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Royaume du Maroc: Le Top 10 des organisations à but non lucratif.

  • Un regard sur dix organisations à but non lucratif qui font un travail remarquable au sein des communautés à travers le Royaume du Maroc et au-delà;

  • Un regard sur celle et ceux qui consacrent leur temps et leur énergie à travailler pour des organisations à but non lucratif au service de l'humanité.

Les ONGs jouent un rôle vital dans l’accompagnement social et d’autres enjeux de société majeurs. Ces organismes méritent amplement d’être mis en avant et, plus important encore, d’être soutenus. Quelques-uns d’entre eux sortent du lot. Voici les plus grandes ONG en termes d’impact, d’envergure....

Le Forum de dialogue des magistrats africains
Le Forum de Dialogue des Magistrats Africains est un centre scientifique à composition judiciaire sous forme d’une association à caractère professionnel, dont les racines au Maroc et les branches s’étendent à travers le reste des pays africains.

Créé en 2021, le Forum compte environ 40 juges issus de 18 pays africains des cinq régions du continent, et dispose de statut d’observateur auprès de l’Association des procureurs africains pour l’Afrique de l’Est. Il est aussi membre de l’Association internationale des procureurs publics (AIPP), de l’Association internationale des procureurs publics francophones (AIPPF) et de l’Association internationale des femmes juges (IAWJ).

Premier juge marocain au Tribunal administratif de l'Union africaine et membre du comité technique chargé de la révision du Statut et du Règlement intérieur dudit Tribunal.

Elle est également présidente et fondatrice du Forum de dialogue des magistrats africains, membre observateur de l'Association des procureurs d'Afrique (APA), de l'Association des procureurs d'Afrique de l'Est (EAAP), membre de l'Association internationale des procureurs (IAP) et de l'Association internationale des procureurs et poursuivants francophones (AIPPF), membre aussi de l’union internationale des femmes juges, ainsi qu'un expert en arbitrage et médiation nationaux et internationaux de l'Université de Milford, États-Unis.

 De 1992 à 2007, elle a débuté sa carrière professionnelle comme procureure adjointe du Roi près le tribunal de première instance de Rabat et comme juge en charge de différentes affaires, telles que les affaires des Marocains expatriés, les affaires civiles et les délits. Elle a exercé les fonctions de vice-présidente du tribunal, et président de la chambre immobilière au Tribunal de Première Instance de Rabat, puis comme conseiller au Secrétariat Général du Ministère de la Justice. Elle a également été présidente de chambre à la Cour d'appel de Rabat, détachée auprès de la présidence du ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des MRA jusqu'en 2021.

De 2008 à 2016, elle a exercé les fonctions de magistrat de liaison auprès des autorités judiciaires belges, devenant ainsi la première femme juge à occuper ce poste. Au cours de son mandat, elle a coordonné les programmes de coopération technique et administrative entre le ministère marocain de la Justice et le ministère belge de la Justice, ainsi que la coopération judiciaire en matière civile et pénale. Durant la même période, elle a été membre de la commission judiciaire quadruple qui lutte contre le terrorisme et a exercé les fonctions de conseillère juridique auprès de l'ambassadeur de Sa Majesté à l'ambassade du Royaume du Maroc en Belgique, où elle était en charge du département de coopération internationale.

En tant que représentante du ministère de la Justice, elle a participé aux travaux du comité du statut avancé du Maroc au sein de l’Union européenne.

Mme Sedqi s'est investie dans la gestion des dossiers des Marocains en Belgique relatifs à l'état civil aussi les dossiers de kafala des enfants abandonnés, en coordination avec les services consulaires du Maroc.

De 2016 à 2021, elle a exercé les fonctions de conseillère juridique à la Mission du Royaume du Maroc auprès de l'Union européenne où elle a géré les dossiers liés aux juridictions européennes et internationales.

Mme Sedki a toujours été active au sein de la société civile marocaine, notamment au niveau de l'Observatoire National des Droits de l'Enfant, l'Union Nationale de la Femme Marocaine et la Ligue Marocaine pour la Protection de l'Enfant, ainsi que dans la société civile européenne notamment en matière de droits des femmes et de l'enfant.

Elle a participé à plusieurs événements et conférences africains et européens en tant que représentante de la justice marocaine.

Elle a reçu de nombreuses formations dans les domaines liés à la lutte contre le terrorisme et au blanchiment d'argent, ainsi que des connaissances sur les systèmes judiciaires européens et africains. Elle a acquis une expertise en matière de droits de l'homme en raison de sa participation aux réunions périodiques tenues aux Nations Unies à Genève et à New York, en plus d'une formation spéciale dans le domaine des droits des femmes et des enfants aux États-Unis.

  • En 2012, elle a reçu le Prix Portail Or de la Ville de Fès pour la Femme Juge par l'Association Fès-Saïs.

  • En 2021, elle reçoit l’Ordre Royal du Mérite National d’Excellent Rang.

  • En 2022, elle a reçu le Prix européen international du leadership des femmes dans le domaine judiciaire au Parlement européen et a été classée 3ème parmi 106 femmes exceptionnelles en Afrique par The New Africa Magazine.

La magistrate marocaine Jamila Sedki a été primée, à l’’’European International Women’s Leadership Award’’ (EIWLA) 2022. L’’’European International Women’s Leadership Award’’ (EIWLA) 2022 était placé sous le patronage de la vice présidente du parlement européen Nicola Beer.

Déclaration de clôture et recommandations de la réunion scientifique du Forum de dialogue des juges africains :

Les participants à la première rencontre du Forum de Dialogue des Magistrats Africains, dont les travaux ont pris fin mercredi à Marrakech, ont recommandé la création d’un réseau des magistrats africains afin de favoriser l’échange des expertises et bonnes pratiques.

Dans leurs recommandations ayant sanctionné les travaux, trois jours durant (en Aout 2024), de cette rencontre initiée en partenariat avec la Présidence du Ministère Public, l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM) et le Programme Régional Africain pour les Migrations (ARMP), sous le thème “L’enfance africaine entre migration, exploitation et traite: Expertises et expériences des systèmes judiciaires africains”, les participants ont également plaidé en faveur de la création d’un centre africain des études et recherches pour la promotion et la préservation des droits de l’enfant, ainsi que d’une plateforme numérique à même de permettre aux organisations et associations de la société civile de partager leurs activités, initiatives et programmes en la matière dans les différents pays africains.

