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Trop encombrant pour nombre de pays qui veulent tisser des liens de partenariat avec le continent... L'Exclusion du Polisario des réunions avec des partenaires internationaux de l’UA....[Dossier]

Trop encombrant pour nombre de pays qui veulent tisser des liens de partenariat avec le continent africain

Dans une tournure inattendue, l’Union africaine (UA) a récemment décidé d’exclure le polisario des grandes réunions avec les partenaires internationaux de l’Instance. Cette décision de priver le polisario de sa participation aux grands forums internationaux, on s’en doute, n’a pas manqué de faire réagir l’algérie et a provoqué une réaction furieuse.

Historique:👇
3ème Sommet Afro-Arabe : Ali Bongo Ondimba invite les pays arabes à investir en Afrique

Prenant une part active au 3ème sommet Afro-Arabe qui s'est tenu à Koweït City, l'ex Président de la République, Ali Bongo Ondimba avait appelé les pays arabes à investir davantage sur le continent africain, en proie à de nombreuses difficultés.

Pour Ali Bongo Ondimba, le monde arabe doit saisir ''les conditions favorables à l'investissement et au développement qu'offre l'Afrique''. "L'Afrique s'illustre par sa forte attractivité économique, ses efforts de bonne gouvernance et d'ouverture, ses aspirations démocratiques, ses ressources multiples et variées en font un partenaire de confiance, qui offre de nombreuses opportunités d'investissements'', a-t-il affirmé.

4e Sommet Afrique Arabe: Huit pays arabes boycottent le sommet arabo-africain de Malabo

Il s’agit de l’Arabie Saoudite, des Emirats arabes unis, de Bahreïn, du Qatar, d’Oman, de la Jordanie, du Yémen et de la Somalie qui protestent, en signe de solidarité avec le Maroc, contre la participation de l'entité fantoche "Polisario".

Lors de la précédente édition en 2013 qui se tenait au Koweït, les Etats du Golfe avaient promis à l'Afrique un milliard de dollars d'ici 2018 dans le cadre du Fonds koweïtien de développement économique. Cette fois, les Etats africains et du Golfe semblent vouloir aller au-delà des déclarations de principes et tirer profit du potentiel du continent.

Avant l'ouverture du sommet, il y a eu pour la première fois des rencontres entre les ministres des Affaires étrangères et ceux de l'Economie, des Finances et du Commerce. Objectif : accélérer la mise en œuvre des décisions prises lors du dernier sommet au Koweït en 2013 sur le renforcement des liens économiques et politiques. Ainsi, un mécanisme financier arabo-africain pour accélérer les flux de capitaux arabes vers l'Afrique a été en discussion lors de ces rendez-vous.

L’Afrique, un continent attractif pour les pays du Golfe

Même s'il est récent, l'intérêt des pays du Golfe pour le continent est fort. Au moins 10% des investissements dans les infrastructures ces dix dernières années sur le continent sont le fait des pays du Golfe. Quant à l'Afrique, elle a besoin de diversifier ses partenaires commerciaux.

Les chefs d'Etat devraient appuyer le rôle du secteur privé dans le commerce, les infrastructures, les communications, les transports, l'énergie et l'agriculture. Le président nigérian Muhammadu Buhari va ainsi chercher à renforcer les partenariats dans ces secteurs à travers l'octroi de prêts concessionnaires à long terme et des transferts de compétences avec le Golfe.

La lutte contre le terrorisme, le fonds d'urgence en cas de catastrophe ou encore la problématique migratoire seront aussi au cœur des débats à Malabo.

Quelques heures avant la réunion des chefs d'Etats, le Maroc a officiellement annoncé son retrait, avec huit autres pays arabes, du sommet. Dans un communiqué publié dans la soirée, le Royaume a expliqué les raisons de ce retrait tout en notifiant que les pays solidaires de cette décision « ont veillé à apporter tout le soutien et garantir les meilleures conditions pour le succès de ce sommet qui se tient dans ce pays africain ami et renouvellent leur grande considération à la Guinée Equatoriale, président, gouvernement et peuple, pour les grands efforts déployés ».

