Dans la nuit du 8 au 9 septembre, un tremblement de terre frappait la province marocaine d'Al-Haouz, au sud de Marrakech. Le dernier bilan fait état de près de 3 000 morts et plus de 5 600 blessés.
Sa Majesté le Roi Mohammed VI se rend au chevet des blessés et effectue un don de sang
Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L'assiste, S'est rendu, mardi après-midi, au Centre Hospitalier Universitaire "Mohammed VI" de Marrakech où le Souverain S'est enquis de l'état de santé des blessés, victimes du douloureux tremblement de terre survenu le vendredi 8 septembre et qui a occasionné d’importantes pertes humaines et matérielles dans plusieurs régions du Royaume.
Ainsi, Sa Majesté le Roi a visité le service de réanimation et celui d’hospitalisation des victimes du séisme où le Souverain S'est informé de l'état de santé des personnes blessées ainsi que des soins qui leur sont prodigués par les équipes médicales mobilisées à la suite de cette catastrophe naturelle d’ampleur. Cette initiative Royale d’un grand soutien moral aux blessés et à leurs familles vient conforter les différentes initiatives et mesures prises, conformément aux Hautes Instructions Royales, pour secourir, assister et accompagner les personnes affectées par le séisme d’Al-Haouz. A cette occasion, S.M. le Roi Mohammed VI a bien voulu faire don de Son sang, un geste fort qui témoigne également de la bienveillance Royale et exprime l’entière solidarité du Souverain et Sa totale compassion aux victimes et aux familles éplorées. La visite de Sa Majesté le Roi au CHU «Mohammed VI» traduit la Haute sollicitude dont le Souverain entoure les victimes du séisme d’Al-Haouz, et vient consacrer la symbiose qui existe entre Sa Majesté le Roi et Son peuple dans l'heur et le malheur et qui permet au Royaume du Maroc de gérer les crises du moment et d'entrevoir l'avenir avec enthousiasme et détermination.
La pleine solidarité des Marocains du monde à l’œuvre
Dès les premières heures du drame, nombreux étaient les Marocains du monde qui ont investi les réseaux sociaux pour s’enquérir de la situation de leurs familles et proches, se concerter et inviter à l'action solidaire et à la générosité pour venir en aide aux sinistrés.
Cette catastrophe a provoqué un élan de solidarité chez les Marocains. Beaucoup n’ont pas hésité à se rendre dans les hôpitaux pour donner du sang. D’autres s’organisent et apportent des vivres aux victimes.
La clé du succès marocain: Aujourd’hui, il y a beaucoup de monde qui cherchent a s’accaparer et s'en attribuer le mérite.
Le Maroc accepte l’aide de quatre pays, mais pas la France • FRANCE 24
Samira Sitaïl: "C'est très grave de dire que le Maroc refuse l'aide d'un pays"
Rappel: quand la coordination de l'aide est quasi inexistante... C'est le fiasco
Le "plan com" machiavélique de Macron
Trop d'aide tue l'aide
Alors que les offres affluent du monde entier, Rabat, qui n’a pas officiellement formulé de demande d’aide internationale, a accepté dimanche l’aide offerte par quatre pays « d’envoyer des équipes de recherche et sauvetage » : l’Espagne, la Grande-Bretagne, le Qatar et les Émirats arabes unis. Une décision prise « après avoir procédé à une évaluation minutieuse des besoins sur le terrain et en tenant compte du fait qu’une absence de coordination pourrait être contre-productive ». D’autres offres pourraient être acceptées à l’avenir « si les besoins devaient évoluer », indique le Maroc.
Pourtant, ce ne sont pas les seuls pays à avoir proposé leur aide au royaume. Les États-Unis, Israël, la Turquie, l'Algérie et la France se sont également portés volontaires. La France est prête à "intervenir" pour venir en aide au Maroc "à la seconde" où les autorités marocaines le demanderont, a ainsi déclaré le président français Emmanuel Macron.
Pas d’aide formellement sollicitée
Tout en remerciant tous les pays qui ont proposé l'envoi de secouristes, le ministère de l’Intérieur marocain affirme que le Maroc a accepté celle de quatre pays uniquement "après avoir procédé à une évaluation minutieuse des besoins sur le terrain et en tenant compte du fait qu'une absence de coordination pourrait être contre-productive". D'autres offres pourraient être acceptées à l'avenir "si les besoins devaient évoluer", précise le communiqué du ministère.