Les participants venus du:

  • Sénégal;

  • Côte d’Ivoire:

  • Mozambique;

  • Togo;

  • l’Afrique Centrale;

  • Mauritanie;

  • Tunisie;

  • Royaume du Maroc.

outre des experts internationaux issus des États-Unis, du Conseil de l’Europe et de l’Union africaine, ont aussi appelé à la mise en place d’une politique de sensibilisation et de conscientisation pour la lutte contre le phénomène d’exploitation des enfants, fondée sur les techniques modernes de communication, ainsi que d’une plateforme dédiée à l’échange des données entre les pays africains dans ce domaine.

La première réunion scientifique du Forum de dialogue des juges africains, qui s'est tenue à Marrakech, au Maroc, a débouché sur une série de recommandations :

  1.  Élaborer une politique visant à renforcer la sensibilisation et la prise de conscience pour combattre l'exploitation, la violence et la traite des enfants, en utilisant les technologies de communication modernes.

  2. Instaurer une plateforme de communication entre les pays africains et à l'échelle internationale, qui encouragerait la mise en place de mesures visant à protéger les droits des enfants migrants.

  3. Créer un réseau de juges africains pour faciliter le partage d'expériences et de bonnes pratiques dans la lutte contre les crimes liés au déplacement, à la violence, à l'exploitation et au trafic d'enfants.

  4. Établir un centre africain d'études et de recherches sur la protection et la promotion des droits de l'enfant en Afrique.

  5. Lancer une plateforme numérique permettant aux organisations et associations de la société civile de partager leurs activités, initiatives et programmes à travers différents pays africains., visant à soutenir, protéger et héberger les enfants victimes de violence, d'exploitation, de traite et de déplacement en Afrique.

  6. Mettre en place des programmes de formation et de renforcement des capacités des juges africains, axés sur la migration, la protection des enfants et la lutte contre les crimes qui y sont liés.

  7. Mettre en place des centres d'accueil frontaliers pour les enfants migrants non accompagnés qui sont susceptibles d’être victimes d'exploitation, de trafic et de violence, sous la supervision des autorités locales et des entités judiciaires compétentes.

Mme Jamila Sedqi: la diplomatie judiciaire
Association Al Karam: Ensemble, nous construisons un avenir meilleur pour nos enfants

L'association Al Karam, pour la sauvegarde de l'enfant en situation difficile a été crée en 1997 par Mme Karima M'kika.

Située à Marrakech et à Safi, Al Karam est une des association les plus actives pour l'enfance vulnérable vivant de et/ou dans la rue.

Qui est Karima Mkika -Présidente Fondatrice, Association Al Karam pour la protection de l ’enfance- la militante associative "aux multiples casquettes", pleinement engagée en faveur de l'enfance en difficulté

Humble, sereine et très aimée et respectée de tous ceux et celles qui l'ont côtoyée, Mme Karima Mkika est l'exemple parfait de cette actrice associative engagée et aux multiples casquettes.

Mme Karima Mkika qui avait fait ses études entre la capitale économique, Marrakech, Essaouira, Mohammedia et Rabat, dont un baccalauréat et des études supérieures à l'Ecole Supérieure de Commerce (Sup de Co- Marrakech) et des études universitaires à la faculté de droit Mohammed V à Rabat, avait très tôt mobilisé toute son énergie et son enthousiasme, avec détermination et abnégation, au service de l'enfance en difficulté.

Un combat de longue haleine que cette native de Casablanca menait depuis plus d'une vingtaine d'années. Et pour preuve, les efforts de Mme Mkika se sont soldés dès 1997 par la création de l'Association Al Karam pour la protection de l'enfance.

Femme de cœur mais aussi d'engagement, Mme Mkika a eu aussi le privilège d'intégrer dès 2011 le Conseil Economique, Social et Environnemental (CESE) où elle assure, avec brio, la représentation des organisations et associations qui s'activent dans les domaines de l'économie sociale et de l'activité associative.

Au sein du CESE, Mme Mkika est vice-présidente de la commission analyse de la conjoncture, rapporteur de l'avis sur le travail domestique, rapporteur de l'avis sur la migration et le marché de l'emploi, membre de la commission emploi des jeunes et employabilité, du groupe de travail Rapport annuel, du bureau catégorie société civile, de la commission emploi et relation professionnelle et du groupe de travail sur le capital immatériel.

Ce parcours, si reluisant, n'est pas un simple fruit du hasard mais bel et bien, la résultante de longues années de militantisme positif pour une enfance prospère et émancipée.

Autrement dit, Mme Karima Mkika avait très tôt senti la nécessité et le devoir moral d'agir en faveur de la promotion de la condition des enfants abandonnés dans les petites ruelles de Marrakech ou de Safi, où elle décide de créer respectivement deux Centres d'accueil (hébergement, prise en charge, réinsertion scolaire et professionnelle).

Son engagement indéfectible pour la promotion et la protection de l'enfance s'est traduit également par le lancement et la mise en place de la Maison de l'enfant à Marrakech, le lancement du programme d'aide à la parentalité et à la réinsertion familiale, la mise en place d'un programme d'aide à l'enfance, du programme de prévention contre la traite d'enfants, outre la création de la Cellule d'orientation et d'aide à l'emploi.

Cette mère de quatre enfants assure également depuis 2019, la fonction de présidente de l'Unité de Protection de l'Enfance, et elle est aussi Consultante à l'Observatoire National des Droits de l'Enfant.

Et ce n'est pas tout, parce que Mme Karima Mkika assurait en 2010, la fonction de Consultante au sein de la Banque Mondiale, en pilotant le projet "économie sociale et solidaire", "suivi-évaluation participatif", mise en place du programme sur la participation citoyenne 6 écoles de Chichaoua : renforcement des capacités, formation des formateurs, suivi et évaluation du plan d'action.

En 2004, Mme Mkika était consultante au sein de l'UNICEF où elle assurait également la tâche de formatrice Suivi-évaluation, violences contre les enfants.

Ce parcours riche et cette expérience avérée ont valu à Mme Karima Mkika de décrocher plusieurs prestigieuses distinctions à savoir : Une consécration Huffpost Maghreb de l'Institut du Monde Arabe en 2017 (les 4 femmes du Maghreb qui font bouger le monde), le Prix Inspiration Women en 2016, le Prix Terre de Femmes en 2013 et le Prix de l'Humanitaire Madame Figaro (2006).

Retrouvailles émouvantes entre une mère et sa fille grâce à des "âmes sensibles"

Le Forum de Dialogue des Magistrats Africains présidé par Mme Jamila Sedqi, en partenariat avec l'Association Al Karam pour la protection de l’enfance, présidée par Mme Karima Mkika et Me Toure Joséphine Suzanne épouse Ebah, Magistrat, actuellement Membre de la Cour de Justice de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA), Et Officier de l’Ordre National de Côte d’Ivoire, ainsi que Membre Correspondant/Adhérent du Forum de Dialogue des Magistrats Africains.

