On ne jette des pierres qu'à l'arbre chargé de fruits
Il n’y a que l’Homme distingué qui soit en butte aux traits envenimés de la critique: les détracteurs attaquent le mérite et laissent en paix la médiocrité. Un vieux proverbe les assimile aux chiens qui n’aboient qu’après la pleine lune sans se soucier du croissant.
Abdellatif Hammouchi, Directeur du pôle DGSN-DGST, a pour principale priorité de protéger la sûreté et sécurité des Marocain-e-s au pays et à l'étranger.
La sécurité est assurément la première obligation d’un Etat. Le Maroc l’apprend chaque jour à ses dépens et consent des efforts colossaux pour garantir celle de ses 37 millions d’habitants avec un voisinage hostile qui ne lui facilite pas la tâche.
Au Maroc, On ne badine pas avec la sécurité des citoyens Marocains
Si c'est écrit dans le passeport canadien, "Nous déplacerons notre flotte pour vous". Nous au Maroc nous devons être fiers de ce que la presse internationale avait dit, " Le Maroc a déplacé une montagne pour l'enfant Ryan", et il fera l'impossible pour protéger ses frontières et ses habitants, c'est-à-dire s'il a déplacé une montagne pour un enfant, précieux comme le reste de la population du pays, alors il est en mesure de déplacer ses forces afin de préserver son intégrité territoriale de Tanger à Lagouira, du Nord au Sud, de l'Est à l'Ouest, et de protéger la sécurité du pays, de ses frontières et de ses citoyens à l'intérieur comme à l'extérieur du pays.
Abderrahmane Serhani et Driss Fatihi ont été enlevés le 1er avril 2023 aux frontières nigéro-burkinabè.
A rappeler que les deux cyclotouristes, Abderrahmane Serhani et Driss Fatihi, n’ont pas donné de nouvelles depuis leur entrée au Burkina Faso, en provenance de la Côte d’Ivoire et avaient indiqué avoir pris la direction de la frontière vers le Niger.
L’un des deux cyclotouristes avait posté une vidéo sur sa page Facebook, le 29 mars 2023, dans laquelle il affirmait se diriger vers le Burkina Faso dont les parties Nord-Est, sont prises depuis 2015 dans une spirale de violences attribuées à des groupes armés terroristes liés à Al-Qaïda et à l’organisation Etat islamique (EI).
N'en déplaise à ses détracteurs, Abdellatif Hammouchi, l'œil qui veille sur le Maroc et sur le Monde
“Il n’est pire ennemi que ses proches.”
Victime de violations de son intégrité territoriale par les guérillas du Polisario, cible des mouvements terroristes internationaux, proie des mafias qui organisent l’émigration clandestine et des trafiquants de drogue et en prise avec les opérations de déstabilisation de puissances étrangères, le Maroc a réussi à créer son propre modèle pour protéger ses populations, ses frontières et ses intérêts à travers le monde.
Récit de l’édification d’une partie du dispositif sécuritaire marocain dont le niveau de maîtrise dérange suffisamment pour affoler certains services de pays pourtant « amis ». Désorientée par la modernisation et l’espérance de progrès portés par le modèle sécuritaire marocain, l’alliance islamo-gauchiste, constituée par Al Adl Wal Ihssane et Annahj Addémocrati et leurs soutiens, ne manque aucune occasion sur le terrain de la parole, pour tenter de discréditer la DGST et la DGSN, figures de proue de cette transformation. Les deux institutions présentent la singularité d’être gérées par une seule et même personne.
Depuis l’attentat de l’hôtel Atlas Asni à Marrakech en 1994 au cours duquel deux touristes espagnols ont été tués par un commando franco-algérien, le Maroc a dû payer un lourd tribut à la lutte contre le terrorisme. Celui du sang de dizaines de victimes d’attentats abominables que ce soit à Casablanca, Marrakech ou encore Imlil. Depuis 26 ans, ce sont des centaines d’opérations qui ont été avortées et autant de cellules neutralisées.
C’est grâce à une communauté de services du renseignement dont le niveau de professionnalisme a été substantiellement rehaussé et dont la modernisation s’est faite au pas de charge ces dernières années, que le Royaume chérifien réussit à repousser les menaces, et ce avec une feuille de route dont le Roi Mohammed VI a tracé lui-même les contours.
