La Zambie a accordé mardi la liberté sous caution à des Croates accusés de trafic d'enfants.
L'affaire a éclaté en décembre dernier, lorsque huit Croates de mèche avec un employé du ministère zambien de l'immigration avaient tenté d'expatrier illégalement quatre enfants de la RDC âgés d'un à trois ans.
Formant quatre couples, les Croates assurent avoir adopté légalement ces enfants originaires de la République démocratique du Congo voisine. Un responsable zambien de l'immigration a également été inculpé dans ce dossier.
Le parquet s'est opposé à une libération sous caution au motif que les Croates pourraient en profiter pour fuir. Mais pour la juge Jennipher Bwalya, siégeant à Ndola, à 300 km au nord de la capitale Lusaka, rien ne s'oppose à leur remise en liberté sous caution une fois toutes les conditions remplies.
Le plan ayant échoué ses Européens avaient été arrêtés en janvier puis libérés en février avant de se voir refuser le droit de quitter Lusaka.
Interpellés à nouveau le 7 février pour un nouveau rebondissement de l'affaire, le tribunal de Ndola les a remis en liberté ce mardi en échange d'une caution de 1000 dollars et leur passeport ont été retenus les autorités. Ils devront répondre des charges qui pèsent sur eux le 1er mars prochain.
L'affaire de l'Arche de Zoé
En octobre 2007, l'association tentait d'exfiltrer du Tchad vers la France 103 enfants du Tchad, présentés comme orphelins du Darfour. L'opération, complètement illégale, avait échoué.
L'association l'Arche de Zoé échouait dans sa tentative d'exfiltrer illégalement du Tchad vers la France 103 enfants, présentés comme orphelins du Darfour à leurs éventuels parents adoptifs. Six Français sont condamnés par N'Djamena.
Les deux principaux protagonistes, Eric Breteau et Emilie Lelouch, ni présents, ni représentés au procés, ont écopé de trois ans de prison, dont un avec sursis, ainsi que de 50 000 euros d'amende. Les quatre autres prévenus – le médecin Philippe Van Winkelberg, le logisticien Alain Péligat, la journaliste Agnès Pelleran et un membre de l'association resté en France, Christophe Letien – ont quant à eux été condamnés à six mois et un an de prison avec sursis. L'association a été condamnée à 100 000 euros d'amende et dissoute.
Sur les sites et forums Internet consacrés à la famille et à l'adoption, l'Arche de Zoé multiplie les appels à l'aide. Fondée en 2004 à la suite du tsunami en Asie du Sud-Est, cette association souhaite lancer une «opération d'évacuation des enfants orphelins du Darfour». Jouant à fond sur le pathos – «Si vous ne faites rien, ces enfants vont mourir» –, l'organisation s'efforce de recueillir les dons de familles belges et françaises cherchant à adopter, malgré les mises en garde du ministère des Affaires étrangères français, qui rappelle que le Tchad et le Soudan interdisent l'adoption. Plusieurs membres de l’association se rendent au Tchad sous couvert d’une autre ONG, «Children Rescue». Sur place, ils bénéficient même de l’aide logistique de l’armée française.
Dix-sept Européens dont neuf Français (six membres de l'association et trois journalistes) sont arrêtés à Abéché, à l'est du Tchad. L'organisation dirigée par Eric Breteau – un sapeur-pompier d'Argenteuil – s'apprête à faire embarquer illégalement vers la France 103 enfants affublés de faux pansements. L'atterrissage du Boeing 757 loué pour l'occasion était prévu à l'aéroport de Vatry (Marne). Les Français sont inculpés pour «enlèvement de mineurs» et «escroquerie», les sept Espagnols de l'équipage pour «complicité». Ils sont incarcérés à N'Djamena.
Le président tchadien Idriss Déby parle d'«un enlèvement pur et simple» des 103 enfants. «Est-ce que c'est pour les vendre ou les tuer et enlever leurs organes ?», se demande-t-il. Du côté français, la secrétaire d'Etat aux Droits de l'homme, Rama Yade, condamne une opération «illégale et irresponsable».
Après intervention française, les condamnés ont été graciés en 2008 mais la question des dommages et intérêts est restée valable pour l'État tchadien.
Les journalistes, le pilote belge et les Espagnols de la petite équipée sont libérés. Au même moment, les déclarations de Nicolas Sarkozy – «J'irai chercher ceux qui restent, quoi qu'ils aient fait [...]. Le rôle du Président est de prendre en charge tous les Français» – passent très mal sur place. «La justice se fera au Tchad», répond le président Idriss Déby.
Progressivement, les investigations démontrent que les 103 enfants étaient en réalité pour la plupart Tchadiens et que la quasi-totalité d'entre eux n'étaient pas orphelins, contrairement à ce que l'association affirmait. Quelques mois plus tard, les enfants retournent dans leurs foyers.
"Pourquoi j’ai besoin de connaitre la vérité sur mon adoption au Mali"
Marie, née Kadiatou, a été adoptée au Mali en 1989 alors qu’elle n’avait que 19 mois. Elle a grandi en France au sein d’une famille aimante, ignorant néanmoins tout de son histoire et de celle de ses parents biologiques.
Marie a 30 ans quand nait sa première fille. La jeune maman se sent prête à reconstituer le film de sa vie, espérant un jour être en mesure de raconter à sa fille ce qu’elle appelle ‘sa grande histoire’.
En consultant le dossier conservé par ses parents adoptifs, elle remarque des incohérences sur des aspects de son état-civil qu’elle tenait pour acquis. Elle commence alors à se poser des questions sur les conditions qui entourent son adoption.
Quel âge avait-t-elle réellement ? Quelle est sa date de naissance ? Est-elle vraiment née de père inconnu ? Quel est son véritable lieu de naissance ? Dans quelles circonstances s’est-elle vu confiée à une famille adoptive à des milliers de kilomètres du Mali, son pays de naissance ?
Cessation des activités du RDSEE le 27 décembre 2023
"En vertu de l’arrêté de la ministre de l’Europe et des affaires étrangères en date du 21 décembre 2022 et publié au journal officiel du 28 décembre 2022, l’organisme autorisé à l’adoption le Rayon de Soleil de l’Enfant Etranger cessera ses activités Adoption Internationale le 27 décembre 2023.
Le ministère, en prenant cette décision, a estimé que les attaques répétées contre le RDSEE dans certains médias ne permettaient pas à l’OAA d’assurer pleinement sa mission. Nous contestons cette décision, une première plainte ayant été classée en juillet 2020 et aucune autre plainte n’étant connue à ce jour." Rayon de So
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