Chercher une aiguille dans une botte de foin

Me Toure Joséphine Suzanne,  s'est donnée comme objectif, incroyablement attendrissant pour trouver la mère. Elle mobilise l'ensemble de son réseau (amis, famille, confrères...) pour cette mission.

Après plusieurs semaines de recherches effectuées par Me Toure Joséphine Suzanne épouse Ebah... Cette gent féminine, avec toutes ses valeurs, ses qualités et ses compétences, a aidé à réunir une fillette ivoirienne vivante dans le centre de l'Association Al Karam pour la protection de l’enfance à Marrakech - Royaume du Maroc, avec sa mère biologique à Abidjan - Côte d'Ivoire. Ils ont enfin pu se retrouver après 3 ans !

  • Des retrouvailles émouvantes;

  • Les accolades, les pleurs et les prières n'en finissent pas....;

  • La maman se souviendra de cette journée toute sa vie.... et nous aussi..!

  • Elle retrouve enfin les siens, après 3 ans de séparation;

  • L'émotion se lit sur tous les visages. 👇

Ce fut l’un des événements les plus heureux au sein du Forum de Dialogue des Magistrats Africains, de l'Association Al Karam pour la protection de l ’enfance et de ces "âmes sensibles". Ce fut aussi le succès du Forum de Dialogue des Magistrats Africains dans ses efforts constants pour connecter les organisations et associations de la société civile de partager leurs activités, initiatives et programmes à travers différents pays africains, pour soutenir, protéger et héberger les enfants victimes de violence, d'exploitation, de traite et de déplacement en Afrique.

La magistrate Toure Joséphine Suzanne épouse - Ebah élue femme de l’année 2024

TOURE JOSEPHINE SUZANNE – EBAH Juge, Membre de la Cour de Justice de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) Cote d’ivoire

Magistrat, actuellement Membre de la Cour de Justice de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA), Et Officier de l’Ordre National de Côte d’Ivoire, ainsi que Membre Correspondant/Adhérent du Forum de Dialogue des Magistrats Africains.

Ex Juge de la Cour de Justice de l’UEMOA, Ex Conseiller Constitutionnel au Conseil Constitutionnel de Côte-d’Ivoire, Ex Conseiller à la Cour d’Appel d’Abidjan, Sous-directeur à la Direction de la Formation Continue et des Stages et Ex Substitut du Procureur au TRIBUNAL DE 1ère INSTANCE DE YOPOUGON.

De Formation Juridique, a obtenue une Maitrise en Droit option Carrières Judiciaires à l’Université d’Abidjan - Cocody en 1995suivi d’un Diplôme Professionnel de Magistrat ECOLE DE MAGISTRATURE/ ENA 1999.

De par sa Formation initiale, a poursuivi des Formations Professionnelles portant sur, l’avancée en Droit de la Concurrence pour les Etats membres et la Commission de l’UEMOA, à Genève(Suisse) 2019, le Droit et Régulation de la Concurrence dans l’Espace Communautaire et Droit Monétaire à Casablanca(Maroc)2017, Formation des Magistrats des Juridictions membres de l’Association Africaine des Hautes Juridictions Francophones (AAHJF) à Porto Novo (Bénin)2016.

Madame Toure Joséphine Suzanne épouse Ebah a également occupée d’autres Fonctions tel que Membre de l’Union des Magistrats de Côte d’Ivoire (UNAMACI) et de l’Union Internationale des Magistrats (UIM), et Membre de l’Association des Cours et Conseils Constitutionnels ayant en Partage l’Usage du Français (ACCPUF).

En plus, a eu à participer à plusieurs Missions et Ateliers parallèlement à son statut de Magistrat notamment sa participation à la Conférence régionale Afrique de l’Association Internationale des Femmes Juges (AIFJ) et présentation sur le thème : « Violences sexuelles et violences sexistes », en juin 2019 à Abidjan ; a Exposé à la 20ème session annuelle du Homeland & Global Security Forum (CRANS MONTANA FORUM) sur le thème : "Lutte contre la Corruption et la Criminalité économique : Rôle des institutions judiciaires nationales et internationales", en octobre 2018 à Genève (Suisse) ; à Participer au 8ème colloque de l’Association des Hautes Juridictions de Cassation des pays ayant en partage l’usage du français (AHJUCAF) sur le thème : « Indépendance des Hautes Juridictions et autonomie budgétaire », en octobre 2017 à Bruxelles (Belgique) ; à la 15ème session du forum mondial de la Cour Pénale Internationale à la Haye (Pays-Bas), en novembre 2016 ; à des séminaires portant sur « LA PROBLÉMATIQUE DE LA PROTECTION DES DROITS DE L’HOMME EN AFRIQUE » , sur les MOUVEMENTS DU PERSONNEL DU MINISTERE DE LA JUSTICE, Rencontres internationales des Associations des Cours et Conseils constitutionnels ayant en partage l’usage du Français (ACCPUF) à Rabat au MAROC, sur LA BONNE GOUVERNANCE et bien d’autres. A le Sens de l'initiative et de la gouvernance.

 L’Observatoire international pour la paix, la démocratie et les droits de l’Homme à Genève (IOPDHR)
  • Mme Aicha Duihi, militante et présidente de l'Observatoire international pour la paix, la démocratie et les droits de l'Homme, basé à Genève;

  • Mme Aicha Douihi, figure dans la liste des 110 femmes exceptionnelles en Afrique pour l'année 2022 du magazine "The New Africa".

Mme. Douihi est connue pour ses positions en faveur du plan marocain d’autonomie au Sahara. En témoigne sa participation, en septembre à Nancy, à une conférence consacrée à la solution présentée par le Royaume en 2007.

L’examen par la 4e Commission des Nations unies de la question du Sahara occidental, a donné l’occasion à la militante sahraouie, Aicha Douih, de pointer du doigt la responsabilité de l’Algérie dans ce conflit.

«La localisation géographique des camps (de Tindouf, ndlr) sur le territoire algérien, conjuguée avec sa gestion, de fait, par le Polisario, est inacceptable. Il n’y a pas de délégation de souveraineté et donc de responsabilité, de la part d’un Etat, à un acteur non étatique, militaire de surcroît, sur son territoire», a dénoncé la militante des Droits de l’Homme, présidente de l’Observatoire international pour la paix, la démocratie, et les droits de l’Homme (IOPDHR), basé à Genève.

