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​Un marocain arrêté en Algérie: Face au Hirak,… « Tous les coups sont permis » . La mafia mili

Un marocain arrêté en Algérie: Face au Hirak,… « Tous les coups sont permis ». La mafia militaro-politico-financière algérienne « ne sait plus à quel saint se vouer. »

Face au Hirak, et face aux mises en gardes internationales, à leur tête celles de l’ONU suite aux violences contre des manifestants pacifiques et les arrestations arbitraires… la mafia militaro-politico-financière algérienne, « ne sait plus à quel saint se vouer. »

La mafia militaro-politico-financière algérienne « ne sait à quel saint se vouer« , tantôt c’est les sbires de l’ancien régime de Bouteflika, tantôt c’est la France, tantôt c’est Israël,  tantôt c’est la Turquie, tantôt c’est le Qatar, tantôt c’est Daech, tantôt c’est le Maroc….

« La main étrangère », « la théorie du complot extérieur », des « parties anonymes », « la faute à la main invisible de l’étranger »… La mafia militaro-politico-financière algérienne a conscience que l’administré est plus enclin à focaliser son regard sur l’ennemi fantomatique extérieur que sur les monstres de l’intérieur qui sévissent en toute impunité. Il ne lui reste plus qu’à jouer sur la fibre patriotique de l’Algérien qui est allergique à tout ce qui est étranger.

Après le Président Tebboune, la revue El eldjeich de l’armée algérienne dénonce les réseaux sociaux qui mènent la propagande contre l’Algérie, dont «500 au Maroc, 150 en France et 20 en Israël». Dans le contexte de la reprise des marches du Hirak depuis le 22 février, le média pointe notamment les promoteurs du slogan «État civil et non militaire!».

« Tous les coups sont permis »: La mafia militaro-politico-financière algérienne  tente de dissuader les manifestations

« Dahdouh »: la menace islamiste

Les manifestants du Hirak se moquent de la médiocrité de la propagande du régime algérien

Les manifestants du Hirak du vendredi 5 mars 2021 se sont moqués sévèrement des absurdités véhiculées par la propagande médiatique orchestrée par les appareils du régime algérien pour empêcher le retour du Hirak et étouffer la volonté populaire désireuse de reprendre la mobilisation en faveur du changement démocratique.

Cette pancarte brandie par un manifestant dans les rues d’Alger-centre illustre parfaitement le génie sarcastique du Hirak. Ce manifestant a choisi de mettre en parallèle les trois arguments fallacieux du régime algérien pour empêcher le retour des contestations populaires : la pandémie, la pauvreté et le terrorisme ! En effet, lors de ses diverses opérations de manipulation des masses à travers les médias lourds qui lui sont entièrement soumis, le régime algérien a toujours tenté d’instrumentaliser le terrorisme pour effrayer la population algérienne et la dissuader de sortir dans les rues des principales villes du pays. Les autorités algériennes ont poussé l’outrecuidance jusqu’à mettre en scène un terroriste, le fameux Abu Dahdah appelé communément «Dahdouh» par la rue algérienne, prétendant se servir du Hirak pour mettre l’Algérie à feu et à sang.

Les laïcs: la menace…???

Après le stratagème « Rachad, menace islamiste », la porte voix officielle de la police politique, la chaîne d’État ENTV mène une campagne contre le courant laïque, accusé de tout les maux de la terre.

Le MAK (Kabylie): la menace séparatiste

Maghreb-intelligence: Ce n’est pas le Hirak qui inquiète particulièrement les officines sécuritaires du régime algérien. Mais c’est le Mouvement pour l’Autodétermination de la Kabylie (MAK) qui alimente toutes les craintes. Effectivement, les dernières notes confectionnées par la puissante Direction Générale de la Sécurité Intérieure (DGSI), la plus névralgique des branches des services secrets algériens, ont constaté le renforcement de l’influence du MAK en Kabylie, la région la plus contestataire et la plus politisée en Algérie.

Selon les investigations sécuritaires de la DGSI, depuis 2020 jusqu’à aujourd’hui, le MAK s’est nettement renforcé en Kabylie profitant de l’échec politique du Hirak qui n’a pas pu apporter un changement politique concret en Algérie. Cette forte déception et la marginalisation dont est victime la Kabylie ont jeté dans les bras du Mak de nombreux sympathisants qui commencent à adhérer sérieusement aux idées séparatistes de ce mouvement naguère minoritaire dans la région.

