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Sahel: L’algérie ce cancer métastatique qui gangrène l'Afrique... Et plus précisément pourquoi... Kidal? [Part2]

Sortie du représentant permanent de l’algérie auprès des Nations-Unies: le Mali ne cédera pas à la provocation algérienne (Maliweb)

Dans un contexte de tensions croissantes entre le Mali et l’algérie, les récentes déclarations du représentant permanent de l’Algérie auprès des Nations Unies, l’ambassadeur Amar Bendjama, ont déclenché une vive réaction de la part de Bamako. Lors d’une séance consacrée au 75e anniversaire de la Convention de Genève, Bendjama a accusé le Mali de violations des droits humains en lien avec l’utilisation de forces paramilitaires.

Ces remarques ont été perçues comme une provocation par les autorités maliennes, qui dénoncent l’hypocrisie de l’algérie, l’accusant d’être à l’origine de nombreux maux qui affligent la région sahélienne. .

L’algérie doit balayer devant sa case

Quelle leçon de droit de l’homme l’algérie peut-elle se farder pour incommoder notre pays. Dans le Rapport 2023 de Human Right Watch on apprend ceci sur l’algérie :

‘’Les autorités algériennes ont intensifié leur répression des libertés d’expression, de la presse, d’association, de réunion et de circulation, dans le cadre de leurs efforts persistants pour écraser toute contestation organisée.

Elles ont dissous d’importantes organisations de la société civile, suspendu des partis politiques d’opposition et des médias indépendants et continué de recourir à une législation restrictive pour poursuivre en justice des défenseurs des droits humains, des militants, des journalistes et des avocats, notamment sur la base de chefs d’accusation douteux de terrorisme et de réception de fonds dans le but de porter atteinte à la sécurité de l’État, poussant certains d’entre eux à partir en exil.

Entre mars et avril, les autorités ont également adopté une nouvelle législation qui renforce le contrôle des autorités sur les médias et une nouvelle loi sur les syndicats qui pourrait limiter davantage la capacité des travailleurs à s’organiser librement…’’

Invité à prendre la parole lundi 26 août 2024, lors de la séance consacrée au 75è anniversaire de l’adoption de la Convention de Genève, le représentant permanent de l’Algérie auprès des Nations-Unies, l’ambassadeur Amar Bendjama a, avec mépris envers notre pays, appelé à la nécessité de mettre un terme aux violations commises par les "armées privées qui sont louées par certains États et qui ne sont redevables d’aucun compte".

Le diplomate algérien se désole que ceux qui avec leurs manettes ont ordonné le drone à bombarder "20 civils maliens" ne soient comptables devant personne. Pour lui, quelque chose doit être fait "au niveau du Conseil de sécurité, au niveau de l’Assemblée générale, pour essayer de trouver une formulation qui puisse intégrer l’action de ces acteurs non étatiques ; mais aussi la punition de ces acteurs non étatiques pour ce qu’ils font à l’encontre du droit international humanitaire et du droit international tout court". Estimant enfoncer le clou, du haut de cette tribune des Nations-Unies, il lance "un message la responsabilisation, la remise des comptes pour tous ceux qui contreviennent au principe du droit international humanitaire".

Très belle et pieuse manifestation d’état d’âme s’il ne venait de l’autre côté de la frontière.
Notre malheur vient de vous

De notre avis, ce discours devrait venir de tout le monde sauf de l’algérie. Parce qu’elle est, en tout point, l’antithèse de ce représente notre voisin, devenu méconnaissable, qui feint d’oublier que tous les malheurs que notre nation a subis proviennent d’un groupe armé non étatique algérien, créé par l’algérie, composé d’algérien, financé par l’algérie, et renvoyé au nord de notre pays par l’algérie.

Il s’agit du Groupe salafiste pour la prédication et le coran qui est devenu Al Qaïda au Maghreb islamique, puis l’État Islamique au Grand Sahara.

Depuis quand l’algérie se soucie du respect des droits de l’homme et du droit international humanitaire, dans ses frontières, à plus forte raison dans notre pays qu’elle doit se résoudre définitivement à arrêter de considérer comme un "bonus" au Sud ?

