"Si tu vois ton ami avec ton ennemi, sache que les deux sont tes ennemis. L'un secrètement et l'autre publiquement." Feu SM Hassan II.
Une photo en Afrique du Sud d'Ahmed Ouihmane avec Zwelivelile Mandela, président de l’Observatoire marocain contre la normalisation et également membre du Groupe d'action pour la Palestine a scandalisé les réseaux sociaux.
Zwelivelile Mandela, petit-fils de Nelson Mandela, a appelé à la guerre contre le Maroc
Zwelivelile Mandela qui était sur scène pour l’ouverture du «CHAN», et qui avait ensuite été reçu par le président algérien Abdelmadjid Tebboune, a appelé à la guerre contre le Maroc, déclarant dans son discours: «Allons combattre pour libérer le Sahara Occidental de l’injustice».
Un grand message d'un grand peuple: «Petit Mandela, la dernière colonie en Afrique, c’est Orania »
A big message from a great people: «Little Mandela, the only colony left in Africa is Orania»
Afrique du Sud, Liban, Iran.... Qui paie les frais de voyage, séjour...?
Le président de l’Observatoire marocain contre la normalisation et également membre du Groupe d'action pour la Palestine, Ahmed Ouihmane est invité à voyager, à l’invitation d’un Etat, d’un organisateur de colloque ou d’un lobby qui prennent à leur charge les frais de transport et/ou de logement.
Nous allons nous pencher sur ces déplacements "financés" par un tiers.?
Ahmed Ouihmane avait déjà rencontré les dirigeants du Hezbollah au Liban et les dirigeants de l'Iran à Téhéran.
Les États-Unis, le Royaume-Uni et, plus récemment, les Pays-Bas et la Lituanie considèrent le Hezbollah pour ce qu’il est: une organisation terroriste.
L'UE inscrit l'aile militaire du Hezbollah sur sa liste des groupes terroristes.
La presse (vert Kaki) algérienne encense Ahmed Ouihmane
Algérie : Le Dr Makri, ex-président du MPS empêché de quitter le territoire national
L’ex-président du MPS, un parti inféodé au pouvoir, se lamente. Il vient de goûter à ce que subissent des millions d’Algériens depuis que l’ISTN (Interdiction de Sortie du Territoire National) a été instaurée pour transformer l’Algérie en une vaste prison
Alors qu’il s’apprêtait à se rendre en Malaisie pour la préparation du congrès du forum de « la Pensée et de la Civilisation » dont il est le secrétaire général, après une escale, d’une journée, à Doha pour rencontrer le leader du HAMAS palestinien Ismaïl Henia, l’ex-secrétaire général du Mouvement de la Société de la Paix (MSP) est surpris par une (ISTN).
Ce n’est qu’aujourd’hui, que le Dr Abderrazak Makri a fini par révéler à l’opinion publique nationale la mesure dont il vient de faire l’objet depuis le 28 novembre. Comme il le dit dans une déclaration parue sur son blog personnel, «après les infructueuses tentatives de régler ce problème en contactant les instances concernées», l’ex-secrétaire général du MSP a fini par comprendre, comme il le souligne, «qu’en Algérie la constitution et les lois sont foulées au pied et que cette mesure (l’ISTN) est prise sans consulter la personne concernée et sans le moindre respect au citoyen».
Le Dr Abderrazak Makri tombe des nues en découvrant l’infamie de l’ISTN qui frappe des milliers d’Algériens sans qu’il ne manifeste la moindre réaction ou compassion envers les victimes de cette mesure inique. Lui qui a, toujours, été dans les bonnes grâces du pouvoir en appartenant à un parti politique qui se réclame de l’opposition alors qu’il a fait partie de coalition présidentielle durant 11 ans du règne de Bouteflika. Un parti qui a, vite, obtempéré lorsqu’il lui fut intimé l’ordre de changer d’appeler à cause de sa connotation islamiste. Il passe de HAMAS (Harakat el-moujtama’ el-islami), qui signifie Mouvement de la société islamique, à HAMS (on enlève le « A ») pour devenir Harakat moujtama’ esselm (Mouvement de la Société de la Paix).
Faut-il rappeler que le Dr Abderrazak Makri n’a jamais prononcé la moindre réprobation des exactions dont sont victimes des milliers d’Algériennes et d’Algériens. Plus de 3000 détenus d’opinion sont passés par la case prison en 4 ans de pouvoir du duo Tebboune-Chengriha. Des milliers d’Algériennes et d’Algériens sont frappés par cette ISTN qu’il découvre il y a 2 jours alors qu’elle est devenue une pratique courante qui a fini par faire de l’Algérie une vaste prison dont il est interdit de sortir sans raison aucune.
L’homme a, toujours, évité toute confrontation avec le pouvoir et toute opposition à sa politique répressive en matière des Droits Humains et en matière socio-économique. Dans ses déclarations publiques, il ne cesse d’exprimer une totale harmonie des positions de son parti avec celles du pouvoir. Il a, toujours, applaudi toutes les décisions du pouvoir et affirmé que «sa formation politique est "prête à coopérer avec les forces politiques dans le cadre du consensus national".» C’est ce qu’il avait déclaré le 10 juin 2022 à partir de la ville de Biskra dans le Sud-Est algérien. Six jours plutôt de M’sila, il avait appelé, «à œuvrer après les prochaines élections législatives pour parvenir à un pacte national qui rassemble la classe politique». Elu à la tête du principal parti islamiste algérien inféodé au pouvoir, au mois de mai 2013, Abderrazak Makri est resté dix ans à la tête du MSP créé dans les années 90’ pour contrer le Front Islamique du Salut. Son fondateur principal feu Mahfoud Nahnah avait effectué de nombreuses sorties à l’étranger pour plaider la cause des généraux putschistes auteurs de l’arrêt du processus électoral en janvier 1992.
Aujourd’hui, l’opinion publique algérienne n’exprime aucun soutien envers Abderrazak Makri comme on le lit dans un tweet du X du journaliste algérien exilé, Walid Kebir qui écrit «Voilà ce que c’est le gang armé que tu défendais. Te voilà face à la réalité des militaires. Celui qui défend un régime répressif n’a pas le droit de se plaindre quand il est réprimé.» Abderrazak Makri et ses camarades du MSP doivent méditer sur ce qui lui est arrivé en ce jour du 28 novembre à l’aéroport international Houari Boumediene d’Alger lorsqu’un agent de la police des airs et des frontières (PAF) le refoula comme un malpropre lui signifiant qu’il lui est interdit de quitter « la grande prison Algérie ». Cela l’avait peiné mais la formation politique qu’il avait dirigée durant dix ans n’a pas pondu de communiqué pour lui exprimer sa solidarité.
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