Le Marathon des Sables 2023 (250 km dans le Sahara marocain sur 7 jours) s'est conclu avec la victoire du Marocain Mohamed El Morabity et de la Française Maryline Nakache.
Au cœur du désert Sud Marocain, 1150 raideurs se sont retrouvés pour tenter de terminer cette course mythique de cinq étapes, bouclant ainsi un périple de 250kms.
La victoire au bout de l’effort. Mohamed El Morabity a franchi le premier vendredi, la ligne d’arrivée du marathon des sables en tête.
Il s’impose pour la 1ere fois sur cette épreuve de 250 km dans le Sahara marocain sur 7 jours, et en autosuffisance alimentaire. Et succède à Rachid, son frère, nonuple vainqueur de la compétition qui a jeté l’éponge après une pénalité de 3 heures.
"Je suis tellement triste pour mon frère, il aurait dû gagner mais c'est comme ça, l'année prochaine In'challah. ( Dieu le veut" en arabe, ndlr)", regrette le vainqueur.
L'équipe française repart visiblement satisfaite. "Objectif complètement dépassé. L'objectif était de gagner en équipe, d'essayer de monter sur le podium et peut-être même de viser la victoire. Cela fait 28 ans qu'une équipe française n'a pas gagné le Sahara Marathon par équipe, donc on l'a fait cette année", explique Pierre Meslet, coureur français.
La Française Maryline Nakache remporte le Marathon des Sables
Coté féminin, Marilyne Nakache prend la tête du classement, sur cette épreuve de 250 km dans le Sahara marocain, La marocaine Aziza El Amrany prend alors la 2nde place, la japonaise Tomomi Bitoh en gestion remonte le classement et complète le podium.
Classement féminin
Marilyne NAKACHE 27h02
Aziza EL AMRANY 27h53
Tomomi BITOH 29h39
Corina SOMMER 31h35
Elise DELANNOY 33h32
Ce raid, effectué dans des conditions extrêmes doit être couru en quasi totale autonomie, seule l’eau est apportée par l’organisation aux participants. Chaque coureur doit présenter au contrôle son matériel et justifier des éléments de sécurité tels la boussole, la couverture de survie, le miroir de signalisation ou la pompe à venin. Ils doivent également présenter leur nourriture – plats lyophilisés, graines, poudres énergétiques, etc. – puisque l’épreuve se court en autosuffisance alimentaire. À l’issue du contrôle technique, le sac est pesé (sans eau), et doit se situer entre 6,5 et 15 kg. En-dessous, l’organisation considère que le participant n’évoluera pas en sécurité, et au-dessus, les risques de blessures sont trop importants. L’organisation demande aussi des comptes rendus médicaux datant de moins d’un mois (ECG…) afin de permettre à l’événement de se dérouler dans de bonnes conditions.
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