Dans un entretien au HuffPost, Ismaïl Hassouneh, secrétaire national du Secours populaire, une ONG de lutte contre la pauvreté, explique que “le gouvernement (du Maroc, NDLR) a besoin de temps pour s’organiser.” “Les trois premiers jours, il met en place ce que l’on appelle le “premier plan” avec notamment un bilan de la situation et des besoins, détaille-t-il. C’est seulement ensuite qu’il entre vraiment en contact avec l’aide étrangère.”
Normalement une aide se propose... elle ne s’impose pas et avec persistance...!
Une semaine après
Toutes les mesures ont été prises, conformément aux Hautes Instructions de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, pour mettre à l’abri les populations touchées par le tremblement de terre, qui a secoué plusieurs régions du Royaume, et les prémunir notamment en cas d’intempéries.
Ainsi, les tentes ont été installées au niveau de l’ensemble des villages touchés par le séisme, notamment dans la commune d’Adassil dans la province de Chichaoua, l’une des zones les plus touchées par cette catastrophe naturelle.
Grâce aux efforts de l’ensemble des intervenants, il a été procédé au relogement dans des tentes de tous les habitants, dont les maisons ont été complètement ou partiellement démolies par le séisme, ce qui leur permettrait de se prémunir aussi contre toute éventuelle intempérie, précise-t-on de mêmes sources.
La même dynamique de relogement a été constatée dans les autres villages et douars touchés par le tremblement de terre qui a fait, selon un dernier bilan officiel provisoire, 2.946 morts et 5.674 blessés.
Ces efforts ont été hautement salués par les bénéficiaires dont les maisons ont été détruites ou ont subi des fissures.
Dans des déclarations à la MAP, plusieurs habitants se sont félicités de la Haute sollicitude dont Sa Majesté le Roi Mohammed VI ne cesse d’entourer les citoyens en toutes circonstances.
Ils ont également exprimé leur satisfaction de la réponse forte, rapide et volontariste des autorités publiques pour assurer l’hébergement des populations affectées en vue de les protéger contre les conditions climatiques instables dans cette zone montagneuse.
L’accès aux villages et douars sinistrés est assuré grâce à la mobilisation exemplaire et continue des autorités locales, des Forces Armées Royales, de la Fondation Mohammed V pour la Solidarité, du Croissant Rouge Marocain, de la Gendarmerie Royale, des Forces Auxiliaires, des éléments de la Protection Civile et des autres intervenants.
Des efforts colossaux ont été engagés permettant, quelques heures seulement après le séisme, de parvenir à acheminer vivres et aides alimentaires aux populations sinistrées, par voies aérienne et terrestre.
L’expérience réussie du Maroc dans la lutte contre la Covid-19 mise en exergue à Kigali
Au Maroc, la propagation du nouveau Coronavirus a pu être maîtrisée. Le modèle de riposte marocain a ainsi été érigé en exemple hors des frontières du pays.
L’expérience réussie du Maroc en matière de lutte contre la Covid-19 a été mise en exergue lors de la 77ème session du Comité exécutif de l’Union parlementaire africaine (UPA), dont les travaux ont été lancés jeudi dans la capitale rwandaise, Kigali.
France, Portugal, Espagne, Italie, Allemagne, … Les masques «made in Morocco» pour se protéger du Coronavirus, sont en train d’être exportés partout dans le monde. En l’espace d’un peu plus de deux semaines (du 21 mai 2020 au 8 juin), ce sont plus de 18 millions d’unités qui ont été expédiées par 69 entreprises vers 11 pays répartis sur les quatre continents. Une véritable prouesse industrielle. Mais avant d’autoriser l’exportation de ce produit devenu vital, le Maroc a pris soin de se constituer un stock stratégique : 50 millions de masques non tissés, sortis des chaînes de production locale. Depuis, le Royaume est sur la liste des pays avec lesquels il entretenait jusque-là peu d’échanges commerciaux. Voici également que le Royaume est érigé en « exemple dans la lutte contre la pandémie du Coronavirus », qui a déjà fauché plus de 404.000 habitants de la planète (6% des 7,04 millions de cas déclarés). En France où l’on était confronté à un manque criant de masques de protection, par exemple, le Maroc s’est invité dans les débats politiques sur le Coronavirus. Dans l’hexagone comme ailleurs dans le monde, plusieurs médias dans le monde également, ont consacré, durant le mois d’avril, des articles traitant de l’approche adoptée par le Maroc pour faire face à la pandémie. Ils sont quasiment unanimes pour dire que le Maroc a mieux géré la crise sanitaire de la Covid-19 que la France prise seule, ou l’ensemble France, Italie et Espagne, pays industriels à hauts revenus, avec un système sanitaire performant.