Un voisinage hostile
Abdellatif Hammouchi, Directeur du pôle DGSN-DGST, l’unique invité du continent africain aux célébrations du bicentenaire de la Police espagnole
Abdellatif Hammouchi, Directeur du pôle DGSN-DGST, a participé au cours de cette semaine aux célébrations du 200ème anniversaire de la police nationale espagnole.
Abdellatif Hammouchi, directeur général de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) et de la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST) a pris part au cours de cette semaine aux célébrations du bicentenaire de la police nationale espagnole.
Le directeur général du pôle DGSN-DGST a participé aux célébrations officielles de l’anniversaire de la Police espagnole à la suite d'une invitation du directeur général de cette institution. Abdellatif Hammouchi est le seul responsable sécuritaire et de renseignement africain ayant pris part à ces célébrations.
Le Royaume du Maroc, pays du "tiers-monde", joue les cyber James Bond en accédant au club restreint des maîtres de l’espionnage que sont le Mossad, la CIA, le MI-5 ou le FSB dérange forcément...
En marge de sa visite en Espagne à l'occasion des célébrations du bicentenaire de la police espagnole, Hammouchi a eu des discussions bilatérales avec plusieurs de ses homologues espagnols, notamment avec le directeur général de la police nationale, Francisco Pardo Piqueras ; le Commissaire général d’information espagnol, Eugenio Pereiro Blanco; le secrétaire d'État à la sécurité, Rafael Pérez Ruiz et le commissaire général aux étrangers et aux frontières, Julián Ávila Polo.
Ces discussions avec les responsables des agences de sécurité espagnoles ont été une occasion propice pour examiner les résultats importants obtenus dans le domaine de la coopération sécuritaire bilatérale entre le Maroc et l'Espagne, notamment en matière de coordination opérationnelle et d'assistance technique pour faire face aux menaces terroristes et diverses formes de criminalité organisée, y compris les réseaux d'immigration clandestine, la traite des êtres humains, le trafic de drogue, et autres.
Abdellatif Hammouchi a également discuté avec ses homologues du nord diverses menaces et risques sécuritaires qui pèsent sur l'environnement régional des deux pays, ainsi que les mécanismes pour développer et étendre les domaines de coopération sécuritaire bilatérale afin de faire face à tous ces défis et risques d'un point de vue commun.
Les célébrations officielles organisées par les autorités espagnoles à l'occasion de la création du corps de la police nationale se sont déroulées en présence du roi Felipe VI d'Espagne.
Abdellatif Hammouchi était accompagné lors de ces célébrations par une délégation représentant la Direction Générale de la Sûreté Nationale et la Direction Générale de la Surveillance du Territoire.
La sécurité hydrique
La sécurité hydrique se définit comme « l'accès durable à l'échelle des bassins versants à des quantités suffisantes d'eau de qualité acceptable pour assurer la protection de la santé humaine et celle des écosystèmes »
À quoi correspond la sécurité énergétique ?
L’énergie est devenue essentielle au bon fonctionnement des sociétés modernes. La sécurité énergétique consiste à assurer un accès constant et suffisant à l’énergie, et à un coût raisonnable.
Cette sécurité dépend en grande partie des ressources disponibles sur le territoire. Si celles-ci sont faibles, le pays ou la région sera très dépendant de l’importation pour subvenir à ses besoins énergétiques.
Si les sources d’énergies fossiles (pétrole, gaz naturel, charbon) sont très localisées dans certaines régions du monde, les énergies renouvelables sont quant à elles une opportunité de compenser cette inégalité de ressources. On peut par exemple produire de l’électricité grâce au soleil, au vent ou à l’eau, ou bien du biométhane grâce à la valorisation de déchets organiques. En diversifiant le mix énergétique d’un territoire grâce à ces nouvelles énergies, on améliore la sécurité énergétique et l’impact environnemental, tout en s'inscrivant dans un principe d’économie circulaire.
L’autoroute de l’eau reliant le fleuve Sebou vers Bouregreg est désormais une réalité
L’autoroute de l’eau est devenue une réalité avec l’arrivée des premières eaux de transfert du fleuve Sebou au Bouregreg. Le premier essai, qui s’est déroulé lundi 28 août 2023, s’est révélé concluant. Il permettra à terme d’approvisionner toute la région de Rabat et Casablanca et combler le déficit en eau en attendant la construction des usines de dessalement.
