Colonisation française
La période des colonisations européennes, a durablement transformé les systèmes monétaires du continent. À commencer par:
Deux ans après l’indépendance de l’Algérie, le Dinar vient remplacer le Franc français, en vigueur dans le pays depuis 1848. C’était le 10 avril 1964.
Le franc français algérien, officiellement appelé franc de la région économique d'Algérie, est une monnaie utilisée en Algérie française de 1848 à 1962, puis en Algérie "indépendante" de 1962 à 1964.
La fin de la conquête de l'Algérie en décembre 1847 entraîne l'annexion de celle-ci à la France par la création des trois départements français d'Algérie en 1848. La même année est introduit un nouveau système monétaire français remplaçant la monnaie ottomane en vigueur, le «boudjou» de 1516 à 1830.
Le dinar, utilisé aujourd’hui en Algérie, le Dinar vient du latin denarius, littéralement «qui contient dix». À l’origine, le denarius fut utilisé comme monnaie sous la République romaine, le terme s’est ensuite exporté dans plusieurs régions du monde. Il a été traduit en grec, en espagnol (dinero signifie «argent») et en arabe.
Le franc CFA encore « perçu comme l’un des vestiges de la Françafrique », selon le président français Emmanuel Macron.
Le franc CFA est actuellement utilisé dans 14 pays en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale. Ceux-là sont répartis en deux zones, pour qui le sigle CFA ne signifie pas exactement la même chose: c’est le franc de la Communauté financière africaine en Afrique de l’Ouest et le franc de la Coopération financière en Afrique centrale.
Au moment de sa création, en 1945, il signifiait « franc des Colonies françaises d’Afrique ». Il deviendra de 1958 à 1960 le « franc de la Communauté française d’Afrique ». Par la suite, avec la décolonisation, le f de français disparaîtra pour laisser place à f comme financier.
Concernant le mot « franc », deux origines lui sont souvent attribuées : certains estiment qu’il découle de l’allemand frei (libre). D’autres s’appuient sur l’année 1360, date à laquelle le roi de France Jean II le Bon fait frapper les premiers francs sur lesquels on lit la formule latine Francorum rex (« le roi des Francs »).
Accords d'Evian.... Ceux-ci, conclus sans limitation de durée, demeurent en vigueur,
Les accords prévoient notamment que:
le maintien de l'algérie en zone franc (le dinar algérien sera créé en 1964)
et l'exploitation commune des richesses pétrolières du Sahara.
la France conserve la base aéronavale de Mers-el-Kebir pendant quinze ans, mais la France se retira au bout de cinq années seulement. En prévision du retrait français de la base aérienne de Lartigue à Tafraoui du fait des accords d'indépendance, la France construit en 1963 pour son compte la base aérienne 180 Bousfer.
"Cessez-le-feu lundi 19 mars, midi": l'ordre est lancé dès le lendemain de la signature des accords d'Évian le 18 mars 1962. Après sept années et quatre mois de guerre en algérie. Il aura fallu des mois de négociations difficiles pour faire aboutir un processus déclenché par le général de Gaulle qui affirme, dès le 16 septembre 1959, le droit des algériens à l'autodétermination. Outre le cessez-le-feu immédiat, les accords prévoient un référendum d'autodétermination - 99,72 % de "oui" le 1er juillet en algérie, après celui qui approuve les accords d'Évian en métropole le 8 avril. L'indépendance sera proclamée symboliquement le 5 juillet, 132 ans jour pour jour après la prise d'Alger. Ahmed Ben Bella, premier chef d'État de l'Algérie indépendante, est libéré le jour même de la signature des accords qui fixent également un cadre de coopération aux deux États.
Ce dimanche 18 mars 1962 à Évian, petite ville au bord du lac Léman, les représentants français et ceux du Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA), qui sont logés en Suisse, se retrouvent à l'hôtel du Parc. Louis Joxe (1901-1991), ministre d'État chargé des Affaires algériennes, mène la délégation française. Krim Belkacem, ancien caporal-chef de l'armée française et colonel de l'Armée de libération nationale, chef de la délégation algérienne, signe au nom du GPRA. En exil après l'indépendance, il sera assassiné à 48 ans en 1970.
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