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Sexes, notes and university ! Le Troc inadmissible… By Karima Kaddouri©®

Sexes, notes and university ! Le Troc inadmissible… By Karima Kaddouri©®

Des scandales, des bavures aux séquelles physiques et psychologiques sans noms !

Je suis toujours altérée par une complaisance fataliste et constante, lorsqu’il s’agit de justifier une éducation à deux vitesses, un accès à l’éducation, tous deux revus à la baisse depuis des décennies.

Il ne s’agit nullement de mon ressenti ou même l’envi, comme de nombreux pollueurs de l’esprit, de dresser un tableau noir pour lequel il leurs semble opportun de s’isoler, de s’extraire des causes et des maillons de l’éducation qui s’est échoué progressivement dans des eaux sales et troubles.

Le constat et les chiffres en sont une preuve non calquée sur un ressenti mais bien une triste photographie de l’éducation, et les décalages socio-économiques et culturels au Maroc.

Les transitions «du Maroc» ne peuvent se passer de la transition de l’éducation !

J’entends ce phrasé «tout prêt», dans les constats d’études, qui se pérennisent depuis des décennies, les générations se succédant.

La transition pour une éducation et une formation de qualité, absorbant une population large, n’ont pas bougé d’un « IOTA ».

On assiste essentiellement à un phénomène de dégradation, au fur et à mesure du temps :

Les zones sinistrées, restant sinistrées, les jeunes filles en décalages scolaires ou abandonnant la scolarité s’est vu en hausse ces dix dernières années, les jeunes abandonnant le choix des études en expliquant qu’il y a peu de perspectives… tous ces aspects visibles et quantifiables sont ainsi en forte progression .

(cf mon article sur indice d’apprentissage en forte baisse et très bas, en comparaison avec les appréciations de classification en matière d’indice d’alphabétisation et d’apprentissage).

Nous aurons bien évidemment les challengers heureux qui nous expliqueront que le niveau au Maroc est très élevé et que les diplômants sont en hausse voir, très présents sur le podium des majors étudiants à l’international.

Oui mais, oui mais !!!

Cela n’exclut nullement que nous avons au moins 60 % de la jeunesse qui est sclérosées par l’aspect financier, par l’aspect culturel, par l’aspect éloignement des centre d’études etc..

Il s’agit ici encore, bien plus qu’un effet d’image à l’international, une réalité spacio-économique qui nous demande bien plus  à réfléchir sur des solutions, car  nous sommes face à une population «semi-éduquée» (au sens propre éducation et savoir du terme) qui n’a pas le niveau d’apprentissage, et qui nous renvoie à une critique plus constructive car nous sommes bien face à  un résultat de challenge mitigé, compromettant  fortement nos ambitions d’évolutions.

Les comportements associes à ce monde nouveau de la communication dépassent  fortement le sentiment du possible et simple accès aux simples réseaux sociaux.

L’accès aux diplômes laisse un goût amer dans une actualité où les notes font l’objet «d’un troc par des professeurs contre des faveurs  sexuelles» !

Ce triste tableau de l’actualité dans l’apparat de l’éducation, s’ajoute aux difficultés de l’enseignement et nous fait réfléchir profondément car cette actualité aux résonnances musicales inconfortables pour tout le monde et immonde nous rattrapent dans nos déséquilibres socio-économiques, voire sociétales.

Les décennies écoulées, les transitions économiques disparates et diffuses, une Éducation à double vitesse, une absence de confiance ont -ils favorisés les dérapages de nos universitaires, profitant de la détresse des jeunes filles et très certainement de nombreux jeunes gens murés dans le silence.

Est-ce un problème sociétal et propre à l’Éducation ! Le compromis d’associer les notes diplômantes à un échange sexuel est aussi un triste dilemme, qui s’avère ne pas être un choix, mais bien un abus de faiblesse dans un contexte social et culturel contraignant et complexe !

Pour plaider ce dossier lourd et conséquent, des notes contre sexe, l’avocate, Maitre Meriem Jamal Idrissi, titrera ces horribles pratiques à l’université :
«Les notes sexuellement transmissibles, Un pur crime de traite d’êtres humains» 

Alors il faut s’interroger sur l’appareil de fond qui permet aux professeurs d’université de troquer les notes contre échanges sexuels !

Faut-il se rassurer en faisant un parallèle avec des affaires similaires en France ou en pays dits de cultures développés !

Je dirai que ces affaires ignobles au Maroc, à l’université, grandes écoles, Settat, Oujda, ENG, Tanger, ESRFT… sont des délits qui font surface dans un contexte où la parole se libère enfin, et  où, on ose enfin briser une «Omerta».

Et nous devons agir non pas pour l’exemple mais pour rendre les valorisations des études pour notre société d’aujourd’hui qui sera notre société de demain.

Le silence de l’apparat du système global de l’éducation prend ici encore tout son sens ! (cf article sur le silence a-t-il un sens ?)

On nous parle de démission, de sanction disciplinaire ! C’est un scandale de penser qu’une simple sanction est « de bon aloi », pour corriger des copies disciplinaires de ces professeurs, indigne de la profession de professer !

  1. Qu’en est-il de la valeur de la parole libérée, qu’en est-il de toutes ces jeunes filles, de ces jeunes hommes, qui ont pour un certain nombre d’entre eux, dû abandonner les études par les pressions de ces énergumènes, dont la vocation est à priori autre que l’enseignement, autre que de transmettre les valeurs de méritocratie par l’apprentissage…

  2. Quelle est la valeur des diplômes déjà octroyés à de nombreuses jeunes filles, ou jeunes hommes, la question risque d’être problématique dans l’esprit de chacun.

Ce n’est pas une erreur passagère mais bien une série de délits cumulés et réitérés aisément dans un contexte « facilitateurs » pour ce genre de pratique.

Il ne s’agit pas, ici encore de se faire des amis ou des ennemis de bien-pensants, mais bien de réfléchir à ces délits graves dans l’espace éducation particulièrement.

Les réelles questions sociales, culturelles et économiques nous laissent penser que ces professeurs pouvaient utiliser et instaurer un ascendant psychologique sur ces jeunes gens pour les traiter comme des accessoires à leurs fantasmes personnels, et au nom de l’éducation à laquelle ils appartiennent.

Ce fléau peut aisément s’apparenter comme une perversion narcissique dangereuse pour notre considération de l’éducation, et de notre positionnement du curseur sociétal de l’exemple !

Les comportements vils de ces grands manitous professorats, incontrôlées et incontrôlables nous laissent penser qu’ils ont pu agir dans le temps, impunément de la sorte, dont la seule limite a été ces dénonciations les libérant des chaînes de ces pendants de l’éducation à éradiquer de toute urgence.

Il faut évidemment rappeler que la fragilité de ces jeunes gens est une conséquence de la charge mentale, liée aux lourds sacrifices financiers, parentaux, ou autre …pour pouvoir accéder aux études et aux fameux sésames des diplômes dont les longs chemins laborieux ont été aussi grandement ponctués par ces atrocités, ces bavures physiques et psychologiques.

Minimiser les agissements de ces associations de malfaiteurs, malfaiteurs des esprits et des corps, c’est aussi penser qu’on a une idée bien diminuée de la cherté de notre jeunesse et de nos générations futures pour une société qui se veut engageante, par des parcours économiques sans fautes, engagés par le Maroc.

Nous marocains devons activement défendre, les droits de notre jeunesse à une éducation sans faille, pour une génération future sans faille. By Karima Kaddouri©®

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