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[Sud-Algérien]: la bombe à retardement, Tinzaouatine, Djanet, Hassi Messaoud …

[Sud-Algérien] la bombe à retardement, Tinzaouatine, Djanet, Hassi Messaoud …


[Sud-Algérien] « Nous sommes pauvres, malades, nous ne voulons pas d’hôpitaux de logements, du travail, de l’argent, nous voulons seulement qu’ils ferment leurs puits et qu’ils partent ! » [Sud-Algérien]: Aujourd’hui, Alger est toujours aux mains des mêmes spécimens avec la cervelle en moins. La malédiction est donc à son apogée. Avec tout l’argent généré par le sous-sol saharien, il y avait de quoi faire la fortune de tous les Deys allongés sur leur divan en réservant quelques miettes pour vaincre l’hostilité du désert et préserver l’hospitalité de ses habitants. À défaut d’en faire un paradis, les vampires ont multiplié des enfers à ciel ouvert avant même l’existence du gaz de schiste. Au moindre soupir, ils exhibent illico la « main étrangère »


Tinzaouatine

Située à l’extrême sud de l’Algérie, Tinzaouatine, la commune frontalière avec le Mali, à plus de 500 km au sud-ouest du chef-lieu de la wilaya de Tamanrasset, a été le théâtre de violents affrontements entre des jeunes de cette ville et les gardes frontières. Un homme est d’ailleurs décédé par une balle lors de la manifestation qui a viré à l’émeute.

Les tirs de de gardes frontières ont blessé trois citoyens et causé la mort d’un autre parmi les jeunes, selon le témoignage d’un notable de la région.

Sur les nombreuses images et vidéos partagées sur les réseaux sociaux, on peut constater la violence des affrontements. Sur certaines images, on peut même voir des citoyens touchés par balles et sur une vidéo, on peut voir un homme gésir par terre.

Sur les réseaux sociaux, les internautes ont exprimé leur soutien aux citoyens de Tinzaouatine en accusant l’armée de bavure et de tirer à balles réelles sur des manifestants désarmés.



La wilaya de Djanet

La wilaya de Djanet est une wilaya algérienne créée en 2019, auparavant, une wilaya déléguée créée en 2015. Elle est située dans le sud de l’Algérie.

Ça se passe a Djanet !!!! Même pas le minimum d’une infrastructure !!! Photo de l’annexe administrative de la Commune Djanet.

L’agence Air Algérie de Djanet

Inondations à Djanet

Hassi Messaoud

Le gisement d’Hassi Messaoud, situé dans le bassin de Berkine, est le plus grand gisement de pétrole en Algérie et de tout le continent africain. Il fut découvert la même année que le gisement de gaz d’Hassi R’Mel, son équivalent pour le gaz (principal gisement de gaz d’Afrique).

Hassi Messaoud est une commune algérienne de la wilaya d’Ouargla, située à 86 km au sud-est d’Ouargla; à 172 km au sud de Touggourt et à 800 km au sud-est de la capitale Alger. L’économie de la ville est largement tournée vers l’exploitation de son gisement de pétrole.

Hassi Messaoud ou la misère au cœur de la richesse

Si cette ville s’est enrichie du pétrole qu’elle entasse et exploite depuis des décennies, ses habitants, en revanche, se sont appauvris. Hassi engrange des milliards de dollars, alors que sa progéniture guette toujours le moindre dinar qui lui garantira une ration alimentaire quotidienne… Reportage sur la face cachée d’une cité tout en paradoxes.

“Nous vivons à Hassi ‘Maskhout’” (Hassi le maudit) !

L’image est saisissante, l’extravagance l’est autant ! Ce contraste qui a pris des allures de paradoxe s’empare de la ville de Hassi depuis plusieurs décennies. Une ville riche aux enfants pauvres ! Deux catégories de citoyens y cohabitent. L’une s’offre le mode bling-bling, propre à la mégalomanie des  richissimes occidentaux. On peut l’observer  parmi les expatriés et les coopérants qui mènent une vie à l’occidentale avec toutes ses folies dissipatrices. L’autre a droit à l’impécuniosité.

