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UA: Israël accuse l'Algérie d'avoir expulsé une diplomate israélienne... Alger accuse Pretoria


Pour parvenir à ses fins, l'Algérie a mené une campagne de lobbying très importante

Une victoire diplomatique majeure : c'est ainsi qu'a qualifié la presse algérienne pro-gouvernementale l'exclusion d'une diplomate israélienne du dernier sommet de l'Union africaine.

La presse algérienne s’était vite empressée de crier « victoire » en affirmant avoir réussi à faire exclure « Israël » d’une réunion du sommet des chefs d’État de l’Union africaine, qui s'est tenue, dans la capitale éthiopienne Addis-Abeba.

Panique à Alger

L’Algérie fait un nouveau rétropédalage dans l’affaire de l’expulsion d’une responsable israélienne d’une réunion du Sommet des chefs d’État de l’Union africaine (UA). Après voir clamé être à l’origine de son expulsion, la peur d’un retour de bâton a fait modifier le discours officiel.

La chaîne publique de télévision "'Al24 News", médias inféodés à la junte militaire algérienne, a "essuyé son couteau" en accusant l'Afrique du Sud

"Le ministre des Relations internationales et de la Coopération est le ministère des Affaires étrangères du gouvernement de la République d'Afrique du Sud révèle les coulisses de l'expulsion de la délégation d'observateurs israéliens du sommet de l'Union Africaine." a publié Al24 News


« C’est un erreur stratégique que de penser que l’Algérie a été la seule à se poser contre la présence d’Israël au siège de l’Union africaine. Nous sommes seulement un membre comme tous les membres et tout le monde voulait exclure Israël, dont des pays qui ont normalisé » Amar Belani (actuel secrétaire général du ministère algérien des Affaires étrangères)

Alger y voit ainsi l'aboutissement d'efforts engagés depuis 2021 pour que soit retiré son statut d'observateur de l'Union africaine à l'Etat hébreu, a relaté le chroniqueur Abdou Semmar dans le magazine Mag'hreb sur i24NEWS.

Pour parvenir à ses fins, l'Algérie avait déjà obtenu qu'un comité d'experts se réunisse afin d'étudier la question, et avait initié un rapprochement avec l'Afrique du Sud - elle aussi opposée à ce statut attribué à Israël. Elle a également mené une campagne de lobbying très importante auprès de l'Ethiopie, du Soudan, de l'Angola et d'autres pour leur demander de cesser de soutenir l'adhésion ou toute forme de rapprochement de l'Union africaine avec Jérusalem.

L'Algérie considère l'éviction de la diplomate israélienne - sous couvert d'un soi-disant problème d'accréditation - comme une sanction contre le lobbying de l'Etat hébreu sur le continent africain, perçu comme une menace directe pour sa sécurité du fait de l'alliance militaire renforcée entre Israël et le Maroc, ennemi juré d'Alger. L'ANC au pouvoir en Afrique du Sud a pour sa part jugé cette expulsion "encourageante".

Jérusalem a dénoncé un "acte grave" qui ne resterait pas "sans conséquence", et accusé l'Iran d'être derrière cette mesure avec la complicité de l'Afrique du Sud et de l'Algérie.

Israël a obtenu le statut d'observateur à l'Union africaine qu'il réclamait depuis des années en juillet 2021. Se félicitant de cette décision, l'ancien Premier ministre israélien Yaïr Lapid avait affirmé qu'elle "corrigeait une anomalie qui avait perduré pendant près de deux décennies, et qu'elle représentait une partie importante du renforcement des relations extérieures d'Israël".

Alors qu'Israël entretient des relations avec 46 pays africains et que son influence diplomatique, économique et militaire sur le continent est incontestable, il détenait par le passé un statut d'observateur au sein de l'Organisation de l'unité africaine (OUA) jusqu'à sa transformation en Union africaine en 2002.

L'Union africaine prise en otage par un petit nombre de pays extrémistes comme l'Algérie et l'Afrique du Sud, animés par la haine et contrôlés par l'Iran

Alger est en train d’offrir à l’Iran une porte d’entrée et une voie pour mener son projet prosélyte radical de soi-disant «révolution islamique», au Maghreb arabe, en Afrique et en Europe…



27 août 2021, c’est le porte-parole de son ministère des Affaires étrangères qui s’est exprimé sur la question.

Cette déclaration du ministre israélien des Affaires étrangères, Yair Lapid, lors d’une conférence tenue le 12 aoûts au Maroc, au sujet des liens qu’entretient l’Algérie avec l’Iran renferme "des informations précises" , a indiqué le porte-parole des Affaires étrangères israéliennes, Hassan Kaiba.

"L’Algérie est devenue, depuis le début du printemps arabe, un passage pour les mouvements terroristes à l’instigation de l’Iran" , a souligné M. Kaiba dans une déclaration au site électronique “Madar21”.

La coopération algéro-iranienne nous préoccupe surtout que l’Iran vise à s’infiltrer dans tous les pays" , a affirmé le porte-parole, relevant que les agissements iraniens dans la région du Moyen-Orient sont à l’origine de la destruction et du terrorisme sévissant notamment en Irak, en Syrie et au Yémen.

Il a, dans ce sens, relevé que "l’Iran continue de s’immiscer dans les affaires de pays africains, dont l’Algérie" .

Provocation en Algérie: le petit-fils de Mandela appelle à la guerre contre le Maroc

L’Algérie a de nouveau profité d’une compétition sportive pour s’en prendre au Maroc. Lors de l’ouverture du championnat d’Afrique des Nations (CHAN) vendredi soir, un sud-africain connu pour son opposition au Royaume a été invité à prendre la parole. Zwelivelile Mandela, petit-fils de Nelson Mandela, a appelé à la guerre contre le Maroc pour « libérer le Sahara occidental de l’injustice ».

Zwelivelile Mandela, qui était sur scène pour l’ouverture du « CHAN », et qui avait ensuite été reçu par le président algérien Abdelmadjid Tebboune, a appelé à la guerre contre le Maroc, déclarant dans son discours : « Allons combattre pour libérer le Sahara Occidental de l’injustice ».

La révélation de documents secrets qui datent de 2011, atteste de l’implication de la mafia militaro-politico-financière algérienne dans la Guerre civile syrienne et principal soutien du régime génocidaire de Bachar el-Assad.

NB: l’Iran, fidèle allié du régime de Bachar

Top secret: visite secrète d’une importante délégation, composée d’officiers algérienne et de miliciens polisariens à Téhéran via la Syrie



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