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Sahara marocain: désormais, la Caravane passe et les chiens qui n'aboient plus!!!! Le "3 en 1"

Croyez moi, c'est pas toujours "le Chien aboie, la Caravane passe" il est parfois nécessaire de descendre de la Caravane et bien corriger le chien avant de continuer...
Le chef de la diplomatie espagnole dénonce «l'irresponsabilité» de ceux qui s'agrippent à des principes supposés de l'autodétermination pour figer le conflit

Le ministre espagnol des affaires étrangères, José Manuel Albares, a vigoureusement défendu, jeudi 3 avril, la ligne suivie par le gouvernement de Madrid dans le dossier du Sahara, en récusant toute idée de renoncement aux engagements de l'Espagne. Dans un ton empreint de fermeté, il a dénoncé «l'aveuglement» de ceux qui préfèrent l'inertie à la recherche d'une issue.

«Le refus de l'immobilisme»

«Il y a la volonté sincère de ne pas laisser perdurer, encore cinquante ans, une situation figée depuis un demi-siècle», a déclaré M. Albares dans un entretien accordé à l'émission La Cafetera, diffusée par Radiocable. «Et je considère comme une irresponsabilité majeure le fait de s'asseoir sur des principes prétendument sacrés pour geler, que dis-je, cent ans ? Deux cents ? Un siècle ? Deux siècles ? une situation aussi inacceptable que celle-ci», a-t-il poursuivi.

Pour le ministre, la position exprimée dans la déclaration conjointe hispano-marocaine de mars 2022, consécutive à la lettre du président Pedro Sánchez au roi Mohammed VI, ne constitue ni une rupture, ni une soumission, mais une tentative de remettre la question saharienne dans le cadre de la légalité multilatérale.

Soutien appuyé à l'envoyé des Nations unies

M. Albares a également réaffirmé son appui résolu à l'envoyé personnel du Secrétaire général de l'Organisation des Nations unies (ONU) pour le Sahara, Staffan De Mistura, avec lequel il affirme avoir eu plus d'échanges que tout autre responsable mondial. «Il dispose de notre concours sans réserve — diplomatique, logistique et politique — pour œuvrer à sa manière, en toute indépendance. C'est à lui de formuler une proposition qui soit recevable pour toutes les parties», a-t-il expliqué.

Des relations «capitales» avec Rabat

Revenant sur les relations hispano-marocaines, le ministre les a qualifiées de «l'une des plus substantielles et stables au monde», évoquant notamment la coopération contre le terrorisme et le démantèlement des réseaux de traite humaine. Il a estimé que ces liens bilatéraux sont porteurs d'une «valeur stratégique inestimable.»

Dans cette perspective, il a salué l'attribution de la Coupe du monde de football 2030 à l'Espagne, au Maroc et au Portugal, y voyant l'expression tangible d'une entente appelée à se traduire sur le plan politique et culturel. «Une œuvre commune, fondée sur le respect mutuel et le dessein partagé de bâtir un avenir apaisé de part et d'autre du détroit de Gibraltar», a-t-il conclu.

Paris confirme sa position au lendemain du dégel franco-algérien

«Même si nous en avons déjà parlé il y a quelques mois, nous avons exprimé notre vision du présent et de l’avenir du Sahara, qui s’inscrit dans le cadre de la souveraineté marocaine», vient de déclarer Jean-Noël Barrot de manière on ne peut plus explicite, levant ainsi toute ambiguïté s'agissant de la position de Paris qui s'achemine vers une réconciliation annoncée avec Alger.

À moins d’une semaine de la publication du rapport du Conseil de sécurité de l’ONU sur le Sahara, le chef de la diplomatie française, Jean-Noël Barrot, a réaffirmé, mercredi 2 avril, le soutien de la France au plan d’autonomie marocain. Une prise de position ferme qui intervient au lendemain de la «réconciliation» Paris-Alger, mais qui ne laisse place à aucun doute sur les priorités stratégiques de la France dans la région. Face aux députés, le ministre français des Affaires étrangères n’a pas mâché ses mots. «Même si nous en avons déjà parlé il y a quelques mois, nous avons exprimé notre vision du présent et de l’avenir du Sahara, qui s’inscrit dans le cadre de la souveraineté marocaine», a-t-il déclaré de manière on ne peut plus explicite.

Pour Jean-Noël Barrot, le plan d’autonomie proposé par le Maroc est non seulement valable, mais demeure la seule voie sérieuse. «Ce que nous avons dit vraiment, c’est qu’il n’y a pas aujourd’hui d’autres solutions réalistes et crédibles», a-t-il insisté.