Les souffrances des femmes et des filles dans les camps de Tindouf

En marge de la 51ème session du Conseil des Droits de l’Homme à Genève, l’Observatoire International de Genève pour la Paix, la Démocratie et les Droits de l’Homme, basé à Genève (IOPDHR-GENEVA), a organisé un colloque international, le 22 septembre 2022, autour du thème «Violations du droit à la vie : le caractère systématique des exécutions arbitraires commises par le Polisario et la responsabilité du pays hôte ».

Modéré par, Mme. Aicha Duihi, Présidente de l’observatoire IOPDHR-GENEVA, ce symposium a réuni d’éminents juristes et universitaires spécialistes des questions de sécurité internationale et des droits de l’Homme.

  • Me Lorenzo Penas Roldán, l’Avocat au Barreau de Murcie, spécialiste des affaires de terrorisme et de la sécurité internationale

  • Mme. Maghlaha Dlimi Directrice de la Médiathèque de la ville de Dakhla qui fait partie du groupe d’enfants que le Polisario avait envoyé à Cuba.

  • Me. Naoufal Bouamri Avocat et activiste des droits de l’Homme.

  • Me. Sophie Michez, Avocate au Barreau de Bruxelles

  • M. Chema Gil Directeur de l’Observatoire International de la Sécurité et expert des questions de terrorisme et de la sécurité.

Dans leur appel, les organisateurs exhortent :

  1. l’Algérie de mettre en œuvre le droit national algérien sur tout le territoire algérien, y compris, les camps de Tindouf;

  2. appellent le pays hôte, l’Algérie, à mener une enquête rapide et impartiale sur les allégations d’exécution extrajudiciaire, afin de déterminer avec certitude les causes, et le moment du décès, les personnes qui en sont responsables, ainsi que les circonstances dans lesquelles il a été commis ;

  3. invitent les autorités compétentes à prendre les mesures nécessaires pour prévenir les cas d’usage excessif de la force contre les réfugiés sans défense ;

  4. réclament la comparution des auteurs et des instigateurs de ces violations, à des procès équitables conformément au droit international des droits de l’homme et au droit international humanitaire, en tant que crimes imprescriptibles;

  5. dénoncent la délégation illégale des pouvoirs de l’État algérien au Polisario dans la gestion des camps de Tindouf, en violation flagrante des règles du droit international ;

  6. appellent à la reconnaissance du statut de réfugié aux résidents des camps de Tindouf, avec l’obligation pour le pays hôte, l’Algérie, de les recenser, en application des résolutions pertinentes du Conseil de Sécurité, et conformément à la Convention de Genève sur les réfugiés et à son Protocole facultatif;

  7. appellent la communauté internationale à aller de l’avant pour tenir le Polisario responsable des violations massives commises à l’encontre des résidents des camps, en tant qu’entité non étatique et groupe armé, dans le cadre des mécanismes continentaux, régionaux et internationaux des droits de l’Homme;

  8. dénoncent le phénomène de recrutement forcé d’enfants, d’adolescents et de jeunes dans l’armée, leur normalisation avec l’idéologie des milices et des discours de haine, de la violence et la propagande de guerre ;

  9. rappellent les rapports et les documents des Nations Unies ayant tiré la sonnette d’alarme sur la situation chez les jeunes des camps de Tindouf;

  10. tiennent le Polisario et le pays hôte, entièrement responsables de la militarisation des enfants et des jeunes dans les camps, ce qui fait d’eux une cible facile pour le recrutement par les groupes armés opérant dans la région sahélo-saharienne;

  11. attirent l’attention de la communauté internationale sur la menace directe à la sécurité et à la paix dans la région et le voisinage due à l’intersection entre le rôle séparatiste de l’organisation du Polisario et le rôle terroriste des groupes armés et terroristes;

  12. exhortent la communauté internationale à s’atteler à la mise en œuvre de programmes d’éducation, de formation et d’éducation dans le but de promouvoir une culture des valeurs des droits de l’Homme ainsi qu’une éducation à la paix, à la tolérance et à la coexistence;

  13. tirent la sonnette d’alarme sur la nécessité de mettre fin au recrutement d’enfants à l’intérieur des camps de Tindouf, conformément aux obligations pertinentes du pays hôte ;

  14. invitent la communauté internationale à intervenir pour démanteler les camps, trouver des voies pacifiques de dialogue et garantir le droit au retour.

L’ONG, Promotion du développement économique et social (PDES) a fait résonner sa voix à Genève, soulignant la gravité des conditions dans lesquelles vivent les femmes dans les zones de conflit, en particulier dans les camps de Tindouf, situés dans le sud-ouest de l’Algérie. Là-bas, elles endurent l’effondrement de l’état de droit et sont victimes de violences basées sur le genre.

Lors de la 53e session du Conseil des Droits de l’Homme, lors de la discussion annuelle sur les droits des femmes, cette organisation, qui possède un statut consultatif auprès du Conseil économique et social, a attiré l’attention sur la situation alarmante dans de nombreuses zones de conflit où règne une absence totale de sécurité. L’effondrement général de l’État de droit et des structures sociales et familiales, la normalisation de la violence basée sur le genre et l’aggravation de la traite des êtres humains ont de graves répercussions sur les femmes et les filles en Syrie, en Irak, en Afghanistan, au Soudan, au Mali, en RDC et dans les camps de Tindouf, où elles paient un lourd tribut.

Aicha Douihi, militante des droits de l’homme, s’est exprimée au nom de la PDES, mettant en évidence le rôle des violences sexuelles en tant qu’armes de guerre utilisées pour mettre en œuvre des agendas politiques et exercer le pouvoir sur le terrain. Les femmes civiles sont les principales victimes des opérations de combat armé, mais certaines d’entre elles s’engagent également dans des actions armées, que ce soit de manière volontaire ou sous la contrainte.

Les femmes se retrouvent souvent en position de faiblesse, devenant les maillons les plus vulnérables de la paix sociale. Cette réalité pèse lourdement sur les femmes dans les zones de conflit et exacerbe les inégalités et les discriminations préexistantes entre les sexes. Le conflit entraîne une acceptation accrue de niveaux de violence à l’égard des femmes et des filles, allant des meurtres aveugles à la torture, en passant par la violence sexuelle et les mariages forcés.

L’ONG avertit que les femmes et les filles sont de plus en plus victimes de violences sexuelles, notamment en tant que méthode de guerre. Cette réalité poignante met en évidence la nécessité d’une action urgente pour mettre fin à ces souffrances insoutenables et pour protéger les droits fondamentaux des femmes et des filles dans les zones de conflit, en particulier dans les camps de Tindouf.