Cette autoroute de l’eau a pour principale mission de rallier les barrages Sidi Mohammed Ben Abdellah et ensuite El Massira afin d’alimenter en eau potable les régions de Rabat-Salé-Kénitra et de Casablanca-Settat afin de palier à d’éventuelles coupures d’eau sur l’axe Rabat-Casablanca.
En effet, cette interconnexion hydraulique a été réalisée pour faire face à la pénurie d’eau que peuvent rencontrer Rabat et Casablanca et leurs régions et alimenter ainsi en eau potable une population estimée à près de 12 millions de personnes.
Mais qu’on se le dise, pour l’heure il ne s’agit-là que d’un débit d’essai de 3m3/s qui vient d’être testé et avec succès avant le coup d’envoi réel.
Pour l’heure, les eaux sont propulsées par deux pompes, alors qu’elles sont au nombre de 6 au total dont, deux de secours. Le but étant d’arriver à un débit de 15m3/s fin septembre.
Entre temps il sera porté, dans une seconde phase, à 6 mètres cubes d’eau avec l’ouverture de deux autres pompes. Le coût de cette prouesse (premier méga-projet du genre en Afrique) qui est l’autoroute de l’eau (66 km) prochainement opérationnelle, a nécessité un investissement de 6 milliards de dirhams.
Dessalement de l’eau de mer : Le Maroc en tête de peloton au Maghreb
Avec un montant de 2,37 milliards de dollars, le Maroc est le premier pays du Maghreb en termes d’investissement dans les projets de dessalement, selon un récent rapport de BNC Intelligence.
Le Royaume est le sixième pays arabe à investir dans les stratégies de dessalement, tant pour des projets en cours ou futurs. Il s’appuie sur ses vastes côtes atlantiques et méditerranéennes pour garantir une eau potable sûre, à la faveur de l’installation de plusieurs projets de dessalement.
L’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis sont les deux pays qui investissent le plus, étant donné leur climat aride et leurs ressources limitées en eau, totalisant respectivement 14,58 milliards de dollars et 10,28 milliards de dollars de projets. Viennent ensuite la Jordanie, l’Égypte et Oman.
Le Maroc, sixième, avec un total de 2,37 milliards de dollars investis, devance la Tunisie (950 millions de dollars), l’Algérie (210 millions de dollars) et le Koweït (130 millions de dollars).
La sécheresse persistante des dernières années qui a installé le pays dans une situation d’aridité chronique, avec une baisse critique du niveau des barrages, a poussé le Maroc à lancer un vaste programme d’installation de stations de dessalement et de purification de l’eau, rappelle le rapport.
11 stations en service, 5 autres en cours
Ce sont 5 grands projets lancés ou en phase de lancement qui ont été retenus dans cette nouvelle stratégie d’usines de dessalement. Ils concernent la région du Grand Casablanca, la région d’Agadir, l’Oriental et le Sahara marocain à travers deux stations à Laâyoune et Dakhla. La station de Casablanca constitue un projet prioritaire et sera dotée d’une capacité de production de 548.000 m³ par jour, soit 200 millions de m³ par an. Le démarrage des travaux est prévu pour juin 2023.
Onze stations sont actuellement en service. On retrouve notamment la station de dessalement de Chtouka-Aït Baha située à Agadir, en marche depuis janvier 2022. Pour le projet de Laâyoune, la station de dessalement déjà installée sera étendue pour couvrir progressivement les besoins en eau potable de l’ensemble des habitants de Laâyoune et des régions proches.
L’usine de Dakhla, dont les travaux de construction s’achèveront en 2025, est dotée d’une capacité de production d’eau dessalée de 90.000 à 100.000 m³ par jour. Cette structure produira de l’eau d’irrigation pour 5.000 ha, ainsi que de l’eau potable pour la ville de Dakhla et ses environs.
Le Maroc prévoit au total au moins une vingtaine de stations de dessalement de l’eau de mer d’ici 2030 avec une capacité prévue de 1,3 milliard de m³ d’eau par an, destinée à différents usages. L’eau produite par ces stations sera consacrée à 53% à l’eau potable, 23% à l’irrigation, tandis que 24% iront au secteur de l’industrie.
