Une étudiante américaine a frôlé la mort après avoir été infectée par un champignon qui lui a notamment mangé le bras… Les détails
Carolina Bowen est une jeune Américaine, de Caroline du Sud souffrant du diabète de type 1. Comme le rapporte la presse britannique, cette étudiante a failli perdre la vie en contractant un champignon habituellement retrouvé dans les matières fécales. Le champignon est entré dans son corps via sa pompe à insuline qui était mal nettoyée. Le champignon omniprésent l’a conduite à un choc septique, la défaillance de plusieurs organes et une fasciite nécrosante¹ .
Le major de sociologie du College of Charleston insiste sur le fait que l’infection était de sa faute, pour ne pas avoir nettoyé correctement sa pompe, par opposition à un problème lié à la pompe.
À l’hôpital, les médecins ont cru que Carolina ne s’en sortirait jamais. Placée dans le coma durant un mois entier, elle a subi cinq interventions chirurgicales. « Les médecins m’ont dit que je suis le seul survivant vivant de cette infection fongique aux États-Unis à ne pas avoir à subir d’amputation« , explique l’étudiante.
Son bras, nécrosé, a finalement été sauvé par les chirurgiens qui pensaient dans un premier temps que l’amputation était inévitable. Ces derniers ont cependant dû couper des nerfs au niveau de son aisselle, de son épaule, et de son coude, ce qui a entraîné une perte de mobilité au niveau de cet organe.
Un nouveau regard sur la vie
Carolina est étudiante en sociologie (SWNY)
Aujourd’hui, plus d’un an après les opérations, Carolina garde peu de séquelles de son expérience. Ces reins, fortement touchés, sont guéris, et son appareil respiratoire est de nouveau fonctionnel. Sa seule séquelle visible se trouve au niveau de son bras, Carolina ayant refusé une greffe de peu pour laisser sa peau guérir par elle-même.
¹fasciite nécrosante:
La fasciite nécrosante est une infection rare de la peau et des tissus sous-cutanés profonds, se propageant le long des fascia et du tissu adipeux, surtout causée par le streptocoque du groupe A (Streptococcus pyogenes) mais également par d’autres bactéries telles que Vibrio vulnificus, Clostridium perfringens ou Bacteroides fragilis. Ces bactéries sont également appelées « bactéries mangeuses de chair », mais cette appellation est trompeuse. En réalité, ces bactéries ne se nourrissent pas de la chair, mais libèrent des toxines, mortelles pour les cellules, ou, qui par leurs effets sur le système immunitaire, conduisent à la production de radicaux libres
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