Une résolution au Congrès américain en hommage à l’alliance entre le Maroc et les Etats-Unis... [Dossier]
- gherrrabi
- 27 mars
- 6 min de lecture

Les États-Unis réaffirment une fois de plus leurs excellentes relations avec le Maroc en adoptant une résolution, approuvée par des membres du Parti républicain et du Parti démocrate, pour commémorer près de 250 ans d'amitié avec le Royaume du Maroc, qui remonte à la signature des traités de paix et d'amitié le 18 juillet 1787.

Une résolution vient d’être introduite au Congrès américain en hommage à l’amitié historique et au partenariat stratégique liant le Maroc et les Etats-Unis, à l’approche de l’anniversaire de la commémoration de 250 ans du traité de paix et d'amitié en vertu duquel le Royaume a été le premier pays au monde à reconnaître les États-Unis d’Amérique.
Résolution 251 du Congrès américain
L'acte aura lieu le 1er décembre 2027, jour où les relations entre les deux pays fêteront leurs 250 ans. La résolution ne se contente pas de passer en revue l'histoire des deux pays, mais projette également une avenir prometteur pour le Maroc et les États-Unis grâce à « une collaboration stratégique ».
Voici le texte intégral de la Résolution 251 du Congrès américain, introduite à la Chambre des représentants pour commémorer les 250 ans de relations entre le Maroc et les États-Unis:👇

Intitulée: "Reconnaissant l'amitié de longue date entre le Royaume du Maroc et les États-Unis d'Amérique", la résolution a été introduite à la Commission des Affaires étrangères de la Chambre des représentants, par les Congressman républicain, Joe Wilson et démocrate, Bradley Schneider.
Le Président des États-Unis d’Amérique, Donald Trump a annoncé, vendredi soir, la nomination de Duke Buchan III au poste d’ambassadeur dans le Royaume du Maroc, en soulignant qu’il «jouera un rôle clé alors que nous renforçons la paix, la liberté et la prospérité pour nos deux pays».
Le texte consacre l’engagement bipartisan à Washington en faveur du renforcement de l'alliance "historique et stratégique" entre les deux pays, de même qu’il reconnaît le rôle du Maroc, sous le leadership de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, en faveur de la paix et la stabilité régionale.
"Considérant que le 1er décembre 2027 marquera le 250e anniversaire de la reconnaissance des États-Unis d'Amérique par le Royaume du Maroc, premier pays à l'avoir fait, marquant ainsi une étape importante dans l'une des relations diplomatiques les plus anciennes de l'histoire des États-Unis", lit-on dans le préambule de la résolution, qui rappelle que le 18 juillet 1787, les États-Unis ont ratifié le Traité de paix et d'amitié établissant des relations diplomatiques et commerciales officielles entre les États-Unis et le Maroc.
La résolution rappelle en outre que ce Traité "demeure la plus longue relation diplomatique ininterrompue de l'histoire des États-Unis", que le Maroc a "historiquement favorisé la coexistence religieuse, notamment en protégeant les communautés juives, et s'est engagé dans le dialogue interreligieux", et que les communautés maroco-américaines contribuent à la diversité culturelle des États-Unis.
Tout en soulignant que les deux alliés ont bâti un partenariat "multiforme fondé sur des intérêts stratégiques, économiques et culturels communs", la résolution soumise au Congrès relève que le Maroc "demeure le seul pays africain à avoir conclu un accord de libre-échange (ALE) avec les États-Unis et que, depuis la promulgation de cet accord en 2006, les échanges agricoles bilatéraux se sont développés".
Les auteurs de la résolution mettent aussi en avant la coopération bilatérale "étroite" en matière de sécurité régionale, de lutte contre le terrorisme et de coordination militaire, ainsi que dans les domaines de la non-prolifération nucléaire, de la lutte contre le trafic d'armes illicites et du renforcement des initiatives de sécurité régionale.

Mettant en exergue le rôle du Maroc en faveur de la stabilité régionale, dans le cadre notamment des accords d’Abraham, ainsi que la densité des relations maroco-américaines dans les domaines culturel, éducatif et humanitaire, la résolution affirme l'importance de ces relations pour la promotion des intérêts économiques et sécuritaires mutuels et "salue l'engagement du Maroc dans la diplomatie régionale, notamment sa participation aux accords d'Abraham".
La résolution soumise au Congrès encourage la poursuite de la coopération entre les États-Unis et le Maroc dans les domaines du commerce, de la sécurité, de la transformation numérique et de l'action humanitaire, reconnaissant les opportunités et les défis communs au sein du partenariat de même qu’ils soutiennent les efforts visant à commémorer cette étape importante à l'horizon 2027, à la hauteur de l'importance historique et stratégique de l'alliance entre les deux pays.
Un Rappel que l'histoire du Royaume du Maroc est non falsifiable!

Le premier pays à reconnaître officiellement l’indépendance des États-Unis était le Maroc, en 1777.