Grand prix mondial Hassan II de l’eau: la FAO exprime ses remerciements à SM le Roi et au Maroc
Le Chef du gouvernement Aziz Akhannouch, accompagné du ministre de l’Équipement et de l’Eau Nizar Baraka, a procédé, lundi à Bali (Indonésie), à la remise du 8ème Grand Prix Mondial Hassan II de l'Eau, décerné cette année à l'Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).
Retenue parmi 84 candidatures reçues par le secrétariat du Grand Prix Mondial Hassan II de l’eau, la FAO a reçu un chèque d’une valeur de 500.000 dollars américains lors de la cérémonie d’ouverture de la 10ème édition du Forum mondial de l’Eau, qui se tient jusqu’au 25 mai au Centre de conventions Nusa Dua à Bali, pour son engagement en faveur de "la sécurité des ressources en eau pour la souveraineté alimentaire et le partage de la prospérité ".
Dans une allocution de circonstance, M. Akhannouch a indiqué que le Grand Prix Mondial Hassan II de l'Eau rend hommage à Feu SM Hassan II pour les actions du défunt Souverain en matière de politique et de développement durable de l’eau, notamment à travers la construction de barrages et de réseaux d’irrigation.
Ce prix rend également hommage à SM le Roi Mohammed VI, qui a engagé un programme ambitieux de l’ordre de 14 milliards de dollars dédié à la durabilité de l’eau, visant le maintien de la construction des barrages d’eau, le transfert d’eau de bassin à bassin et la construction de plusieurs unités de dessalements de l’eau de mer dans de grandes villes marocaines comme Casablanca, Agadir et Tanger, a ajouté le Chef du gouvernement.
Créé en 2002, et attribué pour la première fois lors du 3ème Forum Mondial de l’Eau de Kyoto au japon en 2003, le Grand Prix Mondial Hassan II de l’Eau est une initiative menée conjointement par le Royaume du Maroc et le Conseil Mondial de l’Eau, en mémoire de Feu SA MAJESTE LE ROI HASSAN II pour sa vision éclairée et stratégique en matière de protection et de gestion intégrée et durable des ressources en eau, ainsi que pour ses actions en faveur de la coopération internationale.
Ayant pour thème général « la coopération et la bonne gestion dans le domaine du développement et de l’utilisation des ressources en eau », le Grand Prix Mondial Hassan II de l’Eau est attribué à une personne, un groupe de personnes, une institution ou organisation ayant accompli une importante contribution dans les domaines du développement et de l’utilisation des ressources en eau, au niveau tant scientifique qu’économique, technique, environnemental, social, institutionnel, culturel ou politique.
Le prix est remis tous les trois ans à l’occasion du Forum Mondial de l’Eau, lors d’une cérémonie spéciale organisée dans le cadre de la session plénière d’ouverture.
Ainsi, après Kyoto en 2003, Mexico en 2006, Istanbul en 2009, Marseille en 2012, Daegu-Gyeongbuk en 2015, Brasilia en 2018 et Dakar en 2022, le Prix sera remis pour la 8ème fois à Bali, en Indonésie, le 18 mai 2024 lors de la cérémonie d’ouverture du 10ème Forum Mondial de l’Eau.
Le Grand Prix Mondial Hassan II de l'Eau est attribué tous les trois ans à l’occasion de chaque édition du Forum en récompense aux initiateurs de projets ayant accompli une importante contribution dans les domaines du développement et de l’utilisation des ressources en eau, au niveau tant scientifique qu’économique, technique, environnemental, social, institutionnel, culturel ou politique.
La FAO, une organisation intergouvernementale des Nations unies, créée en 1945 à Québec et dont le siège se trouve à Rome depuis 1951, a reçu la 8ème édition de ce prestigieux prix en reconnaissance de son engagement envers l'agenda mondial de l'eau et de la sécurité alimentaire, indique un communiqué du ministère de l’Équipement et de l’Eau.
La FAO a également été primée pour ses efforts visant à améliorer la disponibilité de l'eau pour la production agricole et à atteindre la sécurité alimentaire et améliorer les revenus, et en hommage à toutes les initiatives et projets qu’elle a mis en œuvre sur le terrain, ajoute le communiqué.