En tout cas, on ne peut pas être héritière de Ahmed Ben Bella et fouler aux pieds l’intangibilité des frontières, la non immixtion dans les affaires intérieures des autres pays, le respect de la souveraineté des nations, surtout celle du Mali grâce auquel il a pu mener et terminer sa lutte pour l’indépendance.

Des "Armées privées louées par certains États"

Cicéron a tort quand il pensait qu’il fallait supprimer de toute notre vie l’hypocrisie et la simulation. Car, en diplomatie plus qu’ailleurs, "l’hypocrisie est l’hommage que la vérité paie à l’erreur" (George Bernard Shaw).

Pour peu, on aurait succombé au discours mensonger du sexagénaire. Qui plus que l’algérie a loué et continue de louer les services des armées privées, des acteurs non étatiques ?

Laissons à la conscience, pardon à la mémoire algérienne et l’Histoire, de dire et de juger de toute l’histoire infectée du Polisario. Intéressons-nous uniquement aux balivernes du représentant permanent de l’algérie auprès des Nations-Unies, Amir Bendjama.

En liant le bombardement de "20 civils maliens", aux ‘"armées privées" et ‘"acteurs non étatiques", le diplomate ne fait-il pas référence maladroitement aux deux petites frappes de précisions des FAMa qui ont visé ce dimanche 25 août 2024 des objectifs terroristes auteurs de plusieurs exactions et abus sur les populations civiles.

Le diplomate algérien reprend le narratif des terroristes du CSP, relatif au prétendu "projet d’épuration ethnique ciblée" (brandie chaque fois qu’ils sont en difficulté) perpétré par "l’Armée de la junte Malienne et les mercenaires Russes du groupe Wagner… à Tinzawatene, à quelques mètres du territoire Algérien" et au fantaisiste bilan de "21 civils tués, dont 11 enfants et le gérant de la pharmacie, des dizaines des blessés et des dégâts matériels énormes".

Est-ce c’est parce que ceux qui sont accueillis à bras ouverts, hébergés, nourris, formés et armés sur son sol contre l’intégrité territoriale du Mali, sont aujourd’hui en difficultés, au regard des succès opérationnels de notre armée, depuis la traite embuscade dont elle n’est pas étrangère, que l’Algérie monte sur ses grands chevaux et ajoute l’épouvantail Wagner, comme si elle ne connaissait les Russes, ni d’Eve ni d’Adam. Quelle hypocrisie diplomatique?

Dans un excellent article de Sahel intelligence, consultable sur le net, intitulé "Afrique : Les raisons du soutien financier de l’Algérie à Wagner" paru le 26 juillet 2023 et de Frédéric Powelton, on a un aperçu des solides liens entre Wagner et l’État algérien :

"Le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, avait pris la décision d’allouer un milliard de dollars à l’Agence algérienne de coopération internationale pour la solidarité et le développement, dans le but de financer des projets de développement dans les pays africains.

Cependant, l’attribution de ce fonds est soumise à certaines exigences, parmi lesquelles le soutien à Wagner. Cette obligation a suscité des désaccords au sein du gouvernement avec le général Saïd Chengriha, chef de l’armée nationale populaire, entraînant le renvoi du ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, qui s’opposait à toute implication avec Wagner.

Pour comprendre les raisons qui poussent l’algérie à financer Wagner, il est essentiel d’analyser les facteurs politiques, économiques et sécuritaires qui entrent en jeu.

L’une des principales raisons pour lesquelles alger a décidé de financer Wagner est liée à ses intérêts géopolitiques. Le régime algérien voit Wagner comme un moyen de renforcer son influence dans la région, en utilisant cette force militaire privée pour protéger ses intérêts économiques et politiques.

En soutenant Wagner, l’algérie cherche à étendre sa sphère d’influence tout en consolidant sa position dans des conflits régionaux, notamment au Mali et dans les pays du Sahel.

… l’algérie finance Wagner pour protéger ses infrastructures et installations clés. En échange du soutien de Wagner, le pouvoir algérien offre des accords commerciaux avantageux à la Russie.