C’était un an avant que le deuxième pays, la Hollande, ne reconnaisse l’indépendance des États-Unis et six ans avant la Grande-Bretagne et la plupart du reste de l’Europe. Cette reconnaissance précoce a conduit de nombreux pères fondateurs des États-Unis à avoir une vision extrêmement positive de l’islam et du monde arabe en général. Par exemple, Thomas Jefferson a organisé un Iftar pendant le Ramadan pendant sa présidence, et George Washington a accueilli plusieurs musulmans pour travailler à Mount Vernon.
Plus de faits sur les relations diplomatiques américaines :

La plus ancienne propriété diplomatique américaine se trouve à Tanger, au Maroc. Bien qu’il ne soit plus utilisé pour des affaires diplomatiques, le bâtiment d’origine est toujours un monument national.
Près du Grand Socco de Tanger, un monument discret est l'un des plus importants de la ville. Il s'agit de la légation des Etats-Unis, qui n'est autre que le premier bâtiment diplomatique américain basé à l'étranger. En effet, après avoir été le premier pays à reconnaître l'indépendance des Etats-Unis, le Maroc offrit cette maison à la république américaine en 1821. Symbole du traité d'Amitié Maroc-Américain de 1786, ce bâtiment accueillit d'abord des diplomates et représentants américains, avant d'être transformé en musée en 1956.
Désormais, on peut donc visiter gratuitement ce bâtiment historique composé de pas moins de quarante pièces. On y va pour admirer l'architecture, les meubles du XIXème siècle et les objets anciens mais aussi des expositions retraçant les relations qu'entretiennent les Etats-Unis et le Maroc depuis 1777. La légation des Etats-Unis héberge également la seule bibliothèque de langue anglaise du pays.
Le traité d’amitié maroco-américain est la plus longue relation de traité ininterrompue de l’histoire des États-Unis, en vigueur depuis 1787.
Les relations des Etats-Unis avec le Maroc ont leur origine dans la guerre d'indépendance américaine, et dans le besoin alors ressenti de protéger le commerce. Dès avant cette guerre, les bateaux des colonies américaines naviguaient en Méditerranée, sous pavillon - et sous protection - britannique. Durant la guerre, un si grand nombre de navires américains relâchaient à Tanger que le Congrès continental jugea prudent de chercher à être reconnu par le sultan Mohammed Ill, l'« Empereur» du Maroc. Cette reconnaissance lui fut, en effet, accordée en 1777 ; le Maroc se trouve ainsi être le premier pays à avoir reconnu la jeune république américaine.
Leur indépendance acquise, les Etats-Unis prirent rapidement des mesures pour assurer la protection de leur commerce maritime et la sécurité de leurs citoyens. Les côtes d'Afrique du Nord étaient rendues particulièrement dangereuses pour les navires de commerce par la pratique courante de la piraterie, ou plutôt de la course, autrement dit par l'existence des fameux «pirates barbaresques». Pour parer aux dangers qui en découlaient, les EtatsUnis entamèrent des négociations avec les différentes autorités dont relevaient les régions côtières de l'Afrique du Nord. La négociation pour un traité en bonne et due forme avec le Maroc commença en 1783 et s'acheva en 1786 avec la signature, par John Adams et Thomas Jefferson, du Traité d'amitié maroco-américain.
Toujours en vigueur aujourd'hui, plus de 200 ans après, le Traité d'amitié maroco-américain est Le traité de l'histoire américaine doté de la plus grande longévité.


Le premier pays à reconnaître officiellement l’indépendance des États-Unis était le Maroc, en 1777
Dans une interview accordée, dimanche 10 octobre 2021, à la télévision algérienne, Tebboune n’a pas hésité à prononcer des mensonges dans un style indigne d’un "chef d’Etat".
J'adore écouter des mensonges quand je connais la vérité. En Algérie, les mensonges sont institutionnalisés dans les livres d’histoire, dans les programmes scolaires et universitaires, dans les déclarations politiques...
En effet, Tebboune avait affirmé que l’Algérie (Régence d' Alger (Empire Ottoman; 1671-1830)) n’est autre que le 2ème pays au monde à avoir reconnu l’indépendance des Etats-Unis d’Amérique, acquise le 4 juillet 1776. Et pour apporter la preuve de l’ancienneté des relations entre les Etats-Unis d’Amérique et l’Algérie, Tebboune a affirmé : « allez au musée du Moudjahid regarder les pistolets offerts par George Washington à l’émir Abdelkader ».
George Washington étant décédé en 1799 et l’émir Abdelkader, étant né en 1808, les deux hommes n’ont pu échanger.
Pire, un autre algérien est allé plus loin, lors d'une émission télévisée, il a déclaré que l'Algérie (Régence d' Alger (Empire Ottoman; 1671-1830)) est le 1er pays au monde à avoir reconnu l’indépendance des Etats-Unis d’Amérique. Les axes d’attaque de ces falsificateurs se résument inventer et écrire une histoire pour l’Algérie en profitant de l’inculture de la majorité des algériens.
Pour rappel: l'Empire Ottoman a reconnu l’indépendance des Etats-Unis d’Amérique, le 11 Février 1830.
Le 2 juillet 1957, le sénateur John F. Kennedy s'était prononcé en faveur de l'indépendance de l'algérie, alors que le pays était sous la colonisation française, le jeune sénateur de l'État du Massachusetts, John Fitzgerald Kennedy devant le Sénat des États-Unis, prononce un discours important, devenu célèbre aux États-Unis sous le nom de The Algerian Speech. Il constitue la première contribution politique se prononçant pour l'indépendance de l'algérie et émanant d'une figure telle que John F. Kennedy.
Liste des États qui ont reconnu l'indépendance des États-Unis: (source Wikipédia)

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