En outre, cette organisation a été sacrée pour son rôle important dans le soutien technique, politique et stratégique qu’elle apporte à de nombreux pays à travers le monde, face aux défis liés à la sécurité hydrique et alimentaire.
La cérémonie d'ouverture du 10e Forum Mondial de l’Eau a été marquée par la projection d'un film institutionnel sur la politique du Royaume du Maroc en matière de gestion des ressources hydriques, grâce à la politique sage de Feu SM Hassan II et de SM le Roi Mohammed VI.
M. Akhannouch, accompagné de M. Baraka, préside la délégation officielle marocaine qui participe à la 10ème édition du Forum mondial de l’Eau qui se tient sous le thème "L’eau pour une prospérité partagée".
La délégation marocaine prenant part à ce Forum est composée de hauts responsables relevant des secteurs ministériels concernés, ainsi que des partenaires institutionnels et des acteurs et experts du secteur de l'eau.
La sécurité énergétique
Le Maroc a lancé une politique ambitieuse de développement des énergies renouvelables qui vise à porter leur part dans la capacité électrique globale installée à 42% en 2020 et à 52% à l'horizon 2030.
"Le Maroc, une source de solutions aux défis mondiaux, dont la sécurité énergétique" Claire Coutinho
En matière de sécurité énergétique, le Maroc émerge comme une véritable source de solutions novatrices, a affirmé Claire Coutinho, secrétaire d’Etat à la Sécurité énergétique et à la Neutralité carbone au Royaume-Uni.
Intervenant lors du Forum d’Investissement au Maroc 2024, la responsable britannique a souligné l’implication sans équivoque de nombreux pays dans une compétition mondiale pour l’énergie. "La demande croissante des économies émergentes connaît une croissance exponentielle. En Afrique subsaharienne, 600 millions d’individus sont privés d’accès à l’électricité, une situation appelée à évoluer dans les prochaines décennies, un changement justifié. De même, le développement d’infrastructures d’énergie renouvelable et la demande de combustibles fossiles atteignent des sommets records en Asie" , a-t-elle poursuivi.
Stratégie énergétique: les avancées du Maroc mises en relief
Lors d’une conférence organisée au MEDays, la ministre de la Transition énergétique et du développement durable, Leila Benali, a exposé les enjeux de la sécurité énergétique. Cet article est une revue de presse tirée de l’hebdomadaire La Vie Éco.
Dans le cadre de la 15e édition du forum MEDays, une conférence a été organisée sous le thème «Energie et géopolitique: quel nouvel ordre énergétique mondial?». Parmi les intervenants, la ministre de la Transition énergétique et du développement durable, Leila Benali, rapporte l’hebdomadaire La Vie Éco.
Lors de son intervention, Leila Benali a souligné la détermination du Maroc à maintenir une stratégie énergétique stable, inscrite dans une dynamique mondiale de transition énergétique et orientée vers l’utilisation de l’énergie pour le développement économique et social.
Ainsi, la ministre de tutelle a rappelé que «le Maroc, sous l’impulsion de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, a lancé en 2009 sa stratégie énergétique nationale, visant à renforcer la sécurité d’approvisionnement et la disponibilité de l’énergie, tout en généralisant l’accès à des prix compétitifs».
Pour Leila Benali, les questions de développement durable et de changement climatique ne peuvent être résolues sans une résolution durable des perturbations liées notamment à la sécurité énergétique. Dans ce sens, elle estime qu’embrasser une vision à long terme est difficile sans trouver des solutions aux questions liées au coût de l’énergie et à l’inflation mondiale.
Lors de cette conférence, d’autres intervenants ont livré leurs visions. C’est le cas du directeur de la WEB Windenergie AG, Frédéric Baranger, qui a mis en relief les avancées du Maroc en matière de stratégies énergétiques et de développement des énergies renouvelables.
D’après lui, «le Maroc a développé des stratégies d’énergies renouvelables très ambitieuses, à travers la mise en place d’importantes installations, le positionnant ainsi comme un acteur majeur dans la sphère régionale».
