Front commun Maroc-UNESCO pour la protection du patrimoine
Le Maroc et l’UNESCO ont officialisé, ce mardi à Rabat, leur partenariat visant à mettre l’expertise marocaine en matière de protection du patrimoine à la disposition d’autres pays d’Afrique subsaharienne.
En vertu de l’accord-cadre, paraphé par le ministre de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, M. Mohammed Mehdi Bensaid, et la Directrice Générale de l’UNESCO, Audrey Azoulay, les deux parties conviennent d’apporter leur expertise à des activités de renforcement des capacités dans le domaine du patrimoine mondial, de celles des acteurs de la lutte contre le trafic illicite des biens culturels ainsi que des spécialistes des musées pour contribuer à la lutte contre le trafic illicite de ces biens et à la conservation des collections, à l’établissement d’inventaires et à la promotion du rôle des musées en Afrique pour les sociétés.
En plus du renforcement des capacités, ce partenariat comporte aussi un volet de coopération technique avec l’UNESCO "pour la mise en œuvre de missions de courte ou de longue durée d’experts marocains dans les Etats bénéficiaires, l'accueil dans des organismes publics au Maroc de fonctionnaires ou de techniciens en provenance des Etats bénéficiaires pour des programmes de formation, l’organisation dans les Etats bénéficiaires de sessions de formation de courte ou de longue durée, ainsi que de séminaires techniques et la participation du partenaire aux différents événements nationaux et internationaux organisés par l’UNESCO".
Dans une déclaration à la presse, Audrey Azoulay a mis en avant l’importance de ce partenariat qui vise à apporter de l’aide aux pays d’Afrique subsaharienne sur les plans de la formation d’experts en patrimoine, de la conservation, de la valorisation et de l’inscription de nouveaux sites, notamment pour les 12 pays africains qui n’ont aucun site inscrit sur la liste du patrimoine mondial.
M. Mohammed Mehdi Bensaid s’est réjoui de la signature de ce partenariat avec l’UNESCO, soulignant la vision Royale éclairée pour la protection du patrimoine national ainsi que l’engagement du Royaume et sa volonté de mettre son savoir-faire et son expertise à la disposition des pays du continent.
A cette occasion, le ministre a relevé que la création du centre national pour le patrimoine culturel immatériel, annoncée par le Roi Mohammed VI dans son message adressé aux participants à la 17ème session du Comité intergouvernemental de l’UNESCO pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, s’inscrit dans le cadre de cette vision de partage d’expériences.
Outre le Maroc, le Comité intergouvernemental de l'UNESCO pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel comprend l’Allemagne, l'Angola, l'Arabie saoudite, le Bangladesh, le Botswana, le Brésil, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, l'Éthiopie, l'Inde, la Malaisie, la Mauritanie, l'Ouzbékistan, le Panama, le Paraguay, le Pérou, la République de Corée, le Rwanda, la Slovaquie, la Suède, la Suisse, la Tchéquie et le Vietnam. Le Comité est chargé notamment de promouvoir les objectifs de la Convention de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, de donner des conseils sur les meilleures pratiques et de formuler des recommandations sur les mesures de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel. Il étudie également les demandes d’inscription sur les listes de l’UNESCO, ainsi que des propositions de programmes ou de projets.
"Un moment rare pour rencontrer la Directrice Générale de l’UNESCO de l'UNESCO" Stephen Rwagweri
Stephen Rwagweri est un innovateur social, expert culturel de l'UNESCO et facilitateur mondial du PCI, membre d'Opportunity Collaboration, membre de Catalyst 2030, fondateur d'African Continental Crafts Ltd et directeur exécutif d'Engabu Za Tooro. Il est titulaire d'une licence ès arts en travail social et en administration sociale de l'Université Makerere de Kampala et d'une formation majeure en entrepreneuriat et en développement des petites entreprises de NIESBUD, en Inde.
Exemple:
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