L’appel de l’ONG résonne dans le monde entier, soulignant la nécessité d’une solidarité internationale et d’une coopération accrue pour mettre fin à ces violences inhumaines et pour garantir la sécurité, la dignité et l’égalité des femmes et des filles dans les situations de conflit. Les mesures visant à lutter contre la discrimination basée sur le genre et à promouvoir la justice, la paix et les droits de l’homme doivent être au cœur des efforts déployés pour construire un avenir meilleur et plus juste pour tous.

 AFRICA Women’s FORUM, Rendre visible le leadership des femmes

Naima Korchi est juriste internationale, diplômée des universités de Paris II Assas et de Panthéon-Sorbonne. Ancienne fonctionnaire des Nations Unies d’abord à l’UNESCO puis au UNHCR, elle est aujourd’hui consultante et œuvre pour la paix et la sécurité en Afrique en mettant l’accent sur le rôle des femmes dans la prévention des conflits. L’association qu’elle préside, AFRICA Women’s FORUM, donne la parole aux femmes sur le continent Africain, les fait se rencontrer et s’entre-aider et encourage la coopération entre les femmes du continent africain et des autres continents.

Le constat de Naïma c’est qu’en de nombreux endroits du monde, les femmes sont en premières lignes des crises, les plus touchées, les plus vulnérables. Mais. Premières victimes elles sont les premières à prendre des initiatives, à faire preuve de courage, à être actrices et médiatrices dans les conflits, notamment sur le continent africain. Les femmes sont leaders et cette réalité est méconnue. Naïma, par l’intermédiaire de l’Africa Women’s Forum, s’attache à les rendre visibles. Saviez-vous par exemple que 66% des députés rwandais sont des femmes, que Sahle-Work Zewde est la cheffe d’Etat de l’Ethiopie, et que la Tanzanie est présidée une femme, Samia Suluhu, qu’Ellen Johnson Sirleaf a été présidente du Libéria pendant plus de 10 ans ? Les femmes africaines sont aussi championnes de l’entreprenariat.

Lever l’autocensure.

Naima Korchi s’attache à déconstruire les stéréotypes et à lever les barrières de l’autocensure. Plus jeune, lorsqu’elle parlait de sa carrière internationale, certain.e.s lui demandaient « tu ne veux pas de famille ? ». Cette question me rappelle les remarques entendues par Nathalie Loiseau, ex DRH du Quai d’Orsay, directrice de l’ENA et ancienne diplomate, mère de 4 enfants. Soit des remarques directement reliées au liées de devoir jongler entre vie de mère et carrière (remarques que l’on ne fait pas aux hommes) soit des remarques plus insidieuses : « Pour être diplomate, il faut avoir les « épaules », sous-entendu des épaules masculines ! » Du tact, de la discrétion, une finesse d’analyse oui, mais les épaules ?

Très attachée à la liberté, elle ouvre des voies et encourage toutes les femmes à le faire « il faut aller au bout de ses rêves, ne pas se décourager, respecter son intégrité, ne pas transiger avec ses valeurs ». Bien sûr cette philosophie de vie s’adresse à tous et toutes. Avançons dans la direction qui nous anime profondément, en favorisant l’entre-aide, la coopération, la sororité. Merci Naïma pour ce témoignage source d’espoir, un espoir actif, lumineux, engagé.

Naïma Korchi, fondatrice, présidente d’Africa Women’s Forum : "Le salut viendra peut-être par les femmes"

"J’ai réalisé que le leadership des femmes africaines est peu valorisé, alors quelles le sont dans l’économie, la politique et parfois en avance sur les femmes des pays développés. J’ai donc réuni, au Maroc, des femmes de toutes les régions du continent, pour lancer ce forum afin de valoriser leurs expériences, et leadership sur la scène internationale et encourager les échanges féminins au sein de l’Afrique et avec les autres continents.

L’Afrique est le continent de l’entreprenariat, et les femmes sont les championnes, malheureusement leur rôle n’est pas valorisé car une grande majorité est dans l’informel. C’est aussi dans ce sens qu’au sein d’Africa Women’s Forum, on milite pour une prise en considération de cette entreprenariat non formel, qui fait vivre une bonne partie du continent." Naïma Korchi, fondatrice, présidente d’Africa Women’s Forum

Centre international de la diplomatie

Le Centre international pour la diplomatie est une organisation non gouvernementale marocaine créée le 2 avril 2011, dans le but d’améliorer la représentation et l’influence des acteurs non étatiques dans les politiques continentales et internationales des institutions multilatérales telles que les Nations Unies, l'Union Africaine et la Commission Européenne, et de renforcer les relations de fraternité et de coopération avec d’autres acteurs du monde entier.

L’ICD s’est transformé en Think Tank, après avoir accumulé plus de 13 ans d’expertise et d’expériences en matière de dialogue multilatérale, plaidoyer sur les questions globales au niveau des instances multilatérales, renforcement des capacités des acteurs non étatiques notamment les jeunes et les femmes pour une meilleure représentativité au niveau international, promotion du label Maroc, diplomatie culturelle et scientifique, et la coopération sud-sud.

En fin 2024, le Centre compte plus de 50 participations à des comités consultatifs ou en tant que membre du jury dans plusieurs plateformes de jeunes et de la société civile, et a également contribué à la création de plusieurs réseaux d’influence à travers l’Afrique, l’Europe, le Moyen-Orient, l’Afrique du Nord, l’Asie et l’Euro-Asie, avec des dizaines de partenariats stratégiques.

Ses membres ont représenté le Maroc dans de nombreuses activités internationales majeures dans plus de 30 pays. Le Centre a aussi participé à 15 programmes d’échange dans 10 pays différents, notamment aux États-Unis d’Amérique, en Chine, en Belgique, en Palestine, Suède.

En 2018, le Centre a organisé la quatrième édition du Sommet et du Prix Panafricain Humanitaire, qui a connu la participation de 42 pays africains, et la troisième édition de la Conférence des Femmes Africaines en 2019 à Marrakech, qui a connu la participation de plus de 150 dirigeantes africaines. En novembre 2021, l’ICD a contribué à l’organisation du Sommet d’investissement panafricain à Istanbul avec la participation de plus de 80 leaders africains et turcs, et à l’organisation du Sommet des Jeunes Leaders à Dubai Juin 2022 avec la participation de plus de 60 leaders de 4 continents du monde. En 2024, le Centre en partenariat avec le Fonds des Nations Unies a organisé un séminaire international sur les droits des jeunes filles, un levier pour le développement en Afrique avec la participation de 160 acteurs et actrices et plus de 20 experts de 10 pays africains.