Le Maroc, un modèle de gestion de la crise...la stratégie adoptée par les autorités pour combattre l'épidémie
Comment le Maroc a-t-il procédé pour affronter cette crise sanitaire ?
Des actions ont été très rapidement engagées pour minimiser la portée de la chaîne de contamination de l’épidémie : des "postes de commandement Coronavirus" ont été mis en place aux échelles territoriales appropriées pour assurer la veille et la coordination, avec les services sanitaires, de l’identification et de la localisation de l’épidémie. Cette initiative a été renforcée par un verrouillage des frontières, une interdiction des rassemblements, la fermeture des écoles, puis des mesures drastiques incitant à un confinement volontaire puis obligatoire.
Le ministère de la Santé a déployé une série d’actions pour élever son niveau de vigilance dans le suivi de la situation épidémiologique en temps réel. Il a ajusté son mode de fonctionnement par la mise en place d’un Comité technique et scientifique consultatif, dont l’une des missions est la définition d’un protocole de prise en charge des malades atteints de Covid-19.
Le 25 mars 2020 a été déployé un Fonds spécial pour la gestion de la pandémie de 10 milliards de dirhams (soit 934 millions d’euros).
Parallèlement, le 25 mars 2020 a été déployé un Fonds spécial pour la gestion de la pandémie de 10 milliards de dirhams (soit 934 millions d’euros). Doté initialement de ressources budgétaires, puis abondé par des contributions du privé et du public, le Fonds devait servir à financer des dépenses de mise à niveau du dispositif médical, à soutenir l’économie nationale pour faire face au choc, à préserver les emplois et à atténuer les répercussions sociales de la pandémie. Un Comité de veille interministériel a piloté le plan d’action sous ses volets économique et social.
Une indemnité mensuelle est octroyée jusqu’à fin juin 2020 au profit des salariés déclarés à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), en arrêt temporaire de travail, dans les entreprises en difficulté. Elle a concerné 132 000 entreprises sur les 216 000 affiliées à la Caisse, et près de 900 000 salariés. Ces derniers bénéficient également du report du remboursement des échéances des crédits de consommation et de logement. Des transferts monétaires ont été opérés en faveur de 2,3 millions de ménages affiliés au Régime d'assistance médicale, dont 38 % sont issus du milieu rural. Ces transferts ont été étendus aux actifs travaillant dans le secteur informel et qui ne bénéficient pas du régime d’Assistance, soit 2 millions de ménages. Ainsi, 4,3 millions de familles opérant dans le secteur informel bénéficieraient du soutien du fonds spécial Covid-19.
Le Comité de veille a pris un ensemble de mesures en faveur des entreprises touchées par cette pandémie, notamment les TPE, les PME et les professions libérales. Il a consenti des reports de remboursement d’échéances des crédits bancaires et de crédits leasings (310 000 demandes), accordé des garanties de crédit au profit des entreprises dont la trésorerie s'est détériorée (9 000 prêts). D’autres mesures ont participé à alléger les contraintes financières des entreprises : report du dépôt des déclarations fiscales, suspension des contrôles fiscaux, exonération de l'impôt, assouplissements des paiements de pénalités de retard sur les marchés publics, prêts sans intérêts au profit des auto-entrepreneurs. Le Comité de veille a également mis en place plusieurs mesures pour faciliter le financement de l’économie par le système bancaire et répondre aux besoins en liquidité des entreprises. Les banques ont été invitées à surseoir au provisionnement des crédits qui feront l’objet d’un moratoire et à utiliser les coussins de liquidité après un relâchement des ratios prudentiels.
Le tremblement de terre d'Al Haouz - sous la loupe des médias internationaux
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