En 1978, l’Exterminator a contaminé les réserves d’eau de l’une des plus grandes et des plus fertiles oasis du Sud, Ouargla, avec l’effondrement de son puits pétrolier bien conventionnel. Des hydrologues du monde entier ont été sollicités en vain. D’après ceux de l’Unesco, ce désastre écologique menace la nappe profonde, une réserve vitale pour l’Algérie et les pays voisins. Avec ce genre de calamités, cratères et radiations, plus ça dure plus ça s’empire et moins on en parle. En 1998, « forcés » d’en parler Total a déclaré « C’est de l’histoire ancienne » et Sonatrach par la voix de son directeur adjoint de la communication a conclu : « Je ne suis pas autorisé à parler au nom de la Sonatrach, mais quand la Sonatrach estimera opportun de réagir, la Sonatrach réagira… » Traduction : Sonatrah s’appartient et possède l’Algérie, ses puits et ses serfs. Sur Google on peut lire que la Banque mondiale avait voulu s’engager, mais a refusé de verser l’argent directement à la Sonatrach craignant son détournement. Que dire de plus sur la réputation sulfureuse et toxique de l’Unique l’Omniprésente Compagnie. Contrairement aux monarchies arabes, dans son dictionnaire maison, le pot-de-vin à deux chiffres n’a rien à voir avec la part du butin réservé à l’émir. « Pourquoi In Salah ne serait pas comme Dubaï, avec une forêt de gratte-ciel alors qu’elle fournit le pays en gaz ? Pourquoi nos routes sont-elles défoncées, les délestages en plein été ? Pourquoi notre eau, l’eau que nous buvons est salée à nous rendre hypertendus ? Pourquoi In Salah ne ressemble pas aux grandes villes pétrolières de par le monde ? Pourquoi notre hôpital n’a pas de spécialistes ? Pourquoi nos femmes meurent pendant le trajet vers Adrar ? Pourquoi y a-t-il un cimetière à Adrar réservé aux gens de In Salah qui meurent dans les hôpitaux de la ville ?… » [El Watan, 10 février 2015] Dans ces amères interrogations de l’enseignant-photographe du Collectif, beaucoup d’Algériens se reconnaîtront avec résignation et soulagement. Quand on a commencé à exploiter le gaz de la bourgade maudite dans les années 50, Dubaï n’était qu’un bourg de pêcheurs de perles ignoré du monde, d’après Wikipédia. Il est devenu l’un des principaux pôles mondiaux des affaires, du tourisme de luxe, du sport, du commerce… Le «génie» de la Compagnie nationale c’est d’avoir initié les pots-de-vin à deux chiffres qui tuent illico les affaires dans l’œil sans perte ni tracas. Pour « cuire » le festin, on a démoli la maison (version Ibn Khadoun) et pris la précaution d’éliminer les témoins sous les ruines. Pas besoin de faire la liste de ce que le deuxième chiffre du pot-de-vin coûte à la masse. La camelote, l’arnaque, le vol, la mauvaise foi, les mirages du navire rempli de gravats, des Japonais qui ne savent plus construire des autoroutes, ces accidents causés à 80 % par des voitures neuves … la pollution omniprésente, le cancer incurable, le terrorisme chronique, l’oxygène des poubelles et les produits ratés que la Chine au lieu de jeter, envoie au port d’Alger pour les recycler dans les poumons et les estomacs des bougnoules. Sans oublier les sempiternels classements internationaux en compagnie du trio Soudan-Somalie-Yémen.

C’est ainsi que la mission colonisatrice Foureau-Lamy est partie à l’assaut d’In Salah il y a plus d’un siècle après l’effondrement du repaire des pirates, la Régence, plusieurs décennies plus tôt.

Ferhat Abbas rappelle [Ferhat Abbas, Une autre Algérie (Benjamin Stora-Zakya Daoud)] : «Un vieux Kabyle qui faisait grief à Amirouche de la triste « nuit rouge » de la Soummam : «Nous avons raison de châtier les traîtres, répondit Amirouche. Dieu est avec nous.» Et le vieillard de répliquer: «Si tu continues dans cette voie, il ne restera en Algérie que toi et Dieu. »

Parlant du désastre de la forêt amazonienne, un vieil indien a murmuré à un journaliste : «Quand ils arracheront le dernier arbre, ils se rendront compte qu’ils ne peuvent pas manger l’argent.»

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