Rien n'arrête une femme déterminée à marcher vers l’avenir de sa Patrie…
Gazoduc Nigeria-Maroc: lancement des premières études topographiques sur l’axe Maroc-Mauritanie-Sénégal
Le cabinet marocain d’études, d’ingénierie et de topographie Etafat annonce le démarrage des premières investigations topographiques du segment nord du gazoduc Nigeria-Maroc, couvrant le Maroc, la Mauritanie et le Sénégal. Ces études, qui dureront jusqu’au printemps 2025, permettront de définir le tracé optimal du pipeline sur cet axe.
Le projet de gazoduc Nigeria-Maroc franchit une nouvelle étape. Dans un post publié sur LinkeIn le jeudi 9 mai, le cabinet marocain d’études, d’ingénierie et de topographie Etafat a annoncé le démarrage des premières études topographiques sur le segment nord du futur pipeline, couvrant le Maroc, la Mauritanie et le Sénégal.
Le top départ des études a été donné après une réunion entre des experts du cabinet avec des représentants de l’Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM) et de la Nigerian Petroleum Company (NNPC). Partageant les images aériennes des premières opérations, Etafat, filiale du groupe français Parera, s’est dit fière «de contribuer à ce projet stratégique» et prête «à relever ce défi avec succès».
Ces investigations, qui s’intéresseront également aux aspects géophysiques et géotechniques du gazoduc, dureront jusqu’au printemps 2025, précise Stéphane Ciesielski, directeur des activités internationales du groupe français Fondasol, partenaire de la société marocaine dans ce projet.
Le futur gazoduc, long de 5.600 km, dont le coût est estimé à 25 milliards de dollars, partira du Nigeria et traversera 13 pays de la côte ouest-africaine pour atteindre le Maroc, où il sera connecté au Gazoduc Maghreb-Europe, puis à l’ensemble du réseau gazier européen.
La sécurité économique
Conscient de son efficience dans la protection de son économie, le Maroc s'est investi depuis les années 1990 dans cette dynamique par la mise en œuvre d'une politique d'intelligence économique bien exploitée par les grandes firmes et moins utilisée par les petites et moyennes entreprises.
Le Maroc a réalisé des avancées notables dans son positionnement international dans des domaines tels que la sécurité, la santé, le développement humain et certains secteurs économiques émergents. Mais ces progrès ne doivent cacher les défis qui restent à relever dans d’autres domaines comme l’éducation et la gouvernance. C’est ce qui ressort de la 11e édition du Tableau de bord stratégique publiée en cette fin d’année 2023 par l’Institut Royal des études stratégiques (IRES).
Dans la droite ligne sa mission de veille prospective, visant à suivre de près les mutations à l’œuvre aux niveaux national, régional et international, afin de préparer le Maroc au monde de demain, l’Institut Royal des études stratégiques a finalisé, fin octobre 2023, la 11e édition de sa série phare «Tableau de bord stratégique» (les versions arabe et anglaise de ce tableau de bord stratégique sont actuellement en cours d’élaboration).
Une lecture renouvelée du positionnement international du Maroc
La nouvelle édition du Tableau de bord stratégique de l’IRES analyse l’évolution du positionnement international du Maroc à travers 204 indicateurs répartis selon 5 piliers. En effet, l’édition 2023 se démarque par rapport aux éditions précédentes par l’adoption d’une nouvelle structuration des indicateurs stratégiques composant le Tableau de bord stratégique, selon la grille de lecture de l’IRES, retenue en 2021. Celle-ci repose sur cinq piliers, à savoir Gouvernance, Human-centric, Nature-centric, Planétarisation et Exponentialité.
Ainsi selon l’IRES, le Maroc a réalisé des avancées significatives dans plusieurs domaines stratégiques. Au niveau de la sécurité globale et de la puissance militaire, le Royaume a gagné en influence grâce au renforcement de ses capacités de défense et de ses partenariats sécuritaires. Le Royaume a ainsi réalisé des progrès notables dans son ranking militaire international via la mise en œuvre d’une stratégie de modernisation et de développement de systèmes de défense de pointe. D’après l’Institut «Global Firepower», le Royaume se positionne en 2023, au niveau de la puissance de ses forces armées, à la 61e place mondiale sur 145 pays et à la 7e place en Afrique.
