C’est un feuilleton à grand suspens. Amnesty international accuse le Maroc d’espionner un journaliste. Le Maroc exige des preuves. AI ne les a pas.
Dans un communiqué publié par le chef du gouvernement, M. El Otmani a rappelé qu’il a reçu jeudi soir une lettre de Mme Verhaar (secrétaire générale par intérim d’Amnesty International (AI), depuis la démission de son secrétaire général), Dans sa réponse, à la lettre qui lui a été adressée le 1er juillet 2020 demandant des preuves matérielles étayant les accusations et les allégations contenues dans le rapport d’AI, publié le 22 juin 2020, qui renferme des accusations infondées contre le Maroc et qui était assorti d’une campagne médiatique internationale à des fins de diffamation et de condamnation, la SG par intérim d’AI n’a pas fourni les preuves matérielles que le gouvernement marocain n’a cessé de demander.
“Dans le gouvernement marocain, nous insistons toujours à nous faire parvenir une copie du rapport d’expertise scientifique adoptée pour adresser ces accusations infondées ou de le rendre public, au lieu de publier un rapport truffé d’expressions qui renvoient à des hypothèses en contradiction avec les critères scientifiques de l’expertise, ce qui fait des jugements, avancés comme sûrs dans le rapport, que de simples expressions dépourvues de tout fondement scientifique pour prouver le lien des infiltrations présumées de téléphones donnés avec le Maroc.” peut-on lire dans ce communiqué
Dans ce communiqué, le chef du gouvernement, M. El Otmani a ajouté que le Maroc, qui a adopté dans la gestion de ce dossier avec AI une approche responsable, logique et transparente s’appuyant uniquement sur la preuve scientifique, demeure ouvert au dialogue constructif qui requiert de cette organisation internationale de présenter des preuves étayant ses allégations ou de revoir sa position en tant que signe de bonne foi pour rétablir la confiance, une condition nécessaire à la réussite de tout dialogue.
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