États-Unis: 144.000 moustiques (Aedes aegypti) génétiquement modifiés bientôt relâchés.
Face à la propagation des maladies comme Zika, la dengue, la fièvre jaune, les USA ont décidé de tester une nouvelle méthode qui, les autorités le souhaitent, permettra de réduire la population des moustiques responsables de ces maladies. Aedes aegypti est la cible des autorités sanitaires américaines, plus précisément en Floride. Connu pour son climat doux favorable à la prolifération des insectes et autres nuisibles.
Aedes aegypti est une espèce d’insectes diptères, un moustique qui est le vecteur principal de la dengue, de l’infection à virus Zika, du chikungunya et de la fièvre jaune. C’est un petit moustique, long de 5 mm environ, de couleur sombre que l’on peut reconnaître par les marques blanches bien visibles sur les pattes et un dessin en forme de lyre sur le thorax (ce dernier détail le distingue du moustique tigre Aedes albopictus avec lequel il peut être confondu, alors que celui-ci possède à la place une ligne blanche longitudinale sur son thorax et sa couleur générale noire est plus foncée). Il est originaire d’Afrique, mais on le trouve maintenant dans les régions tropicales à travers le monde. Ce moustique est considéré comme un des plus importants vecteurs de maladies. Il a un mode de vie qui le rend particulièrement proche de l’homme et, comme la plupart des moustiques, semble pouvoir rapidement développer des résistances à la plupart des insecticides. On cherche donc à mieux comprendre son écologie. Seule la femelle pique.
La récente expansion de la maladie de Zika doit en être pour quelque chose. Les autorités sanitaires américaines vont relâcher dans la nature des moustiques génétiquement modifiés qui auront pour but de réduire la population informe la chaîne NBC News. Ces moustiques ont été modifiés génétiquement pour ne pas piquer les humains, mais aussi pour s’accoupler avec des femelles piqueuses et engendrer d’autres moustiques qui ne survivront pas.
Avec ce procédé, la nouvelle génération de moustiques nés des deux ci-dessus cités, ne survivra pas longtemps, réduisant à la longue la population de manière drastique à en croire les scientifiques. «Comme nous constatons le développement d’une résistance à certaines de nos méthodes de lutte actuelles, nous avons besoin de nouveaux outils pour combattre ce moustique» a affirmé Andrea Leal, une des scientifique en charge du projet.
Cette méthode avait déjà fait ses preuves au Brésil, où l’on a effectivement constaté une réduction du nombre de moustiques dans la ville de Piracicaba.
Avec, lanouvelletribune
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