En outre, le régime algérien utilise cette force paramilitaire pour intimider et réprimer les manifestations et les mouvements de contestation internes, ce qui renforce le pouvoir en place’’.

Au regard de ce qui précède, force est de constater que Wagner n’est pas consubstantiel qu’au Mali, au Niger, au Burkina. Elle est une réalité qui s’impose à l’algérie qui travaille avec Wagner depuis bien longtemps.

"L’algérie accusée de faciliter le déploiement des forces russes au Mali" sources nigériennes

Selon le Canard Enchaîné, citant une source proche du président nigérien, l’algérie aurait facilité l’acheminement de troupes du groupe Wagner au Mali. Une information qui vient corroborer d’autres sources quant à l’implication d’alger dans le déploiement des milices Wagner dans ce pays.

L'algérie a-t-elle joué un rôle dans la venue du groupe Wagner au Mali?

C’est ce que croit savoir l’hebdomadaire français le Canard Enchaîné dans sa livraison du mercredi 2 février dans un article intitulé «Les anti-français se renforcent au Sahel».

«Aujourd’hui, ils (les dirigeants algériens, ndlr) prennent leurs distances avec eux (le gouvernement malien), mais ils ont joué un rôle dans la venue du groupe Wagner au Mali. Ils ont ouvert leur espace aérien aux avions russes acheminant des mercenaires et du matériel venu de Libye. Nous avons les numéros d’immatriculation des appareils utilisés», affirme en privé un proche de Mohamed Bazoum, le président du Niger.

Ce responsable vient ainsi confirmer les affirmations d’autres sources, dont certaines ont été relayées par des médias algériens. Ainsi, le site d’information algérie Part avait annoncé en début janvier dernier que «plusieurs dizaines de mercenaires russes du groupe Wagner, la fameuse société militaire privée russe, ont transité par l’Algérie pour rejoindre le Mali», citant des sources sécuritaires algériennes et expliquant qu’«il s’agit de paramilitaires russes qui étaient déployés sur le territoire libyen».

Concernant le transport des troupes de la société Wagner, algérie Part explique que «plusieurs avions militaires russes ont survolé récemment le territoire algérien pour rejoindre ensuite Bamako», soulignant qu’«un Tupolev TU-154M appartenant à la flotte militaire de l’armée de l’air russe a traversé le ciel algérien pour rejoindre Bamako. Or, cet appareil avait décollé depuis la Syrie avant d’observer une halte en Libye pour ensuite rallier le Mali».

L’algérie participerait également au financement d’une partie de l’opération d’implantation des forces paramilitaires russes. Il faut dire que les premières opérations de déploiement se sont déroulées au moment où les relations entre alger et Paris étaient exécrables.

Amar Bendjama, du placard à l’ONU

Ancien ambassadeur brutalement relevé de ses fonctions en 2016 après un coup de sang de Saïd Bouteflika, ce diplomate de carrière a été nommé représentant de l’algérie à l’ONU pour défendre, entre autres, l'entité fantoche du "polisario".

Âgé de 72 ans, ce natif de Skikda (dans l’Est) a fait une longue carrière dans la diplomatie. .

Bendjama a rejoint le ministère des Affaires étrangères en 1975, où il gravira les échelons avant de devenir ambassadeur à Addis-Abeba et à Londres, après son passage à la mission de l’ONU à New York. La période qui l’a sans doute le plus marqué est celle durant laquelle il fut le collaborateur direct d’Ahmed Attaf en tant que secrétaire général du ministère des Affaires étrangères, entre 1996 et 2000.

L'entité fantoche du "polisario" : une priorité

La confiance, l’amitié et la complicité qui lient les deux hommes depuis les bancs de l’ENA ont beaucoup pesé dans sa nomination à New York. « Ahmed Attaf veut exercer une autorité directe sur les grands postes diplomatiques, avance un proche. Le dossier du Sahara occidental est à cet égard une priorité. »

C’est peu dire que la question sahraouie est une priorité de la diplomatie algérienne. Elle l’est encore davantage depuis la rupture des relations avec le Maroc, en août 2021. Le président Abdelmadjid Tebboune ne manque d’ailleurs jamais l’occasion, à chacune de ses apparitions médiatiques, de réaffirmer le soutien indéfectible de son pays à la « cause sahraouie » et de défendre l’option du référendum sous l’égide des Nations unies comme unique solution pour régler ce conflit qui dure depuis quarante-huit ans.