«Le Maroc et huit autres pays arabes, à savoir l'Arabie Saoudite, les Emirats Arabes unis, Bahreïn, Qatar, le Sultanat d'Oman, la Jordanie, le Yémen et la Somalie, se sont retirés du 4ème sommet arabo-africain qui se tient en Guinée Equatoriale, à cause de la présence de l'emblème d'une entité fantoche dans les salles de réunions ». Ministère marocain des Affaires étrangères et de la coopération.

Le sommet arabo-africain de Riyad avorté

Alors qu’un sommet Ligue arabe-Union africaine devait se tenir le 11 novembre à Riyad, l’Arabie saoudite a décidé son report sine die. En toile de fond, l’insistance de l’Afrique du Sud et de l’Algérie pour y faire inviter des représentants de la pseudo-RASD, que la Ligue arabe ne reconnaît pourtant pas. A l’arrivée, encore un précieux rendez-vous continental raté à cause d’un véritable cancer qui ronge le corps africain et empêche son essor. Jusqu’à quand?

Laconique, le communiqué du ministère saoudien des Affaires étrangères n’en est pas moins lourd de conséquences. Mardi 7 novembre 2023, la diplomatie du plus important pays arabe y annonçait l’ajournement sine die du Sommet arabo-africain, organisé conjointement avec la Ligue arabe et l’Union africaine (UA) et qui était prévu ce samedi 11 novembre. En lieu et place, deux nouveaux sommets, l’un arabe et l’autre islamique, sont attendus. Est également prévu, mais non encore fixé, un sommet saoudo-africain, excluant l’Union africaine, devenue visiblement trop encombrante pour nombre de pays qui veulent tisser des liens de partenariat avec le continent.

Pour le report du sommet Ligue arabe-UA, la raison invoquée par Riyad n’est autre que la situation à Gaza. Cette décision «intervient après coordination avec le secrétariat de la Ligue des Etats arabes et la Commission de l’Union africaine, et dans le souci que les événements politiques dans la région n’affectent pas le partenariat arabo-africain, qui est basé sur le développement et la dimension économique», explique-t-on.

Mais ce que le communiqué de Riyad ne dit pas, c’est qu’il y a un autre facteur déterminant qui a conduit à ce report: l’éventuelle présence de représentants de la république fantoche –la RASD– parmi les délégations africaines devant participer au sommet. Une ligne rouge pour l’Arabie saoudite, dont les autorités sont aux premières lignes pour défendre l’intégrité territoriale du Royaume et la marocanité de son Sahara. C’est ce que nous confirme une source sûre, ajoutant que Riyad ne peut tolérer une telle présence, qui manque des rudiments les plus basiques de légitimité et de représentativité.

Techniquement, ce report n’est autre que la riposte saoudienne et, par extension, de la Ligue arabe à l’engagement pris suite au quatrième Sommet arabo-africain, tenu en novembre 2016 à Malabo, en Guinée équatoriale, et boycotté, déjà à l’époque, par huit pays arabes en protestation contre la participation d’une délégation de l'entité fantoche. Ces pays n’étaient d’ailleurs autres que la même Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, Bahreïn, le Qatar, Oman, la Jordanie, le Yémen et la Somalie. Depuis, il a été convenu que la liste des pays invités soit établie au préalable et d’un commun accord entre la Ligue arabe et l’UA.

Résultat: 👇
Exclusion du Polisario des réunions avec des partenaires internationaux de l’UA.

