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Tunisie : Un projet de nouvelle Constitution remis au président tunisien




Selon un communiqué et une vidéo publiés par la présidence tunisienne, suite à une rencontre entre le chef de l'Etat et Sadok Belaïd, président du "Comité consultatif pour la nouvelle République" au Palais de Carthage

En Tunisie, l’expert juridique chargé de rédiger une nouvelle constitution a remis une première version du projet au président Kais Saied.

Nommé le mois dernier à la tête de la "Commission nationale consultative pour une nouvelle République", Sadek Belaïd a présenté le document au palais présidentiel de Tunis lundi, à moins d’un mois d’un référendum sur son contenu.



Dans un communiqué, le président Saied a déclaré que le projet "n'est pas définitif ", et que "certaines sections peuvent être révisées ou faire l'objet d'une réflexion plus approfondie".

"Les conditions (de rédaction de la Constitution, ndlr) étaient difficiles en raison du peu de temps dont nous disposions. Mais nous avons réussi, grâce aux efforts de tous, à présenter cette première version de la Constitution. Nous espérons qu'elle satisfera Monsieur le Président (Kais Saied, ndlr)." a déclaré Sadek Belaïd, coordinateur de la "Commission nationale consultative pour une nouvelle République".

La nouvelle Constitution doit remplacer celle de 2014 qui avait instauré un système hybride source de conflits récurrents entre les branches exécutive et législative. Le nouveau projet accorde en outre "un intérêt particulier à la question économique", a ajouté M. Bouderbala.

Selon son propre calendrier, le président Kais Saied a jusqu'au 30 juin pour approuver ou modifier le projet de constitution.

La constitution pour une "nouvelle république" est au centre de son programme pour reconstruire le système politique tunisien, plus de dix ans après la révolution qui a déclenché les soulèvements du Printemps arabe.

De nombreux Tunisiens disent non au projet d'une nouvelle Constitution

Pour rappel, le président tunisien a limogé le gouvernement, puis dissous le Parlement, gouvernant par décret et prenant le contrôle du système judiciaire en juillet 2021.

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