Aujourd’hui, les statistiques de la DGSI indiquent que les sympathisants et militants du MAK dépassent les 150 mille dans toutes les localités de la Kabylie qui s’étend de Boumerdès jusqu’aux confins de Sétif comme Béni Ourtilane. En 2018, ce nombre était d’à peine 50 mille personnes. Le MAK est devenu, aux yeux de la DGSI, la première force politique sérieuse et structurée en Algérie.

Contrairement à ce que la propagande du régime algérien laisse entendre, ni les islamistes de Rachad ni les partis traditionnels de l’opposition comme le RCD ou le FFS ne peuvent égaler la force de frappe du MAK. D’après la DGSI, le MAK a changé de stratégie et travaille énormément en soubassement pour renforcer ses rangs en sensibilisant énormément dans les milieux estudiantins et travailleurs. Les réseaux du MAK s’étendent, désormais, jusqu’à la capitale Alger ou d’autres grandes villes du pays comme Sétif et Constantine. Pour la DGSI, c’est la première menace sérieuse contre la pérennité du régime algérien car la Kabylie est la seule région qui jouit de longues traditions politiques et d’un militantisme actif ou engagé. C’est la région la plus rebelle du pays que le régime algérien peine à dompter.

La main étrangère

Les éléments des services de sécurité de la capitale algérienne ont annoncé l’arrestation d’un citoyen marocain, ce vendredi 26 mars, lors de la manifestation du mouvement populaire du Hirak.

C’est dans un communiqué rendu public ce vendredi 26 mars que la Direction générale de la Sûreté nationale algérienne a indiqué que « les services de sécurité de la wilaya d’Alger ont réussi, aujourd’hui, vendredi 26 mars au niveau de place du 1er mai à arrêter une personne de nationalité marocaine qui s’infiltrait parmi les participants à la marche du Hirak ».

A tambour battant, les médias algériens relaient, ce vendredi soir, un communiqué de la DGSN qui fait état de l’arrestation d’un Marocain, «infiltré» parmi les manifestants du Hirak. L’hystérie qui accompagne cette arrestation ne rassure pas sur la santé mentale du régime.

Selon la même source, l’individu en question, âgé de 30 ans, se trouve en situation irrégulière en Algérie. Le communiqué note en outre qu’une enquête a été ouverte par les services de sécurité de la wilaya d’Alger afin de déterminer les tenants et aboutissants de cette affaire.

Notons que c’est pour la 110ème fois que les manifestants algériens du mouvement du Hirak investissent les rues des villes du pays un peu partout en Algérie. À Tizi Ouzou, Oran ou Alger, ainsi que dans plusieurs wilayas algériennes, les partisans du mouvement sont revenus scander les slogans anti-militaristes et demander la fin du régime en place, et appelant notamment à l’instauration d’un état civil et non militaire ainsi qu’au respect de la liberté d’expression, à la lumière des multiples arrestations et répressions des activistes et des militants en Algérie, dans ce qu’ils qualifient une « démonstration de la détermination du peuple algérien de continuer son combat pacifique pour arracher ses droits ».

Et entre revendications politiques et éventuellement d’autres socio-économiques, autant le Hirak ne manque pas d’arguments qui légitiment le mouvement, autant on lui reproche de pécher par un trop de spontanéité.

Une réflexion qui pousse à penser que le lien établi par la police algérienne entre l’arrestation du ressortissant marocain et le mouvement du Hirak, qui pourrait être une nouvelle stratégie archaïque et veine du système en place visant à délégitimer le mouvement populaire algérien. D’ailleurs, nous ne le savons que trop bien, l’usage des Fake-news est monnaie courante dans les rouages des services algériens.

Rappelons à ce titre qu’au sein même des institutions politiques du pays, le Parti des Travailleurs (PT), l’une des principales formations de l’opposition en Algérie, avait dénoncé énergiquement une « propagande médiatique hideuse du pouvoir contre le Hirak ».

Depuis la reprise des marches du Hirak, le 22 février, les plus hautes autorités algériennes ne cessent d’accuser le Maroc de «déstabiliser» le pays, par la drogue, les cyberattaques ou encore les Fake news.

En 2018, un Marocain a été condamné à douze ans de prison pour «espionnage au profit d’un pays étranger». Une année auparavant, à Bejaïa, la police a arrêté quatre touristes marocains accusés également d’«espionnage».

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