La politique étrangère de la France n’est pas celle d’un gouvernement, mais celle de la République (Gérard Larcher)

En visite officielle au Maroc, le président du Sénat français, Gérard Larcher, a réaffirmé la solidité des relations entre Rabat et Paris, insistant sur la nécessité de renforcer la coopération interparlementaire. S’inscrivant dans la continuité de la dynamique impulsée par les Chefs d’État des deux pays, cette visite intervient dans un contexte de rapprochement politique marqué par la reconnaissance du rôle stratégique du Maroc en Afrique. M. Larcher, qui a souligné l’importance de la diplomatie parlementaire, a réitéré la position de la France s’agissant de la souveraineté du Maroc sur le Sahara, précisant que la politique étrangère de la France n’est pas celle d’un gouvernement, mais bien celle de la République française.

La déclaration du ministre français intervient seulement deux jours après l’appel téléphonique entre Emmanuel Macron et Abdelmadjid Tebboune, censé symboliser la fin de huit mois de tensions diplomatiques. Le 31 mars, les deux Présidents annonçaient un «programme de travail ambitieux», qui prévoit notamment la visite de Jean-Noël Barrot à Alger le 6 avril. Mais à Paris, la relance du dialogue avec Alger ne signifie pas pour autant un recul sur les dossiers sensibles. Bien au contraire. À travers ses propos sur le Sahara, Barrot a adressé un message limpide : la France n'entend pas sacrifier ses relations avec Rabat sur l’autel du rapprochement avec Alger. «Ceci doit désormais trouver une solution politique durable et mutuellement acceptable aux Nations unies», a-t-il précisé, en rappelant l’ancrage onusien de la démarche marocaine. Jean-Noël Barrot a d’ailleurs annoncé une rencontre prochaine avec son homologue marocain, Nasser Bourita, à Paris.

Pour rappel, en novembre dernier, à l’occasion de l’adoption de la dernière résolution du Conseil de sécurité des Nations unies prorogeant d’un an le mandat de la Minurso, la France avait tenu à réaffirmer, par la voix de son ambassadeur représentant permanent à l’ONU, sa position «claire et forte» en soutien à la souveraineté du Maroc sur son Sahara.

Cet appui d’envergure avait été initialement exprimé par le Président Emmanuel Macron dans un message adressé à Sa Majesté le Roi Mohammed VI à l’occasion du 25ᵉ anniversaire de l’accession du Souverain au Trône de Ses glorieux ancêtres et réitéré avec force par le Chef d’État français lors d'une séance conjointe des deux Chambres du Parlement marocain tenue, mardi dernier, lors de la visite d’État qu’il a effectuée au Maroc.

Dans son discours sous la coupole du Parlement, M. Macron avait déclaré : «Et je le réaffirme ici devant vous. Pour la France, le présent et l'avenir de ce territoire s'inscrivent dans le cadre de la souveraineté marocaine. L'autonomie sous souveraineté marocaine est le cadre dans lequel cette question doit être résolue».

À noter, par ailleurs, que dans la perspective des consultations informelles du Conseil de sécurité de l’ONU sur le Sahara prévues à la mi-avril 2025, M. Bourita, a eu des entretiens le 24 mars dernier à Rabat, avec l’Envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU pour le Sahara marocain, M. Staffan de Mistura.

Lors de cet entretien, la délégation marocaine a exposé la dynamique internationale impulsée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, en faveur de la marocanité du Sahara et en appui à l’Initiative marocaine d’autonomie. Dans ce contexte, le Souverain avait appelé les Nations unies, à l’occasion du 49ᵉ anniversaire de la Glorieuse Marche Verte, le 6 novembre 2024, à «prendre leurs responsabilités en mettant en évidence la grande différence entre deux paradigmes: Celui qu’incarne le Maroc dans son Sahara, réaliste et légitime et celui qui repose sur une vision sclérosée, coupée du monde réel et de ses évolutions».

La France redessine sa politique maghrébine avec une carte du Maroc mise à jour

C’est un détail qui n’en est pas un. Paris vient de procéder à une mise à jour discrète mais ô combien symbolique de sa carte officielle de l’Afrique du Nord. Un ajustement cartographique d’apparence technique, mais dont la portée dépasse de loin les considérations géographiques : il acte, noir sur blanc, l’intégration pleine et entière du Sahara dans le territoire du Maroc. Ce geste, d’une portée diplomatique manifeste, s’inscrit dans une refonte stratégique profonde des relations entre la France et le Maroc.