Au sein de la mission permanente de l’ONU, à New York, Amar Bendjama aura donc pour principale mission de défendre ce dossier et devra croiser le fer avec son homologue marocain, Omar Hilale, dont chaque sortie médiatique a le don d’ulcérer les dirigeants algériens.

Le gouvernement malien avait annoncé la «fin, avec effet immédiat», de l'important accord d'alger signé en 2015 avec les groupes indépendantistes du nord du pays, longtemps considéré comme essentiel pour stabiliser le pays.

La région de Kidal est la huitième région administrative du Mali depuis mars 2012. Elle s’étend sur 260 000 km2. Sa capitale est la ville de Kidal. Elle recouvre principalement le massif de l'Adrar des Ifoghas.

  • L’expansionnisme algérien;

  • Le plan machiavélique de l’Algérie au Mali;

  • Pourquoi le "pouvoir" algérien parle trop de kidal?;

  • Pourquoi Tebboune sollicite l’aide afin de « consolider » l’accord d’Alger sur le Mali;

  • «L’accord d’Alger, un accord mort-né...?»

  • Reprise des hostilités?...

Voilà les questions auxquelles nous allons tenter de répondre dans la suite de cet article.

⛔Début février, Amadou Albert Maïga, un membre du Conseil national de la transition (CNT) qui tient lieu d’organe législatif, déclarait que l’armée malienne allait bientôt engager les opérations pour rétablir l’autorité de l’État central sur Kidal (nord), ville stratégique contrôlée par la CMA. «La guerre est inévitable à Kidal», avait-il dit.

⛔En Algérie, Abdelmadjid Tebboune a reçu d’ex-rebelles maliens de la CMA. Abdelmadjid Tebboune a reçu le 26 février à Alger les chefs et les représentants des « mouvements politiques de la République du Mali ».

⛔Abdelmadjid Tebboune, a annoncé le début de la réalisation par l’Agence algérienne de coopération internationale des premiers projets de développement en Afrique. S’exprimant lors d’une entrevue avec des patrons de certains médias algériens, enregistrée à l’occasion du 3 mai et diffusée samedi soir par la télévision publique, Abdelmadjid Tebboune a fait savoir que ces projets «seront lancés, dans un mois, au Nord du Mali et au Niger ». Il a indiqué, dans ce sens, «avoir nommé, il y a une semaine, un nouveau directeur de l’Agence ». « L’Agence algérienne de coopération internationale pour la solidarité et le développement a pour mission de contribuer à résorber la pauvreté et lutter contre la soif et le manque d’infrastructures de soins et d’évacuation des eaux », a-t-il expliqué. Le Mali et le Niger, situés dans cette bande sahélienne frappée par la pauvreté, la sécheresse endémique et l’insécurité, verront le lancement, incessamment, des premiers projets pilotés par l’agence, est-il encore annoncé. «Dans un mois, les premiers chantiers seront lancés dans la ville de Kidal au Mali, avec la réalisation d’un dispensaire et d’une école, ainsi que le forage d’un puits pour assurer un approvisionnement en eau potable», a ainsi indiqué Abdelmadjid Tebboune.



Alors que l’Accord de paix et de réconciliation, dit accord d’Alger, semble plus fragilisé que jamais, Abdelmadjid Tebboune a souligné la nécessité de se concerter sur la gestion de ce dossier. Tebboune a sollicité l’aide de la Russie afin de « consolider » l’accord d’Alger sur le Mali. «Nous estimons que le problème du Mali ne sera résolu qu’avec cet accord. Il ne sera pas résolu avec la force », a-t-il soutenu.

L’expansionnisme algérien; le plan machiavélique de l’Algérie en Afrique. Une partie de la région de Kidal vendue à l’Algérie, selon l’ancien ministre de l’Agriculture, Seydou Traoré.

