Visas, Pegasus, Rupture diplomatique… Un Poker Shot Politique By K Kaddouri
Les marionnettistes de l’Europe ne maîtrisent plus les ficelles.
Visa et immigration : Poker Shot «Menteur » dans un climat social tendu .
L’immigration est un enjeu de taille pour les élections françaises.
Nos donneurs de leçons sur le principe des libertés et des droits de l’homme, ne changent pas leur routinière tactique de communication populiste pour attirer une forte population en mal de vivre. Il leur suffit pour chacune des campagnes électorales, de déplacer le curseur des électeurs vers une France de surenchère « raciste », et raciste mais pas trop car les séquelles d’une guerre presque oubliée, absurde et de collaboration avec l’ignoble sont encore présentes.
Pour rassasier les électeurs abreuvés par les -belligérants xénophobes– la France prend l’initiative d’annoncer une réduction des visas pour les pays du Maghreb.
Elle frétille à l’idée que cette confiscation engendrera un sentiment d’injustice et de frustration. En effet La France s’amuse en distribuant des bon-point, les fameux visas, ces fameux sésames, réévalués à la baisse pourtant tant convoités par les hommes d’affaires du Maghreb et les étudiants en mal d’horizon lointain.
La restriction des visas est mise en avant comme une punition qu’on inflige à SES mauvais élèves
Le Maroc n’a pas été assez sage !
Pourquoi être dans la « même team desdits mauvais élèves » ?
Diminution de 50% pour le Maroc et l’Algérie : team indissociable ( J)
Diminution de 30% pour la Tunisie restant garant du contrôle d’une certaine migration (on épargne le voisin de la Lybie)
Diviser pour mieux régner : quantifier et vulgariser deux entités opposées et contraires pour mieux observer son escarmouche !
Je dirai que nos protecteurs d’hier, s’offrent le luxe de contempler l’escarmouche.
Une escarmouche, puérile, une bagarre (car il s’agit de bagarre) magistralement orchestrée et interminable, comme une série TV sans fin, des marionnettes dont on tire les ficelles et que l’on contemple avec condescendance et probablement avec un peu de mépris car ces « ex-colonies immatures à leurs yeux » sont, de toute évidence, prévisibles et se remarquent par leur absence de discernement et d’objectivité totale.
Notre escarmouche est comme un tableau sans âge dont l’esquisse et la peinture sont des marouflages de circonstances habilement orchestrés pour des intérêts non opaques.
Qu’est ce qui les opposent ?
Des desseins de l’histoire passée, histoire des territoires, résultat d’ignominie politique.
Leurs frontières redessinées après 1830, sont le témoignage d’un partage décomplexé et arrogant encore perceptible aujourd’hui.
Les dessins rectilignes des frontières « fabriquées » pendant les colonisations révèlent les absurdités de toute notre naïveté peut être, que nous subissons malheureusement depuis trop longtemps.
Alors que penser :
Des organisations terroristes, non reconnues, financées par nos voisins ingrats et dépendant toujours à sa tutelle d’hier. Ces marionnettes du Maghreb profiteur d’un instant, vivant toujours sous tutelle et qui sont de toute évidence toujours faciles à manipuler.
Cette dernière nous accuse de tous ses maux, même le feu de forêt, et prenant en otage une population civile que l’on jette aux frontières (à Zouj b3al notamment ces derniers jours)
Rappelons la reconnaissance et l’appellation très récente pour le pays de l’Algérie, (ou Algérie française) par le Marechal Soult en 1837.
Un Pegasus et l’implication des Marocains est purement inventé, les fausses rumeurs dont les manipulations d’informations émanent des opposants aux royaume qui convoitent encore notre Sahara marocain et envient notre rayonnement et notre implication pour l’Afrique de demain.
On nous reproche nos alliances USA, Israël: toutes nos alliances ont une raison historique, culturelle et cultuelle
Nous ne sommes pas sous curatelle comme notre voisin « endimanché » lors de ses feux de forêts.
Des associations créés et financées par les organisations terroristes pour imposer à l’union européenne une annulation de contrats commercial.
A s’interroger sur leur réel pouvoir !
