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Talents d’Afrique: 6 réalisateurs africains bientôt sur Netflix

Talents d’Afrique: 6 réalisateurs africains bientôt sur Netflix

L’Unesco devient partenaire de Netflix pour découvrir de nouveaux cinéastes en Afrique subsaharienne

Dénicher les nouveaux talents parmi les jeunes réalisateurs d’Afrique subsaharienne, financer leurs projets et leur permettre de les diffuser sur Netflix en 2022, c’est le pari du partenariat entre la plateforme de streaming et l’Unesco. Un concours de court-métrage ouvert aux réalisateurs vivant sur le continent a été lancé jeudi 14 octobre 2021 le thème des contes populaires d’Afrique réinventés.

Des court-métrages de 6 réalisateurs africains bientôt sur NetflixSix jeunes réalisateurs
  1. mauritanien,

  2. nigérian,

  3. tanzanien,

  4. kényan,

  5. sud-africain

  6. et ougandais

ont remporté un concours de court métrage sur le thème des « contes populaires d’Afrique réinventés », lancé par l’Unesco et Netflix, et vont recevoir un budget pour créer leurs films qui seront diffusés sur la plateforme américaine.

Les réalisateurs:
  1. mauritanien Mohamed Echkouna,

  2. nigériane Korede Azeez,

  3. tanzanien Walter Mzengi,

  4. kényane Voline Ogutu, 

  5. sud-africaine Gcobisa Yako 

  6. et ougandais Loukman Ali 

ont été sélectionnés parmi « plusieurs milliers » de candidats, indique mardi dans un communiqué Ben Amadasun, responsable Afrique des contenus originaux et acquisitions de la plateforme américaine de vidéo à la demande.

« Il est évident que l’Afrique regorge de formidables et talentueux raconteurs d’histoires qui sont prêts à partager leurs visions multiples et à célébrer la culture et le patrimoine de l’Afrique« , a ajouté Ben Amadasun. Les six gagnants recevront 25 000 dollars à titre personnel et bénéficieront d’une formation et d’un encadrement par des professionnels de l’industrie.

Ils recevront en outre un budget de 75 000 dollars pour créer, filmer et produire leurs courts métrages qui seront diffusés sur Netflix cette année, précise dans un communiqué commun l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) et Netflix.

Netflix et les mentors veilleront à ce que toutes les personnes participant à la production soient équitablement rémunérées. Chacun des six lauréats recevra également 25 000 dollars.Contes populaires

Ces jeunes réalisateurs ont proposé des projets inspirés de grands contes populaires africains mais en les réinventant et dans plusieurs langues africaines (notamment en peul, swahili, luo, xhosa ou haoussa). La première de ces films sera « célébrée » au siège de l’Unesco en fin d’année, précise le communiqué.

« Rendre leurs films accessibles à un auditoire international fait partie de notre engagement à promouvoir la diversité culturelle à travers le monde (…) Les lauréats, et les participants dans leur ensemble, témoignent de la culture florissante, diverse et en constante évolution que l’Afrique subsaharienne a à offrir et que l’Unesco souhaite promouvoir« , a souligné de son côté Audrey Azoulay, directrice générale de l’Unesco.

Les participants au concours devaient notamment être âgés de 18 à 35 ans, vivre et être originaires d’un pays d’Afrique subsaharienne et avoir minimum deux ans (et maximum cinq ans) d’expérience professionnelle dans l’industrie audiovisuelle.

L’Unesco a publié un octobre dernier un rapport fruit de deux ans de travail, faisant pour la première fois un bilan de l’état et des défis de l’industrie cinématographique et audiovisuelle dans les 54 pays d’Afrique.

2 080 candidatures en plusieurs langues provenant de tout le continent. Les candidats sélectionnés constituent un groupe de créateurs africains dynamiques issus de 13 pays de la région. 21 cinéastes émergents ont participé à la phase suivante du concours 

Netflix et l’UNESCO avaient annoncé les 20 participants sélectionnés pour la suite du concours inédit «Contes populaires africains réinventés». La qualité des candidatures reçues a permis d’ajouter un candidat supplémentaire, ce qui porte à 21 le nombre de cinéastes sélectionnés. Les candidats ont été choisis, à l’issue d’un processus d’évaluation rigoureux au cours duquel un large éventail de professionnels de l’industrie du cinéma, originaires d’Afrique, ont minutieusement étudié plus de 2 080 candidatures en plusieurs langues provenant de tout le continent. Les candidats sélectionnés constituent un groupe de créateurs africains dynamiques issus de 13 pays de la région.

Liste des finalistes  était (par ordre alphabétique des pays):

  1. Gcobisa Yako (Afrique du Sud) ;

  2. Ndiyathemba Modibedi (Afrique du Sud) ;

  3. Mphonyana Mokokwe (Botswana) ;

  4. Ebot Tanyi (Cameroun) ;

  5. Anne Catherine Tchokonté (Cameroun) ;

  6. Venance Soro (Côte d’Ivoire) ;

  7. Nader Fakhry (Côte d’Ivoire) ;

  8. Noni Ireri (Kenya) ;

  9. Oprah Oyugi (Kenya) ;

  10. Voline Ogutu (Kenya) ;

  11. Volana Razafimanantsoa (Madagascar) ;

  12. Mohamed Echkouna (Mauritanie) ;

  13. Anita Abada (Nigéria) ;

  14. Akorede Azeez (Nigeria) ;

  15. Tongryang Pantu (Nigeria) ;

  16. Nosa Igbinedion (Nigéria);

  17. Loukman Ali (Ouganda) ;

  18. Machérie Ekwa-Bahango (République démocratique du Congo) ;

  19. Katya Aragão (Sao-Tomé-Et-Principe) ;

  20. Walt Mzengi (Tanzanie)

  21. et Samuel Kanyama (Zambie).

Ces 21 cinéastes émergents ont participé à la phase suivante du concours au cours de laquelle ils présenteront leurs projets à un jury de mentors. Parmi eux figurent Bongiwe Selane (Afrique du Sud), Leila Afua Djansi (Ghana), David Tosh Gitonga (Kenya), Femi Odugbemi (Nigéria), Jean-Luc Herbulot (République du Congo), ainsi que des représentants de Netflix et de l’UNESCO qui les guideront tout au long du processus. Le jury sélectionnera les six réalisateurs qui recevront une subvention de production de 75 000 dollars (par le biais d’une société de production locale) pour développer, tourner et assurer la post-production de leurs films.

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