Sahara Marocain: « Un recadrage nécessaire pour le ministre sud-africain des Finances, Tito Mboweni… » Gherrabi Mohammed.
Le ministre sud-africain des Finances, Tito Mboweni, semble être troublé par le récent rapport des Nations Unies, qui met en lumière les violations du Polisario dans les zones réglementées de la zone tampon.
Dans une série de tweets publiés, lundi dernier, le ministre de l’économie sud-africain Tito Mboweni a invité des « Etats de première ligne », des mouvements de libération et partis politiques en Afrique, notamment du Mozambique, de l’Angola, du Zimbabwe et du Timor oriental (Asie) et du Nicaragua (Amérique centrale), à « s’unir pour résoudre la question sahraouie» !…
Struggle Blood Brothers and Sisters! Western Sahara:Polisario Front. East Timor:Fretelin. Nicaragua .Frontline States: Swapo, ZAPU,ZANU(PF).Frelimo.MPLA,etc. Comrades in Arms! We need to conclude the Western Sahara issue. Our comrades!This dithering thing is unhelpful.Our People! — Tito Mboweni (@tito_mboweni) October 11, 2020
Dans un de ses tweets: « Pourquoi de nos jours, un pays africain est autorisé à en coloniser un autre !…Frères et sœurs, non, cela doit prendre fin…La liberté pour le Sahara Occidental doit intervenir maintenant » !… a aboyé le dénommé Tito Mboweni, ministre sud-africain des FINANCES, il y a quelques jours sur son compte tweeter.
Il s’agit, pour le ministre sud-africain, d’une tâche urgente…« Ce truc de diplomatie ne fonctionne pas…Faisons-nous entendre haut et fort… Camarades d’armes, nous devons en terminer avec la question la question du Sahara occidental…L’hésitation est inefficace », a-t-il insisté !…
Why in this day and age,one African country is allowed to colonize another?Oppress a people! Our own comrades, brothers and https://t.co/7xXwd0dda7!This must end. Freedom for Western Sahara must come now!Urgent task.This diplomacy thing is not working.Let us be loud and clear!! — Tito Mboweni (@tito_mboweni) October 11, 2020
Des tweets qui n’ont pas manqué de faire réagir la Twitomania
« L’histoire opère lentement. » Auteur, Ulrich Wickert
Histoire : Quand le Maroc livrait des armes à l’ANC de Nelson Mandela
En 1962, la première livraison d’armes aux combattants de l’ANC a été marocaine. Nelson Mandela avait même séjourné quelques mois au royaume. Abdelkrim El Khatib avait joué un rôle très important dans le rapprochement entre Feu S.M. Hassan II et Mandela.
Afrique du Sud, en plein crise financière inédite… L’extravagant train de vie du dénommé Tito Mboweni.
Dear Honourable Minister @tito_mboweni, you’re cordially invited to devour the best meal and wash it down with the best red wine in the house. An ample amount of garlic and tomatoes have been made available for usage in preparing your meal ❤ Kindly RT for confirmation Sir 🔄 pic.twitter.com/KkWvXqKrSz — Sakhumzi Restaurant (@SakhumziSoweto) October 11, 2020
M. Tito Mboweni (le financier) de l’Afrique du Sud: vous « avez du pain sur la planche »
Des tweets venant de financier du gouvernement sud-africain, lequel fait face à une crise financière inédite du fait de la pandémie de coronavirus mais aussi et surtout de la cupidité d’un régime corrompu jusqu’au bout des ongles.
L’Afrique du Sud, pays fragilisé par une crise économique de longue date, se trouve sous la menace directe d’une famine, en raison de la pandémie du coronavirus qui a décimé une économie au bord de l’effondrement total.
Les rapports émanant des centres de recherche sud-africains corroborent cette affirmation. Une étude réalisée par le Human Sciences Research Council (HSRC) et l’université de Johannesburg, a montré que 28 pc des Sud-Africains n’arrivent plus à trouver les moyens d’acheter des produits alimentaires. Une autre étude du département gouvernemental de la statistique a, pour sa part, indiqué que 93,2 pc des Sud-Africains sont préoccupés par l’effondrement de l’économie et l’impact de cet effondrement sur leur vie plus que par la pandémie elle-même. Dans les grandes artères de Sandton, quartier financier de Johannesburg, les scènes de désolation sont palpables. Aux feux-rouges comme à l’entrée des grandes surfaces, des centaines de personnes sont venues renforcer les rangs des mendiants, qui défient les règles de confinement pour demander de l’aide aux passants.
Rappel: Le 16 octobre a été déclarée Journée mondiale de l’alimentation par l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Le 17 octobre, Journée Internationale pour l’élimination de la Pauvreté.
La lutte contre la pauvreté, un défi d’abord africain.