Sur le plan continental, le Centre a contribué à l’organisation du symposium international sur les politiques de l’Habitat au Nigéria. Le Centre a également participé à la Conférence euro-africaine des jeunes leaders en Gambie et au Congrès Economique Africain au Nigéria, à travers lequel le Centre a contribué à accroître la participation d’acteurs et d’experts du Maroc et d’Afrique du Nord, et a nommé d’autres experts d’Afrique de l’Ouest et du Sud pour contribuer qualitativement aux travaux du Congrès économique.

Entre 2023 et 2024, le Centre en partenariat avec le Fonds des Nations Unies pour la Population a mené un programme dédié à renforcer la voix de la jeune fille dans les réformes du Code de la Famille et le Code Pénal et a développé des outils innovants pour le leadership et l'autonomisation des jeunes filles au niveau national et continental.... https://icddiplomacy.org/

Karima Rhanem est une spécialiste marocaine en développement et communication, et est chercheuse en gouvernance et politique publique dotée de plus de quinze ans d’expérience dans les programmes de soutien à la jeunesse et à la société civile.

Karima Rhanem est une activiste marocaine de la société civile, nommée chaque année depuis 2017 parmi les jeunes femmes leaders les plus influentes en Afrique.

Elle est présidente du Centre International pour la Diplomatie et Directrice Générale de Africa My Home. Elle est aussi experte en politiques publiques principalement les questions liées à la jeunesse, au genre et à la diversité.

Elle a reçu plus de 36 prix et distinctions au niveau national et international, résultat de son travail acharné et de ses efforts continus dans le domaine de l’action humanitaire, de la promotion des ODD, principalement l'ODD 5, de la coopération internationale, de la diplomatie, de la communication et du plaidoyer pour les questions des droits humains, au sein des institutions multilatérales, aux niveaux du système des Nations unies et de l’Union africaine (UA).

Karima Rhanem a été l'auteur de plusieurs initiatives humanitaires et citoyennes en Afrique y compris l'initiative Shopify your talents, YouLead Africa Next Gen, Outspoken Girls, ThinkEqualityAfrica, Diplomacy Talk, ClimateResilience, Chabab4Change and digital innovation for social change. En 2024, elle a remporté le Prix nigérian de reconnaissance des femmes africaines emblématiques 2024, dans la catégorie du "plaidoyer et de la défense des droits de l'Homme".

Sur 28 catégories, le prix "du plaidoyer et de la défense des droits de l'Homme" récompense une figure féminine qui a mis en place toutes sortes d'innovations pour assurer le développement de son pays et de l'Afrique dans son ensemble.

Sur les 11 candidates de pays africains autres que le Nigeria (un total de 140 candidates), Karima Rhanem a décroché cette consécration, après avoir reçu 2.672 voix.

Ainsi, la Fondation panafricaine pour le leadership des jeunes (PAYLEF) a choisi Karima Rhanem parmi les 100 jeunes africains les plus influents pour son édition des « Exceptionnels de 2024 ».

Récemment, Karima Rhanem a été aussi sélectionnée par le magazine nigérian « The New Africa » parmi les 100 leaders emblématiques en Afrique de 2023, et parmi les 100 femmes africaines inspirantes pour l’année 2023 par le Mouvement mondial des femmes et filles leaders panafricaines.

Ces distinctions ne sont pas les premières du genre pour Mme Rhanem.

En juillet 2022, Mme Rhanem a été désignée par la Fondation panafricaine pour le leadership des jeunes parmi les 50 leaders internationaux les plus influents, lors du 5ème Sommet international de la jeunesse à Dubaï, aux Émirats arabes unis.

Elle a également été honorée par la Fondation « Women Who Win », lors du séminaire Courage des femmes leaders africaines, avec un prix dans le domaine de la femme dans la diplomatie internationale en août 2022.

Karima est titulaire d'un Bachelor en communication, un master en journalisme, et un diplôme des études supérieures en gouvernance et gestion publique. Rhanem était rédactrice en chef de Morocco Times (2003-2006), spécialiste en communication pour les programmes de développement international à l'USAID/Maroc, ambassade des USA à Rabat (2006-2014) et spécialiste en plaidoyer en politiques publiques à Counterpart International (2015-2018).

L’association interculturelle Kirikou

L’association interculturelle Kirikou, née en 2015, est une association marocaine de bienfaisance, à but non lucratif. Elle a été créée par un groupe de jeunes subsahariens et marocains, militants associatifs des droits de l’homme et des migrants.

L’association œuvre pour la protection et l’épanouissement des mineurs afin qu’ils bénéficient de leurs droits: la santé, l’éducation, la famille et un cadre de vie sain et digne. Elle intervient également auprès des mères pour la promotion et la valorisation de leurs acquis professionnels et sociaux afin de favoriser leur intégration dans la société marocaine. Elle est la première association au Maroc à mettre en place une crèche de label Kirikou, interculturelle qui accueille gratuitement des enfants migrants et marocains dans un contexte magnifique du vivre ensemble.

L’association Kirikou en 2018 créé une nouvelle antenne au Sénégal

Ou elle met en place un programme de projets de vie pour les jeunes en partenariat avec les élus locaux pour lutter contre l’immigration clandestine, et un programme des crèches dans le rural et rural urbain pour les femmes rurales et leurs enfants.

En 2020 une autre antenne kirikou voit le jour à Paris en France

Une antenne kirikou où Samira Sitaïl, Ambassadeur de Sa Majesté le Roi auprès de la République Française, occupe le poste de vice-président voit le jour à Paris en France,au sein de l’Association Kirikou France.

Mme Samira Sitaïl, lance un programme de projet de vie pour les mineurs isolés africains en France, avec un programme d’accompagnement pour l’intégration et un volet de suivi pour le retour volontaire avec le RLF ( rétablissement des liens familiaux).

Une intégration réussie passe forcément par le volet interculturel et le vivre ensemble.

Redonner le sourire aux enfants rescapés du séisme d'Al Haouz au Maroc: c'est l'objectif d'une initiative menée à Amizmiz par l'Association Kirikou.

Redonner le sourire aux enfants rescapés du séisme d'Al Haouz au Maroc: c'est l'objectif d'une initiative menée à Amizmiz par l'Association Kirikou. Amizmiz, localité proche de l'épicentre, se trouve à 55 kilomètres au sud-ouest de Marrakech.

