les espaces virtuels et physiques .
En l’absence de communication récurrente, en l’absence de messages clairs, de messages d’explications nous avons généralement un phénomène amplifié par nos initiateurs de troubles du moment, et je dis bien du moment.
Cela n’exclut nullement les problèmes du quotidien des marocains (ou des européens, …) avec la forte baisse du pouvoir d’achat.
Les conséquences économiques sont et seront déstabilisantes à toute échelle et notamment à l’échelle de toute crise sociale, il s’impose un besoin urgent et inévitable d’apaiser et de rassurer:
Pour exemple la crise est-elle exclusivement marocaine, non !!
Alors pourquoi ne pas exercer une information cohérente pour expliquer les envolées de prix; la hausse du carburant, les matières premières, sont des éléments de notre économie du quotidien où l’information doit être renouvelée sans cesse, «décodée, déchiffrée» régulièrement et de manière audible et lisible par la grande majorité:
Ainsi, le constat d’une Inflation au Maroc (1,7 %, à 2%), est plus faible, où au moment, elle a atteint +4,1 % en zone Euro, +6,2 % aux États-Unis et 4,2 % au Royaume-Uni.
La comparaison fera certainement sourire mais le Maroc tient son gouvernail en gardant un cap basé sur ce besoin d’équilibre, besoin de stabilité dans son élan de développement, qui peut être rassurant car dans un circuit d’échange à l’international où les coûts de fret, matières premières…ont plombé l’ensemble du commerce et des économies mondiales.
Cela reste important de souligner ce moindre mal mais vrai, impactant l’économie du Maroc, comme le monde, tout en insistant sur le fait qu’il y a une quasi-stagnation des salaires pour TOUS les pays cités.
Le Maroc, pays émergeants et aussi dépendants du circuit des échanges à l’international, comme tout autre pays, doit de nouveau être une référence en matière d’une gestion de crise de la hausse du coût de la vie… où l’information ne doit pas être, ni occultée ni déformée, et nous devons gérer cette crise à l’égal de ce que nous avons pu faire, avec preuve d’humilité et de réactivité, face à la gestion entre autre, Covid où le Maroc a su s’autogérer face aux urgences sanitaires.
Alors cette crise des prix globale doit aussi être portée haut et fort pour encourager les initiatives et s’inviter dans une réflexion sur le «comment du changement de nos comportements face à la crise»!
Alors pourquoi faire de la démonstration et du détournement de l’info.
«L’absence ou l’incohérence de la communication» de tous les gouvernements en place est un réel problème qu’il faut gérer et définir en urgence !
Je prendrai un exemple qui sera encore une fois très certainement déformé mais, je vais tenter intentionnellement la comparaison avec l’effet «symbole marketing» de nos grands marqueurs de la communication :
Des grandes marques telles que CocaCola, Pepsi, Marlboro, Bein, Total, Herald tribune, le Monde, la Vache qui rit, MarocTelecom … et j’en passe n’ont plus besoin de pub pour être reconnus, cependant, ils utilisent et usent toujours et encore, des bases de la communication; Ils font du marketing récurrent et régulier car le marketing s’impose dans un registre où ils doivent inonder l’espace pour informer, ré-informer, pour exister, persister, durer et même si par extension ils nous inondent dans l’intox.
Nos gouvernements d’il y a 10 ans, d’il y a 5 ans …les mécontentements de rue concernant la hausse des prix relayés par l’espace des media, e-médias étaient similaires, avec les revendications analogues, liées à la hausse des prix etc…
Un sujet aussi important que l’inflation, la baisse du pouvoir d’achat et les regards croisés sur les hausses de prix des denrées alimentaires, les transports… ne doivent pas être exclusivement relayés par des experts, les initiés de l’économie dont le langage, le jargon est audible que pour une strate de la population.
Ce n’est pas dénigrer l’intelligence des uns et des autres, mais le message a besoin urgemment d’avoir un décodage, un déchiffrement des messages adaptés que nous impose cette crise des prix, avec pour particularité une observation des réalités politiques et économiques du moment, à l’échelle du pays mais également soumis aux exigences des intempéries mondiales.
Les e-réseaux font encore beaucoup de vague d’intox et d’infos, frelatée à la sauce buzz !
Alors utilisons nos vecteurs de l’e-info-réseaux pour sensibiliser la population aux réelles énergies déployées par nos gouvernements pour amortir les chocs de la hausse du coût de la vie. Les réactions à cette crise des prix sont si vives que la tonalité première réside globalement et surtout dans l’absence de communication sur cette crise ou dans une information sur la crise, sur les crises, mal véhiculée oubliant qu’il faut aussi informer sur les mesures et les moyens mis en œuvre pour réduire les douloureuses de fins de mois des concitoyens.
De toute évidence, la colère est justifiée par l’absence de communication, enfin le peu d’information et un trop peu de communication rassurante ou tempérée sur la crise des prix, à l’échelle du Maroc.
Néanmoins, nous sommes conscients que la crise des prix «diabolisée» par ces exclamations de foules, tant sur les réseaux et sur la toile media, c’est toujours «du pain béni» pour tous les visages de «l’ opposition» qui en abusent et qui en usent à chaque nouveau gouvernement en place.
Il faudrait qu’à l’unisson, tous et chacun, exploitions «nos» talents de communicants pour ennoblir nos réactions face à l’adversité, face aux détresses prévues par la crise, tant dans nos quotidiens alimentaires que sur le plan macro- économique, sociétal, car nos réactions insupportables, irréfléchies et irresponsables peuvent aussi nous conduire vers une crise plus profonde.
Une illustration est souvent plus digeste qu’un message pollué par des discours positionnés sur des « ring » de combats organisés autour d’une spéculation politique ou autres schémas irresponsables d’arrogances opportunistes. By K Kaddouri©®
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