L’Afrique subsaharienne concentrait un quart de l’extrême pauvreté en 1990, la moitié en 2015. Sans changement profond et dans un contexte de forte croissance démographique, ce chiffre atteindra, selon la Banque mondiale, 90 % en 2030. Soit l’année que se sont fixée les pays signataires des Objectifs de développement durable pour éliminer l’extrême pauvreté… Le continent apparaît d’ores et déjà disqualifié.
Dans un ouvrage paru en 2007 et qui avait fait grand bruit, The Bottom Billion (« le milliard des laissés-pour-compte »), Paul Collier, professeur d’économie à l’université d’Oxford, avançait quatre raisons :
la répétition des conflits;
la fameuse malédiction des matières premières;
l’enclavement au milieu de voisins nuisibles;
et la mauvaise gouvernance.
La Chambre de commerce japonaise apporte son soutien et fait preuve de solidarité avec les personnes âgées et les chômeurs en Afrique du Sud.
La superficie terrestre de l’Afrique du Sud: 1,22 million km²
La superficie terrestre du Japan: 377 915 km²
L’or et le diamant.
Le Botswana, l’Afrique du Sud et la RDC sont parmi les plus grands producteurs de diamant au monde avec la Russie et le Canada. Pour l’or, c’est l’Afrique du Sud et le Ghana.
Today, the #Each1Feed1 team in association with the Japanese Chamber of Commerce are at the Emthonjeni Community Centre in Zandspruit offering our support and showing solidarity with the elderly and the unemployed. pic.twitter.com/ylJxVUnfRi — NelsonMandela (@NelsonMandela) September 30, 2020
As we think about #WorldFoodDay I think of the work done by NGOs & volunteers across SA over the past 7months during lockdown. The battle to fight hunger, poverty & inequality in SA is a painful reality of the daily struggle for millions of people, we need to fight to #EndHunger pic.twitter.com/tbWPwRrVvD — CATHERINE Constantinides (@ChangeAgentSA) October 16, 2020
Demi-vérités et hostilités de longue date
À l’instar de l’Algérie, l’Afrique du Sud fait partie du petit nombre, en baisse, de pays qui soutiennent encore les revendications du Front Polisario.
En défiant l’attachement du Maroc à ses provinces du sud et en ignorant de manière flagrante les faits historiques prouvant la souveraineté du Maroc sur la région, les deux pays ont continué à dépeindre la question du Sahara comme une «lutte pour la décolonisation».
Document: General Assembly 670th session (1957) où vous pouvez lire l’engagement du Maroc à récupérer les terres occupées restantes par l’Espagne, y compris le Sahara Marocain.
La visite historique de feu SM Mohammed V à M’Hamid El Ghizlane.
La visite historique de feu SM Mohammed V à M’Hamid El Ghizlane, illustration de l’attachement indéfectible des populations des provinces du sud à leur Roi et à leur patrie.
Le 9 novembre 1957, Balafrej déclare publiquement qu’il existe un Sahara marocain. Le lendemain, le ministère de l’Intérieur crée symboliquement une « direction des Affaires sahariennes et frontalières ». Il faut tout de même attendre l’exécution de l’opération « Écouvillon » en février 1958 par les armées françaises et espagnoles pour entendre Mohammed V s’emparer officiellement du thème des revendications marocaines sur le Sahara. En voyage dans la région de Ouarzazate, il prononce un discours officiel à M’Hamid, au sud de Zagora, aux confins du désert, à égale distance de Colomb-Béchar et Tindouf… Il s’adresse à toutes les tribus sahariennes, « ses fidèles sujets du Sahara », qui réaffirment, « comme leurs ancêtres, […] leur fidélité au trône alaouite et leur attachement à la Nation marocaine, une et indivisible ». Le roi indique solennellement qu’il désire « le retour de notre Sahara dans le cadre du respect de nos droits historiques et selon la vocation de ses habitants». Début mars, un diplomate marocain, Ahmed Laraki, est envoyé en mission à Washington et à New York pour préciser au département d’État et au secrétaire général des Nations Unies, le Norvégien Hammarskjöld, les revendications territoriales marocaines sur le Sahara, et le problème du Maroc méridional. Le 28 mars, Mohammed V reçoit en audience publique quatre hauts responsables mauritaniens qui lui font acte d’allégeance et qui plaident, lors d’une conférence de presse, pour le rattachement de la Mauritanie au Maroc…⇒ Le document
Alger et Pretoria ne manquent pas une occasion de colporter des déclarations hostiles et erronées sur l’intégrité territoriale du Maroc.Hostilités de longue date
Lors de l’Assemblée générale de l’ONU en septembre, les dirigeants des deux pays ont consacré une partie de leurs discours à exprimer leur soutien au Front Polisario.