Le Front Polisario n’a pas été invité par les grandes puissances à participer à leurs réunions avec l’Union africaine, telles que le sommet italo-africain, le sommet indo-africain, le sommet russo-africain, le sommet sino-africain, le sommet de la Ligue arabe et de l’Union africaine, ainsi que les sommets coréo-africain et nippo-africain. De quoi provoquer l’agacement de l’Algérie, protectrice du Polisario, qui a sévèrement critiqué l’Union africaine (UA) lors de la 45ᵉ session du conseil exécutif de l’UA à Accra. « Où en sommes-nous par rapport à tous ces principes lorsque 55 États sont invités à se réunir avec un seul pays ? Où en sommes-nous par rapport à tous ces principes lorsque le pays hôte détermine unilatéralement les résultats de la réunion sans consulter ses invités africains ? Et où en sommes-nous par rapport à tous ces principes lorsque nous sommes traités comme des bénéficiaires n’ayant d’autre choix que d’accepter ce que les donateurs décident ? », questionne le chef de la diplomatie algérienne.

UA : L’Algérie critique l’exclusion du Polisario des réunions avec les partenaires internationaux... Jamais sans ma fille

L’Algérie tente une mobilisation des membres de l’Union africaine pour défendre la présence du Polisario aux réunions avec les partenaires internationaux, alors que la Chine, la Russie, l’Italie, l’Inde, la Corée du sud, les Etats-Unis et l'Arabie saoudite excluent le mouvement séparatiste de la liste de leurs invités.

La série d'exclusions du Polisario des réunions avec des partenaires internationaux de l’Union africaine, irrite l’Algérie. En témoigne, le discours de son ministre des Affaires étrangères, prononcé vendredi à Accra lors de la 45e session du conseil exécutif de l’organisation panafricaine. Ahmed Attaf a estimé que le modèle actuel en vigueur «porte préjudice à la crédibilité de notre organisation continentale, d'autant que ce réseau de partenariats ne cesse de s'étendre ces derniers temps sans que nous, en tant qu'Etats membres, n'ayons notre mot à dire».

Ahmed Attaf a critiqué «la volonté de certains de consacrer la politique d'exclusion, ou plutôt l'exclusion d'un membre fondateur de notre organisation en empêchant sa participation à la Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l'Afrique-TICAD», en référence au Maroc. L’Union africaine «a été créée pour rassembler et non pas pour exclure, pour unir et non pas diviser, et pour unifier les rangs des Etats et des peuples d'Afrique et non pas les morceler», a-t-il souligné.

L’Algérie ménage la Chine et la Russie et se focalise sur le Japon

L'exclusion du Polisario aux réunions de partenariat avec la Russie, la Chine, l’Italie, l’Inde, la Turquie, la Corée du sud ou encore les Etats-Unis.

Une exclusion qui fait vague et un discours dramatique à Accra

Le ministre algérien des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, n’a pas manqué de saisir l’occasion de la 45e session du conseil exécutif de l’UA à Accra pour exprimer son indignation et son mécontentement. Selon lui, l’exclusion du polisario nuit à la crédibilité de l’UA et trahit ses principes fondateurs. « L’Union africaine a été créée pour rassembler et non pas pour exclure, pour unir et non pas diviser, et pour unifier les rangs des États et des peuples d’Afrique et non pas les morceler », a-t-il martelé, visiblement agacé. Cependant, oubliant qu’Alger fait tout à fait ce qui est dit et non le contraire, la tirade omet de reconnaître que l’Algérie elle-même qui n’a jamais hésité à pratiquer l’exclusion quand cela servait ses intérêts géopolitiques.

Curieusement, le bonhomme titubant dans une diplomatie de chimère a omis de mentionner que le polisario avait été exclu des réunions de partenariat avec des puissances telles que la Chine, la Russie, l’Italie, l’Inde, la Turquie, la Corée du Sud et les États-Unis. Au lieu de cela, il s’est focalisé sur le Japon et la Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD), bien que le polisario ait participé à la précédente édition à Tunis évidemment, malgré les réticences et objections du Japon et du Maroc.

Une version démentie par un document officiel de la Mission du Japon auprès de l’UA

Pourtant, une correspondance officielle adressée, le 19 août 2022, par la Mission du Japon auprès de l’UA, à la Commission de l’UA, montre clairement que Tokyo n’a pas invité le front séparatiste.... Et pour quelques dollars de plus




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