Gains de positions dans des domaines stratégiques
Le Maroc s’est également distingué dans la gestion des flux migratoires et le renforcement de la cybersécurité. D’après l’analyse du think tank «The Good Country», «le Maroc occupe la position de leader mondial en ce qui concerne la promotion de la paix et de la sécurité internationales. Cette prééminence se manifeste principalement par le nombre substantiel de troupes de maintien de la paix déployées par le Royaume au sein des missions des Nations unies, ainsi que par ses performances en matière de cybersécurité, relève le document de l’IRES en se référant aux travaux du même think tank.
Mais «l’Indice de cybersécurité dans le monde» pris en compte indique que, malgré l’engagement soutenu du Royaume en matière de cybersécurité, le positionnement international du Maroc au titre de cet indice a régressé entre 2014 et 2020, en raison de performances insuffisantes dans la régulation digitale, la veille technologique et la coopération entre les organismes nationaux impliqués. «Il convient, néanmoins, de rappeler que le Maroc, conscient de la montée en puissance des cybermenaces, s’est attelé depuis la dernière décennie au renforcement de ses capacités nationales de sécurité des systèmes d’information, et a adopté une stratégie nationale dédiée».
Des progrès économique et social indéniables
Dans le domaine social, le Maroc a amélioré ses indicateurs en matière de scolarisation, d’alphabétisation, de lutte contre la pauvreté et la faim. Le développement humain et l’émancipation des femmes ont également progressé. L’accès au système de santé s’est élargi et le Maroc a acquis une forme de souveraineté vaccinale. Au niveau de l’accès au système de santé, il est souligné que les dépenses globales de santé en pourcentage du PIB sont en progression continue sur les deux dernières décennies. «Néanmoins, ces dépenses demeurent insuffisantes pour faire face aux maladies traditionnelles et encore moins aux pathologies lourdes et aux pandémies émergentes». Sur le plan économique, le Maroc a réussi à développer de nouveaux secteurs porteurs comme l’automobile, l’aéronautique et les énergies renouvelables. Il a également gagné en complexité économique et accéléré sa transition énergétique.
Repli dans des domaines clés : ressources naturelles, biodiversité...
Mais l’analyse du Tableau de bord révèle également des reculs du Maroc dans des domaines névralgiques. Au niveau de la gouvernance des ressources naturelles et de la biodiversité, le positionnement du pays reste fragile. C’est le cas notamment des ressources hydriques qui restent limitées. L’IRES évoque en outre la qualité de l’éducation et la formation professionnelle. Il estime ainsi que le Royaume gagnerait à saisir les opportunités offertes par «l’éducation 4.0», fondée sur l’apprentissage personnalisé et collaboratif basé sur la découverte, ce qui permettrait de préparer une nouvelle génération de capital humain, formée à la citoyenneté et dotée de capacités d’innovation et de créativité ainsi que de compétences technologiques.
De même, la situation des finances publiques et la croissance économique méritent des ajustements. À cet égard, l’IRES estime que le Maroc devrait opter pour «la rationalisation des dépenses publiques, pour l’amélioration de la rentabilité des investissements publics et pour l’optimisation du financement du déficit public, à travers la recherche d’un meilleur équilibre entre le financement interne et le financement externe».
Le rapport souligne aussi que des inégalités de revenus persistent et le niveau de bonheur des citoyens mérite d’être mis au cœur des politiques publiques. Enfin, le Maroc doit relever le défi de l’emploi des jeunes et de l’amélioration de leurs perspectives d’avenir, un enjeu clé pour la stabilité et le développement du pays, relève l’IRES.
Une transformation à poursuivre
Malgré ces progrès indéniables, le Maroc doit poursuivre sa mue pour relever les défis internes et externes. Quelles sont les priorités identifiées par l’IRES ? Investir dans l’humain, préserver les ressources naturelles, renforcer la gouvernance et accélérer la transformation économique et technologique. Le Maroc n’a d’autre choix que de rester dans la dynamique de changement. Son positionnement international s’est amélioré sur plusieurs plans stratégiques. Mais de nombreux chantiers doivent être menés à bien pour assurer la prospérité et mettre le bien-être au cœur des politiques publiques. À ce titre, le Tableau de bord stratégique trace des perspectives pour un avenir durable et inclusif.