Les « responsables » des deux pays, le sud-africain Cyeril Ramaphosa et l’Algérien Abdelmadjid Tebboune ont renouvelé leur position commune sur le Sahara, se disant déterminés à continuer de «défendre la justice». Ils ont également affirmé que le soutien de leurs deux pays au Polisario.
Dans son tweet, Mboweni a réitéré la position du président Ramaphosa. Cependant, le responsable sud-africain est allé au-delà du refrain habituelle consistant à vendre des allégations non fondées et trompeuses sur le conflit du Sahara. Cherchant visiblement à susciter plus d’indignation, Mboweni a fustigé le «truc de diplomatie» de l’ONU.
«Ce truc de diplomatie ne fonctionne pas. Soyons forts et clairs !! » il a dit.
Plus précisément, cependant, les tweets de Mboweni peuvent facilement apparaître comme un appel à une lutte plus radicale et violente contre le Maroc et son intégrité territoriale.
«Camarades d’armes! Nous devons conclure la question du Sahara occidental. Nos camarades! son truc hésitant ne sert à rien. Notre peuple! »
Ces tweets interviennent quelques jours après que le secrétaire général de l’ONU, Antonio Gueterres, a publié un rapport sur le conflit au Sahara.
Le rapport, comme les précédents documents de l’ONU sur le conflit, exprimait des inquiétudes quant à la situation dans la région au milieu des violations par les milices du Polisario de l’accord de cessez-le-feu imposé par l’ONU. Plus inquiétant encore pour le Front Polisario, le rapport de l’ONU a répertorié plus de 50 violations par le groupe.
Parmi, le statu quo dans certaines zones restreintes de la région, il y a des rapports constants de provocations militaires et d’obstacles à la circulation à Guerguerat, frontière entre le Maroc et la Mauritanie.
La zone sert de porte d’entrée entre le Nord et l’Afrique subsaharienne.Frustration du Polisario avec la MINURSO
Alors que Guerguerat est sous la stricte surveillance de la MINURSO, l’opération de maintien de la paix des Nations Unies au Sahara, le Polisario continue de perturber le trafic commercial, ce qui incite les Nations Unies à réagir.
Dans son dernier rapport sur le Sahara marocain, le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a alerté les membres du Conseil de Sécurité, de manière ferme, sur les multiples violations du cessez-le-feu, des Accords militaires et des résolutions du Conseil de Sécurité commises par le Polisario.
Antonio Guterres revient aussi sur les violations et provocations par le Polisario et ses repris de justice dans la zone tampon de Guerguerat, en y maintenant la présence d’éléments armés et en procédant au blocage du passage entre le Maroc et la Mauritanie. Ces violations constituent un défi à l’autorité du Secrétaire général de l’ONU qui a, à maintes reprises, y compris le 27 septembre 2020, enjoint au Polisario de respecter la liberté de circulation des biens et des personnes dans la zone de Guerguerat. Dans ses résolutions 2414, 2440, 2468 et 2494, le Conseil de Sécurité avait exprimé ses préoccupations quant à la présence du groupe armé séparatiste dans la zone tampon de Guerguerat et exigé son retrait immédiat.
Le SG de l’ONU a également commenté la détérioration de la coopération entre la MINURSO et le Polisario.
Blocage de la circulation civile et commerciale régulière dans la zone tampon de Guergarat : António Guterres hausse le ton
Le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a enjoint 26 septembre 2020 aux séparatistes du polisario de ne point obstruer la circulation civile et commerciale régulière dans la zone tampon de Guerguerat, en réaction aux gesticulations du polisario et de ses relais dans la région.
L’Organisation des Nations Unies est «au courant des appels» des séparatistes du polisario et de ses repris de justice à de «nouvelles manifestations» à Guerguerat visant à y obstruer la circulation civile et commerciale, a souligné Farhan Haq, porte-parole adjoint du chef de l’ONU, dans une déclaration à la presse. «La circulation civile et commerciale régulière ne doit pas être obstruée et aucune mesure ne doit être prise, qui pourrait constituer une altération du statu quo de la zone tampon de Guerguerat», a affirmé le porte-parole.
Il a également réitéré l’appel des Nations Unies à «la plus grande retenue et à désamorcer toute tension» à Guerguerat, ajoutant que la Minurso «surveille la situation» dans la région. Le SG de l’ONU avait aussi exigé le 11 janvier dernier, dans une déclaration rendue publique par son porte-parole, le «maintien de la circulation civile et commerciale régulière» à Guergarat et appelé à s’abstenir de toute action susceptible d’altérer le statu quo dans cette zone tampon, lorsque le polisario avait menacé d’entraver le passage du rallye «Africa Eco Race» entre le Maroc et la Mauritanie.
