Sauvegarde du patrimoine national : les services douaniers mettent la main sur un lot de pièces interdites à l’exportation.
Le 14 janvier 2021, des éléments douaniers de la Direction Régionale de Casablanca-Settat ont réussi à mettre en échec une tentative d’exportation illicite de près de 200 kg de pièces géologiques prohibées à l’exportation.
Ce butin a été découvert lors d’une opération de contrôle effectuée dans un magasin et aire de dédouanement relevant de la Direction des MEAD de Casablanca. Il était soigneusement dissimulé parmi des colis, contenant notamment des ouvrages en pierre, légalement déclarés.
La nature des articles présentés à l’exportation ayant suscité le doute du service douanier, quant à leur valeur marchande et historique, la marchandise a été soumise à l’expertise des services compétents en l’occurrence ceux du Ministère de l’Energie, des Mines et de l’Environnement. Les objets saisis se sont avérés être des pièces interdites à l’exportation constituées de dents non travaillées et d’ossements relatifs à des mâchoires, vertèbres, côtes et fémurs de vertébrés faisant partie du patrimoine géologique national.
Bien qu’en période de pandémie, la mobilisation des douaniers demeure entière pour contribuer à la sauvegarde du patrimoine national en luttant contre le trafic des objets et articles d’arts ou d’antiquité faisant partie du patrimoine culturel, historique, géologique ou archéologique du Maroc.
Le patrimoine culturel se définit comme l’ensemble des biens, matériels ou immatériels, ayant une importance artistique et/ou historique certaine, et qui appartiennent soit à une entité privée, soit à une entité publique; cet ensemble de biens culturels est généralement préservé, restauré, sauvegardé et montré au public, soit de façon exceptionnelle (comme les Journées du patrimoine ), soit de façon régulière (musée, etc.). Le patrimoine fait appel à l’idée d’un héritage légué par les générations qui nous ont précédés, et que nous devons transmettre intact ou augmenté aux générations futures, ainsi qu’à la nécessité de constituer un patrimoine pour demain. On dépasse donc largement la simple propriété personnelle (droit d’user « et d’abuser » selon le droit romain). Il relève du bien public et du bien commun.
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