Quelles sont les motivations, les raisons de ce Poker Shot ?
La France, l’Espagne, l’Allemagne ont-ils des intérêts, peut être négociés secrètement, qui les laissent penser que cette dernière carte à jouer relève de cette ex-colonie : le Sahara est marocain et depuis toujours.
Cette ex-colonie, est non négociable, et de fait, mal digérée par nos protagonistes;
Elle est historiquement marocaine;
Elle est aux portes de l’Afrique;
Elle est Reconnue par les États Unis dont les relations diplomatiques et de reconnaissance mutuelles sont antérieures à la colonisation nord-africaine voisine !.
La Sud du Maroc, le Sahara marocain est une ex-colonie toujours convoitée et utilisée comme un éternel moyen de pression
La dernière carte à jouer pour imposer ses dictats commerciaux et « impériaux ».
Il faut incessamment et urgemment réinstaurer et intensifier le cadre juridique des territorialités terrestres et maritimes.
Le séisme politique régional est une conséquence d’un orgueil mal canalisé que nos « protecteurs » ont su exploiter.
Des alliances d’intérêts et de toujours au dépend du Maroc.
Le Maroc du renouveau est à l’évidence devenu un concurrent non négligeable, car devenu le pont économique, et diplomatique … indispensable entre l’Afrique et l’Europe.
Il est nouvellement convoité par une autre Europe et par de nombreux pays outre atlantique.
Une France, une Europe qui souhaitent certainement conserver le privilège des marionnettistes.
On manipule ses marionnettes du Maghreb, dont les ficelles sont parfois sciemment tendues pour rappeler leur rôle ascendant, pensant avec une auto-suffisance qu’un semblant de leste des ficelles scrupuleusement mesurées, aura le même impact géopolitique et économique que « naguère ».
Ce manque de discernement nous dessert car il est également observé chez nombreux d’entre nous, au Maroc (même si cela s’atténue que très sensiblement depuis quelques années).
La préférence de l’Europe, ou de ce qui vient d’ailleurs du Maroc ou de l’Afrique, de l’idée que les analystes étrangers sont mieux placés pour parler de notre histoire, de faire et de défaire, tout simplement …renforce leur sentiment de supériorité intellectuelle, technologique laissant peu d’espace aux nationaux, mêmes ultra diplômés et compétents où le visa reste une échappatoire pour survivre car les orées lointaines seraient plus reconnaissantes de leur savoir-faire.
Ce n’est pas anodin d’assimiler « visa et immigration voire migration »
Cette dernière carte des visas semble être un très mauvais coup de poker !
Cela renforce, un sentiment permanent de maîtrise et d’emprise en faveur du distributeur de visas !
C’est un autre moyen de galvauder la fonction première que sont les échanges Nord- sud méditerranée.
Y aurait-il un rapport d’ascendant, voire d’emprise narcissique même en géostratégie ?
Sommes-nous moins compétents ou moins présentables pour certains projets ?
Il s’agit d’un sentiment par lequel notre subconscient impacté par le traumatisme post colonial, nous rend certainement plus fragiles quand il faut revendiquer nos compétences et notre détermination à œuvrer seuls.
Les stratégies européennes laissent planer la composition d’une mélodie en sous-sol faiblement audible aujourd’hui.
Le Poker Shot Politique est de mauvais augure pour la France et l’Europe :
Le Maroc de l’Afrique est en en pleine transition économique et culturelle grandement reconnu et notamment en répondant de manière exemplaire aux caractères d’urgence sanitaire au cours pandémie.
Le Maroc de la stabilité est le seul Pass-Visa pour l’Afrique.
Nombreux pays considèrent qu’il faut urgemment emboîter le pas aux États Unis, en prenant les décisions qui s’imposent car il y a non-respect des traités.
Le Maroc est le seul pays gage de stabilité
La dimension de la francophone est en perte de vitesse et son empreinte historique et culturelle aux portes de l’Afrique s’estompe avec des positions radicales et arbitraires non sans conséquences directes.
Le Poker Shot « menteur » ne perturbera pas le Maroc qui évolue aux couleurs de l’Afrique.
K Kaddouri
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