Il est à noter qu’à l’occasion du segment de haut niveau de la 75è session de l’assemblée générale des Nations Unies, le Maroc a réaffirmé son engagement en faveur d’une solution définitive au différend régional autour du Sahara marocain, dans le cadre de l’intégrité territoriale et de la souveraineté nationale.
L’Afrique du Sud, refuge de jihadistes ?
La Britannique Samantha Lewthwaite, la «Veuve blanche», soupçonnée d’avoir pris part à l’attentat contre un centre commercial au Kenya, et titulaire d’un passeport sud-africain.
L’Afrique du Sud serait-elle une plaque tournante du jihadisme ? C’est une question qui revient ponctuellement dans la presse locale. «La présence de cellules islamistes en Afrique du Sud n’est pas neuve, dit le professeur Hussein Solomon, chercheur à l’Université de l’Etat-libre. Dans les années 90, le Hezbollah avait des camps d’entraînement dans le pays. Et il y a des preuves de l’implantation d’Al-Qaeda en Afrique du Sud dès 1997.» Récemment, la Britannique Samantha Lewthwaite, alias la «Veuve blanche», qui est soupçonnée d’avoir pris part à l’attaque sanglante du centre commercial Westgate à Nairobi en septembre 2013, a utilisé un passeport sud-africain. «Elle a passé deux ans en Afrique du Sud et faisait transiter de l’argent du Royaume-Uni vers des Somaliens installés dans le pays, membres des shebab [rébellion islamiste somalienne, ndlr], dit Hussein Solomon. Mais aujourd’hui, personne ne semble se soucier de ce qu’il est advenu de son réseau.»…⇒ Suite
Washington accuse l’opérateur de télécommunication sud-africain MTN de soutenir le terrorisme.Les vrais raisons du retrait de MTN du Moyen-Orient
afrik.com – L’opérateur de télécommunication MTN a révélé le 30 décembre 2019, dans un communiqué, qu’une plainte avait été déposée par les Etats-Unis, en lien avec un éventuel financement du terrorisme.
C’est une plainte pour violation de la loi antiterroriste américaine qui a été déposée dans l’un des tribunaux de Washington DC aux Etats-Unis. Le groupe MTN est pointé du doigt par les proches de soldats américains blessés ou tués au combat, en Afghanistan, qui l’accusent aussi d’avoir subventionné l’impulsion islamiste fondamentaliste taliban pour préserver ses infrastructures présentes entre 2009 et 2017.
Selon le communiqué de MTN, « la plainte allègue que plusieurs entreprises occidentales ont soutenu les talibans, notamment en effectuant des paiements pour assurer la protection de leurs infrastructures. Les défendeurs nommés dans la plainte sont six groupes différents, dont l’un est MTN et certaines de ses filiales, y compris MTN Afghanistan ». L’information sur une probable, plainte déposée aurait découlée ce 28 décembre, de CNN.
« Les entreprises auraient utilisé un réseau de sous-traitants et de groupes de sécurité privés pour transférer de l’argent aux agents talibans et, dans certains cas, ont distribué des salaires à certains gardes talibans entre 2006 et 2014, alors que le groupe s’alliait avec Al-Qaïda et menait une campagne violente contre les forces américaines et leurs alliés », a affirmé CNN qui apporte ainsi quelques éclaircissements sur cette affaire.
Pour le moment, l’opérateur de téléphonie mobile d’Afrique, dirigé par Rob Shuter et qui totalise pas moins de 240 millions d’abonnés, devra trouver les arguments nécessaires à sa défense.
Conséquences: MTN quitte le Moyen-Orient
Présent en Syrie, en Afghanistan, au Yémen et en Iran, MTN prépare sa sortie progressive des marchés du Moyen-Orient. Les activités de MTN au Moyen-Orient ne seront que de l’histoire ancienne. Le géant sud-africain des télécoms est en pourparlers avancés avec le Saoudien TeleInvest pour la cession de sa filiale MTN Syrie, selon les révélations du PDG Robert Shuter lors d’une conférence de presse en ligne.
Ce que avance le groupe MTN
Les pertes dues à la chute des monnaies régionales, la volatilité géopolitique du Moyen-Orient et les problèmes liés aux sanctions occidentales font partie des raisons de la décision du groupe.
Bien que Robert Shuter n’ait pas mentionné spécifiquement l’Iran, l’entrée de MTN dans la région a été entachée par des allégations, qu’elle a nié, selon lesquelles elle aurait obtenu une licence d’exploitation de 15 ans en Iran grâce à des pots-de-vin, et aurait également aidé des groupes militants en Afghanistan.
Nigeria : MTN des accusations d’un transfert illégal de 13,92 milliards $
Lire aussi:Des informations qui démontrent le jeu trouble des autorités algériennes dans le corridor saharo-sahélien et il est acquis que les services algériens soient bien confiant d’avoir dans leur escarcelle le groupe terroriste « Les Signataires du Sang».
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