La région de Kidal est la huitième région administrative du Mali depuis mars 2012. Elle s’étend sur 260 000 km2. Sa capitale est la ville de Kidal. Elle recouvre principalement le massif de l'Adrar des Ifoghas.

maliweb.net, le premier Portail de débat et d’actualité sur le Mali, avait dévoilé dans un article publié le 06 Février 2013, une déclaration (une confession) de l’ancien ministre Seydou Traoré [une partie de la région de Kidal a été vendue à l’Algérie.]👇

Comment peut-on vendre une partie d’un pays souverain à un autre pays ? Difficile d’y croire ! Mais lorsque cela a été publiquement affirmé et par un ancien ministre de surcroît, cela donne vraiment matière à réflexion. En tout cas, l’ex-ministre Seydou Traoré l’a affirmé au cours des échanges sur la problématique de sortie de crise organisée par le COREN dans la salle de réunion du Haut conseil des collectivités.

Avec cette déclaration, on comprend aisément pourquoi l’Algérie n’a jamais voulu être au premier plan dans la crise malienne de peur de voir ses intérêts (fictifs) au Mali lui échapper. Au cours de son exposé, le ministre n’est pas passé par quatre chemins pour affirmer haut et fort qu’une partie de la région de Kidal a été vendue à l’Algérie et que cette partie regorge de ressources naturelles telles que le gaz et le pétrole. «Oui, je faisais partie de ce gouvernement et j’assume mes propos…», ajoute l’ancien ministre Seydou Traoré sans frémir. Mais de quoi s’agit-il en fait ?

Les patrons algériens se frottent les mains

Si la crise malienne prenait une autre tournure, l’Algérie allait simplement crier sur tous les toits que le Mali lui doit de l’argent, à défaut de dire qu’il a déboursé une faramineuse somme pour un deal avec l’ancien régime. Les Maliens doivent des milliards de FCFA à l’Algérie. Et comme aucun Malien ne sait exactement ce qui se passe dans les couloirs de la diplomatie, ils n’auront que leurs yeux pour pleurer les dégâts. Malgré la présence des terroristes sur le sol malien, le régime déchu n’avait pas daigné mettre la pression sur l’Algérie afin que ce pays s’implique davantage dans la rébellion touarègue du MNLA et l’aider à combattre les éléments d’AQMI qui, en réalité, ne sont que des Algériens de l’ex-GSPC (Groupe salafiste pour la Prédication et le Combat) et du FIS (Front Islamique pour le Salut). Le silence entre les deux Chefs d’Etat (malien et algérien) pourrait se résumer dans ces propos de l’Algérie: «Nous sommes très contents de la collaboration entre nos deux pays parce que le Mali va nous faire gagner beaucoup d’argent et en contrepartie, nous lui fournirons des aides dans le volet humanitaire et des prêts en échange d’une partie de la ville de Kidal».

Quand l’ancien régime vend le Mali

Lorsqu’un ancien ministre tient de tels propos, cela donne à réfléchir. Est-ce une confession de sa part ou est-ce parce qu’en son temps, il était obligé de se taire pour…recevoir lui aussi sa «part du gâteau» issue de cette vente ? Ou bien l’ex- ministre trouve-t-il que le moment est enfin venu pour lui de dénoncer la mauvaise gestion dudit régime dont il a pourtant fait partie? Ce qui ne lui confère ainsi aucune crédibilité : c’est plutôt une trahison envers le peuple malien.

  • Mais au fait, quelles sont les motivations réelles qui ont poussé les autorités d’alors à céder cette partie de Kidal à l’algérie ?

  • Quelle était l’origine de ce deal entre les deux Chefs d’Etat malien et algérien ?

On ose croire que l’ex-ministre Seydou Traoré aura à fournir plus de détails sur ces questions car avec sa «confession» du ministre, il est indiqué de revoir à fond les contrats de partenariat signés entre les deux pays à l’époque. Si cette affirmation de l’ex-ministre de l’Agriculture s’avérait fondée, ATT et ses collaborateurs doivent rendre des comptes aux Maliens à qui, ils n’ont jamais fait le bilan des précédentes privatisations.

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