Une crèche a été installée en 2024 par l'Association Kirikou dans le village d'Amizmiz, afin d'accueillir les enfants des familles sinistrées.
À travers son parcours riche et engagé, Mountaga Diop, fondateur de l'Association Kirikou, trace un chemin unique, laissant une empreinte positive à la croisée de l'éducation, de l'intégration et de la solidarité.

Juriste et spécialiste du droit des enfants, éducateur PJJ au ministère de la Justice, président de la crèche Kirikou

Le leadership du Maroc dans le domaine de la migration a été mis en avant lors d’une réunion informelle tenue, lundi à New York, à la veille du 1er Forum d’examen des migrations internationales de l’ONU, qui se tient du 17 au 20 mai courant.

Dans une intervention, Mountaga Diop, « …le pacte mondial des migrations pour nous c’est déjà une dimension particulière d’abords par la reconnaissance des migrations comme vecteur de prospérité d’innovation du développement durable et surtout l’opportunité qui nous a été donné de participer pleinement a ce processus qui a été lancé au Maroc, en 2014 à, travers la stratégie nationale d’immigration et d’asile mise en place par le Royaume du Maroc sous l’égide de Sa Majesté le Roi Mohammed VI que Dieu l’assiste … »

Pour le fondateur de l’association Kirikou, qui œuvre pour la protection des mineurs migrants au royaume, les femmes qui deviennent mères en cours de migration sont exposées à toutes sortes de dangers, « quatre migrant sur cinq restent en Afrique donc on va arrêter de paniquer »

Mountaga Diop, juriste et spécialiste du droit des enfants, a lancé au Maroc une expérience inédite. Ce Franco-Sénégalais est actuellement éducateur PJJ au ministère de la justice en France, militant et sensible aux problèmes des réfugiés. Il est également président-fondateur de l’association interculturelle Kirikou. 

L’Association Maroc Coexistence

L’Association Maroc coexistence, que dirige Fayçal Marjani est une Organisation Marocaine non gouvernementale a but non lucratif fondée en 2010 s’est donnée pour mission la lutte contre le Racisme, l’Antisémitisme, les Discours de Haine, la Xénophobie et les Extrémismes.

Faycal Marjani, président fondateur de l’association MAROC COEXISTENCE, déclare: «Le Maroc incarne depuis des siècles un modèle de cohabitation harmonieuse entre les différentes composantes de sa société. En mettant en avant cette thématique, nous souhaitons rappeler que la diversité culturelle et religieuse est une richesse qui fait la force et la singularité de notre pays. En célébrant le vivre-ensemble et la convergence de civilisations, nous honorons l’héritage de nos ancêtres et contribuons à bâtir un avenir où la paix et la tolérance demeurent des valeurs fondamentales.»

Paix et coexistence: des imams et rabbins des États-Unis saluent le leadership du Maroc

Une délégation américaine composée d’imams et de rabbins a salué, lors d’une cérémonie organisée mardi à Rabat, le leadership de roi Mohammed VI en matière de paix et de coexistence.

Venus à l’invitation de l’association Maroc coexistence, que dirige Fayçal Marjani, et le groupe culturel Sharaka, les 21 membres de la délégation américaine ont assisté, à une cérémonie organisée à l’occasion du 65ème anniversaire de la disparition de feu le roi Mohammed V.

À cette occasion, des personnalités politiques et religieuses, dont l’ambassadeur des États-Unis au Maroc, Puneet Talwar, ont rendu hommage au défunt Souverain pour les efforts qu’il avait consentis pour la paix et la libération des pays et des peuples qui étaient sous le joug du colonialisme en Afrique et ailleurs.

Les témoignages ont également porté sur la sagesse et la vision du roi Mohammed VI concernant notamment la cause palestinienne et le règlement des conflits par la voie pacifique. Les rabbins établis aux États-Unis ont en particulier exprimé le respect et l’admiration qu’ils vouent au Maroc, dont «le roi Mohammed VI est connu pour son leadership dans le monde».

Puneet Talwar a résumé les impressions des conférenciers dans une déclaration pour Le360: «L’évènement rend hommage au passé, au présent et au futur de la coexistence au Maroc, qui est très importante. (...) Le message est plus profond et plus important aujourd’hui qu’il ne l’a jamais été», a-t-il souligné.

Et d’ajouter que «le Maroc est un exemple de coexistence pour le monde», où «nous voyons ce qui se passe lorsque les gens se réunissent, apprennent les uns des autres, lorsqu’ils ont un respect mutuel, lorsqu’ils font preuve de tolérance les uns envers les autres et coexistent».

Insistant sur l’importance de cet évènement, qui a vu la présence de gens et de rabbins de la région d’Israël, le diplomate a conclu en soulignant qu’«en cette période où il y a des conflits dans la région (Moyen-Orient), ce message est très important».

L’assistance comprenait notamment la consule générale des États-Unis à Casablanca, Marissa D. Scott-Torres, ainsi que de nombreux imams marocains. Les participants ont par ailleurs assisté a une conférence-débat, suivie d’une animation musicale assurée par l’icône de la chanson judéo-marocaine Suzanne Harroch.

L'Organisation Non Gouvernementale ONG, (Moroccan Generation), vient d'être officiellement accréditée auprès des des institutions européennes...

Radouan Bachiri, 43 ans, a plus de 17 ans d’expérience en relations publiques, communications et événementiel.

Depuis, il dirige sa propre agence spécialisée dans le conseil et la communication.

Il est en mesure de définir et de gérer des stratégies de communication visant à développer des services tels que la diplomatie publique et économique, ainsi qu'à élargir le réseau de contacts.

Radouan Bachiri a développé les capacités de son agence en investissant dans la qualification de ses ressources humaines et en renforçant le support matériel au travail qu'elle effectue de sorte qu'elle occupe désormais une place importante dans la coordination des relations publiques, les relations presse, la prestation de services de conseil et de communication et l'organisation de réunions et de conférences de presse.

Convaincue de la nécessité de relever un défi après l’autre, la phase d’expansion ultérieure a vu l’extension de ses services de conseil à l’accompagnement et au suivi des délégations et missions internationales, puisqu’un département spécial a été créé pour superviser cette activité, tout en fournissant également des services d’interprétation simultanée, de sécurité et la logistique nécessaire aux délégations.

Radouan Bachiri est journaliste accrédité auprès des institutions européennes depuis 2015. Il est également fondateur et président du Forum International du Leadership Féminin.

Monsieur Radouan BACHIRI est CEO de Extension Communication Agency . Fondateur, Président de European Women's International Leadership Award.

La bonne nouvelle: l'Organisation Non Gouvernementale, ONG (Moroccan Generation), a été créée en Février 2017 et dont le siège social est à Bruxelles en Belgique, vient d'être officiellement accréditée auprès des institutions européennes, accréditée à la fois au Parlement européen, au Conseil de l’Union européenne et à la Commission européenne.