Sortie du Maroc de la liste grise du GAFI: un nouveau cap historique franchi
Le Maroc, en toute évidence, vient de franchir un nouveau cap historique. Celui de sa sortie du processus de surveillance renforcée, connu sous «liste grise», décidée à l’unanimité par le Groupe d’action financière (GAFI), lors de son assemblée générale tenue à Paris du 20 au 24 février 2023.
Prise conséquemment aux conclusions positives contenues dans le rapport des experts du GAFI, sanctionnant la visite de terrain entreprise du 16 au 18 janvier 2023, cette décision traduit, sans conteste, le total respect du Royaume de l’ensemble de ses engagements et promesses en matière de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LBC/FT), conformément au plan d’action arrêté avec le GAFI en février 2021.
La décision vient, en outre, couronner les efforts menés sous la conduite éclairée du roi Mohammed VI, en vue de préserver l’intégrité, la pérennité et la résilience du système économique et financier marocain, à travers notamment la lutte contre les différentes formes de criminalité financière.
En février 2021, le Maroc avait pris un engagement de haut niveau de travailler avec le GAFI et le Groupe d’action financière pour la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (GAFIMOAN) afin de renforcer l’efficacité de son régime de LBC/FT.
Ainsi, l’adoption de la loi n°12-18, complétant et modifiant le Code pénal et la loi n°43-05 relative à la lutte contre le blanchiment de capitaux, consacre cette volonté d’améliorer davantage le degré de conformité aux standards internationaux et aux normes et recommandations du GAFI.
Ce dernier ayant appelé notamment à l’amélioration du contrôle fondé sur les risques, la conduite d’une évaluation des risques sur l’utilisation abusive de tout type de personne morale auprès du secteur privé et des autorités compétentes, la mise en place des procédures de saisie et de confiscation des avoirs, ainsi que la surveillance efficace de la conformité des institutions financières et des entreprises et professions non financières désignées (EPNFD) aux obligations relatives aux sanctions financières ciblées (SFC).
A ce titre, plusieurs amendements ont été apportés par ladite loi, dont principalement l’élargissement de la liste des infractions en ajoutant certaines infractions liées au marché des capitaux et à la vente et la fourniture de prestations de manière pyramidale, ainsi que l’adoption d’un mécanisme juridique et institutionnel pour la mise en œuvre des résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies (CSNU) relatives à la lutte contre le terrorisme, à la prolifération des armes et leur financement, en créant une Commission nationale chargée de veiller à l’application des SFC.
Il s’agit, en outre, de l’aggravation des sanctions pénales à l’encontre des personnes assujetties en cas de violation de leurs obligations légales, le rattachement des personnes assujetties aux autorités de supervision et de contrôle relevant de leur domaine de compétence et la désignation de nouvelles autorités de supervision et de contrôle pour certaines professions non financières.
Par ailleurs, les actions menées par l’Autorité nationale du renseignement financier (ANRF), chargée de coordonner l’action des autorités nationales en matière de LBC/FT, en coordination avec les partenaires nationaux et les personnes assujetties, ont permis une amélioration significative des indicateurs opérationnels.
Il s’agit des hausses de 60% des déclarations de soupçons et de 116% des demandes émanant des autorités nationales d’application de la loi dans le cadre des enquêtes financières parallèles, ainsi qu’une amélioration de 33% des demandes de renseignement émises par l’ANRF aux cellules de renseignement financier (CRF) homologues, enregistrées au titre de l’année 2021.
Le ministère de l’Économie et des finances avait confirmé, par une lettre datée du 16 février 2021 adressée au GAFI, la ferme détermination du Maroc à continuer à honorer l’ensemble de ses engagements pris sur le plan international dans le domaine de la LBC/FT, en réalisant dans les délais impartis le plan d’action arrêté avec le Groupe.
Lors de sa réunion plénière d’octobre 2022, le GAFI avait souligné que le Maroc a substantiellement complété son plan d’action et qu’il sera soumis à une évaluation sur place afin de vérifier la mise en œuvre des réformes en matière de LBC/FT.
La sortie du Maroc de la liste grise aura un impact positif sur les notations souveraines et les notations des banques locales, tout comme elle renforcera l’image du Royaume et son positionnement lors des négociations avec les institutions financières internationales, ainsi que la confiance des investisseurs étrangers dans l’économie nationale.
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