L’épicentre de cette inflexion remonte à octobre 2024. Devant un Parlement réuni en séance solennelle à Rabat, le président français Emmanuel Macron avait alors prononcé un discours qualifié d’historique. Pour la première fois avec autant de clarté, le chef de l’État français avait exprimé un soutien explicite à la souveraineté du Maroc sur le Sahara. Ce discours, salué par les chancelleries européennes, a fait figure de bascule dans l’orientation diplomatique française au Maghreb.

Depuis cette prise de position sans équivoque, les signes tangibles de rapprochement se sont multipliés. Plusieurs délégations de haut niveau venues de Paris ont foulé le sol des provinces du Sud marocain. Laâyoune et Dakhla, longtemps tenues à distance des circuits diplomatiques classiques, sont désormais au cœur de cette nouvelle dynamique. Ces visites, hautement symboliques, traduisent une volonté assumée de normaliser – et même de promouvoir – le statut de ces régions au sein du Royaume.

Mais au-delà des gestes protocolaires, c’est tout l’édifice des relations bilatérales qui se trouve revitalisé. Qu’il s’agisse de coopération sécuritaire, d’investissements économiques, d’échanges culturels ou d’initiatives stratégiques régionales, Rabat et Paris convergent à un rythme inédit. La France, jadis perçue comme hésitante sur la question saharienne, semble désormais vouloir rattraper le temps perdu.

Cette reconfiguration géopolitique ne s’est pas faite sans heurts. Alger, qui campe depuis des décennies sur une posture de rejet de la marocanité du Sahara, voit dans cette évolution un revers cinglant. Les autorités algériennes, piquées au vif, ont multiplié les démarches de protestation auprès des instances françaises. Sans effet notable. La diplomatie algérienne, longtemps arc-boutée sur une lecture figée des rapports régionaux, se retrouve aujourd’hui confrontée à une forme d’isolement qui inquiète même ses propres populations.

Face à cette dynamique défavorable, des signaux discrets laissent entrevoir un début de révision de la position algérienne. Selon plusieurs sources diplomatiques, le président Abdelmadjid Tebboune aurait mandaté certains émissaires pour renouer un dialogue plus constructif avec l’Élysée, dans l’espoir de relancer une relation bilatérale en perte de vitesse. Ce changement de ton, bien que timide, suggère une prise de conscience au sommet de l’État algérien.

Paris à la manœuvre à l’ONU

Ce basculement s’inscrit également dans un agenda multilatéral. La France, qui assure ce mois-ci la présidence tournante du Conseil de sécurité des Nations unies, pourrait user de cette position pour infléchir la posture onusienne sur le dossier saharien. De nombreux observateurs estiment que Paris cherche à favoriser une résolution plus explicite en faveur de la solution marocaine, tout en préparant le terrain à une transformation progressive du mandat de la MINURSO.

Sur ce point, des signes avant-coureurs se manifestent. Plusieurs contrats au sein de la mission de l’ONU ne seraient pas reconduits, révélant une tendance à la réduction graduelle des effectifs. Ce mouvement, encore non officialisé, s’inscrit dans une remise en question plus large de l’utilité des opérations de paix traditionnelles dans un contexte régional profondément transformé.

Outre-Atlantique, cette remise en cause trouve un écho. Aux États-Unis, notamment dans les cercles conservateurs influents proches du président Donald Trump, les missions de l’ONU sont de plus en plus décriées. Des think tanks classés pro-Trump ont récemment transmis à des institutions diplomatiques américaines des notes confidentielles appelant à une réallocation des financements vers des objectifs jugés plus « stratégiques ». Parmi les priorités évoquées figure un soutien clair aux partenaires régionaux les plus alignés sur les intérêts américains – au premier rang desquels le Maroc.

Dans ce jeu d’alliances en recomposition, le Maroc apparaît conforté dans sa position. La reconnaissance de sa souveraineté sur le Sahara, adossée à l’appui explicite de puissances majeures telles que la France, marque une rupture avec l’approche prudente – voire ambiguë – qui prévalait jusque-là. En s’imposant comme un acteur central dans la nouvelle architecture géopolitique du Maghreb, le Royaume récolte les fruits d’une stratégie de constance, de fermeté et d’ouverture sur la scène internationale.

Une ère nouvelle semble s’ouvrir, où les anciennes lignes de fracture cèdent la place à des partenariats plus affirmés, plus réalistes, et résolument tournés vers l’avenir.


 
 
 

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