C’est une nouvelle prometteuse qui vient concrétiser le travail mis en œuvre par cette ONG ces dernières années.

L'accréditation décernée à l'ONG (Moroccan Generation) a été officiellement publié dans le registre de transparence de l’Union européenne sous l’immatriculation 868732652212-09.

Domaines d'intérêt de l'organisation non gouvernementale (Moroccan Generation) sont:
  • Coopération internationale et développement;

  • Jeunesse;

  • Migration et asile;

  • Politique européenne de voisinage;

  • Relations extérieures;   

  • Éducation et formation.

Registre de transparence

Le registre de transparence européen a été créé en 2011, c'est une base de données répertoriant les organisations qui cherchent à influencer le processus législatif et de mise en œuvre des politiques des institutions européennes. Il met en évidence les intérêts défendus, par qui et avec quels budgets. Il permet ainsi au public d'exercer une surveillance et offre la possibilité aux citoyens et à d’autres groupes d’intérêts de suivre les activités des lobbyistes.

Les objectifs et les missions couvertes dans le registre de transparence sont:
  • Contribuer activement au développement de partenariats entre les régions au Maroc et des régions / provinces dans l’Union européenne - privés, institutionnels et sociétés civil via des rencontres, des forums, des événements et des campagnes dans les secteurs culturels, artistiques, touristiques et socio-économiques - impliquant des acteurs européens, marocains et marocains de l’extérieurs;

  • Fournir une assistance aux acteurs qui souhaitent développer des synergies entre le Maroc et la Belgique et si nécessaire des pays européens - toujours dans le cadre et règles de transparence et bonne gouvernance;

Principales propositions législatives ou politiques de l'UE ciblées:
  • Accord d’association euro-méditerranéen entre le Maroc, la Belgique et l’Union européenne.

  • Stratégie UE pour le partenariat avec le voisinage Sud

  • Politique européenne de voisinage et suivi des politiques en matière de droits humains et de promotion de la démocratie.

M. Radouan Bachiri, est la Personne juridiquement responsable de l'organisation non gouvernementale (Moroccan Generation) et chargée des relations avec l'UE.
Réseau International des Compétences Médicales et Scientifiques des Marocains du Monde

Dans la perspective d’un développement soutenu du Maroc dans différents domaines, la Santé, la Recherche Scientifique et l’Enseignement Supérieur, le Réseau des Compétences Médicales des Marocains du Monde, C3M s’est constitué en juin 2012 pour mettre à disposition diverses compétences de part le Monde au profit de la réalisation de ce projet ambitieux...👉 https://c3m.ma/

L’Académie Africaine des Sciences de la Santé

L’Afrique regorge de richesses mais le véritable atout de notre continent est sa population jeune, dynamique et patriote. Elle s’affirme de plus en plus avec courage et détermination et revendique sa volonté de prendre son destin en main. Pour ce faire, il est préalablement indispensable de poser des bases solides et viables pour assurer une émergence rapide et pérenne.

Ainsi, les piliers que nous devons consolider sont l’approche d’une autosuffisance alimentaire et la souveraineté sanitaire et médicale. Et c’est précisément dans cette perspective que Sa Majesté le Roi Mohammed VI, qui a toujours été soucieux de l’avenir de l’Afrique et qui a systématiquement inclus l’intérêt général de notre continent dans ses prises de décision, a donné ses instructions pour la création de l’Académie Africaine des Sciences de la Santé. Il a choisi Dakhla, au cœur du Sahara marocain, pour son lancement et son hébergement.

Elle a pour mission de fédérer les forces vives du continent, d’ailleurs pas moins de 28 pays frères y sont représentés, afin de créer une plateforme d’échanges dédiée à la promotion et au développement de la Santé humaine, animale et environnementale à travers trois axes. Le premier consiste en la mise à niveau des soins de santé cliniques, leur généralisation à toutes les couches sociales et l’assurance d’une équité médicale à travers tout le continent.

Le deuxième axe concerne l’accès à une formation académique de haut niveau, la facilitation des interactions entre les professionnels du continent pour capitaliser sur les best-practices et la promotion de la formation continue. Enfin, le troisième axe est relatif à la recherche scientifique et l’exploitation de l’intelligence artificielle pour nos besoins spécifiques. Par ailleurs, elle consacrera aussi une grande partie de ses activités à l’accompagnement et le conseil de l’industrie pharmaceutique qui est le deuxième moteur indispensable et indissociable pour atteindre la Souveraineté. 

En somme, l’Académie ambitionne d’accompagner le domaine de la Santé dans l’élaboration de stratégies pensées par l’Afrique pour l’Afrique et de se détacher définitivement du modèle « copier – coller » qui très souvent n’a pas fait preuve d’efficience et a engendré une perte de temps et de moyens. Elle servira également de pivot entre les différentes instances nationales, continentales et internationales notamment l’OMS pour une meilleure circulation de l’information et la mise à disposition de bases de données qui répondront rapidement et clairement aux besoins des professionnels. Elle tendra ainsi à devenir le référent de la Santé en Afrique.

Cadre de réflexion sur l’ouverture et l’accès à l’océan atlantique par le Royaume du Maroc et les opportunités de développement des États du Sahel. (C.D.R.M.S)

Après l’important discours de S.M. le Roi Mohammed VI du 6 novembre 2023, à l’occasion du 48e anniversaire de la Marche Verte, dévoilant l’ambitieuse Initiative Royale visant à offrir un accès maritime aux pays enclavés du Sahel, dans un esprit de coopération Sud-Sud et de co-développement, dans la droite ligne de la politique africaine solidaire initiée par le Souverain depuis son accession au Trône. Un Cadre de réflexion sur l’ouverture et l’accès à l’océan atlantique par le Royaume du Maroc et les opportunités de développement des États du Sahel est né, ce cadre (Think tank) est une Organisation International Non Gouvernementale de réflexion, de développement social, économique, scientifique, technique et technologique pour les pays du Sahel.

Cadre de réflexion sur l’ouverture et l’accès à l’océan atlantique par le Royaume du Maroc et les opportunités de développement des États du Sahel est une Association à but non lucratif et désintéressée qui a pour rôle de regrouper et fédérer les cadres associatifs et les associations de la jeunesse africaine dans un premier temps afin de sauvegarder les acquis à travers leurs structures. Et dans un second temps, de mobiliser toute cette jeunesse africaine autour des projets nationaux, régionaux et continentaux du développement.


 
 
 

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