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RIP / Italie: 14 médecins italiens sont morts en luttant contre le coronavirus. #RESTE_CHEZ_TOI

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L’Europe est devenue l’épicentre de l’épidémie avec plus de 103 300 cas et 4 900 décès. Le pays le plus touché demeure l’Italie qui dépasse désormais la Chine en nombre de morts avec 427 décès en seulement 24 heures.

Ce jeudi 19 mars, le Corriere della Serra rend hommage à 14 médecins italiens morts depuis le début de l’épidémie de coronavirus (Covid-19). « Nous ne pouvons plus tolérer que nos médecins et nos agents de santé soient envoyés combattre le virus à mains nues », déplore le président du conseil de l’ordre des médecins Filippo Anelli.

Ce jeudi, Anelli a ajouté cinq noms à la triste comptabilité qu’il tient depuis l’arrivée de la maladie en Italie : Giuseppe Finzi (62 ans, Parme), Luigi Frusciante (71 ans, Côme), Giuseppe Lanati (73 ans, Côme), Antonino Buttafuoco (66 ans, Bergame) et Luigi Ablondi (66 ans, Crémone).

La veille, Marcello Natali était décédé à l’âge de 57 ans après avoir dû travailler sans gants à cause de la pénurie. « Arrêtons de dire que c’est une mauvaise grippe, les pauvres malheureux qui se présentent aux urgences ont tout sauf les complications d’une grippe », avertissait Daniele Macchini, médecin de Bergame, dès le 7 mars. Les autres praticiens s’appelaient Mario Giovita, Roberto Stella, Ivano Vezzulli, Franco Galli, Massimo Borghese, Raffaele Jura, Carlo Zavaritt et Giuseppe Borghi.

« Les médecins sont en colère, exaspérés par cette cascade de mauvaises nouvelles, effrayés par l’escalade des infections qui auraient pu être évitées si seulement les institutions nous avaient écou­tés tout de suite », a ajouté Filippo Anelli.

Les médecins et infirmières italiens sont à bout de forces

Face à l’ampleur de l’épidémie de Covid-19 en Italie , Le coronavirus poursuit son parcours meurtrir en Italie où 627 personnes sont mortes ce vendredi 20 mars selon le dernier bilan des autorités sanitaires locales. Le pays est désormais le plus durement touché dans le monde pour le Covid-19 avec plus de 4000 décès pour 47 000 cas au total ce vendredi soir, les personnels hospitaliers débordés sont à bout, épuisés physiquement et moralement. Devenues l’épicentre de la pandémie, l’Europe est très touchée par cette maladie, et la situation est terrible en Italie, le pays comptant à ce jour le plus de victimes du Covid-19.

En Italie, les hôpitaux sont surchargés et les services sont à bout de souffle. À Crémone le service des soins intensifs déborde. Les professionnels de santé dépassés sont de plus en plus nombreux à lancer des appels à l’aide comme Stefano Faguioli, médecin dans un hôpital de Bergame : « Nous avons désespérément besoin de médecins et d’infirmières pour nous aider à utiliser des ventilateurs et bénéficier des dispositifs de protection. »

« J’ai peur » Plus au sud, en Toscane, les hôpitaux commencent aussi à souffrir. Comme à Grossetto, où une infirmière, Alessia Bonari, a posté sur Instagram une photo de son visage portant la marque du masque chirurgical à peine quitté lors d’une journée harassante.


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Sono i un’infermiera e in questo momento mi trovo ad affrontare questa emergenza sanitaria. Ho paura anche io, ma non di andare a fare la spesa, ho paura di andare a lavoro. Ho paura perché la mascherina potrebbe non aderire bene al viso, o potrei essermi toccata accidentalmente con i guanti sporchi, o magari le lenti non mi coprono nel tutto gli occhi e qualcosa potrebbe essere passato. Sono stanca fisicamente perché i dispositivi di protezione fanno male, il camice fa sudare e una volta vestita non posso più andare in bagno o bere per sei ore. Sono stanca psicologicamente, e come me lo sono tutti i miei colleghi che da settimane si trovano nella mia stessa condizione, ma questo non ci impedirà di svolgere il nostro lavoro come abbiamo sempre fatto. Continuerò a curare e prendermi cura dei miei pazienti, perché sono fiera e innamorata del mio lavoro. Quello che chiedo a chiunque stia leggendo questo post è di non vanificare lo sforzo che stiamo facendo, di essere altruisti, di stare in casa e così proteggere chi è più fragile. Noi giovani non siamo immuni al coronavirus, anche noi ci possiamo ammalare, o peggio ancora possiamo far ammalare. Non mi posso permettere il lusso di tornarmene a casa mia in quarantena, devo andare a lavoro e fare la mia parte. Voi fate la vostra, ve lo chiedo per favore.

Une publication partagée par Alessia Bonari (@alessiabonari_) le 9 Mars 2020 à 3 :22 PDT


« J’ai peur parce que le masque ne colle pas correctement au visage, ou de m’être accidentellement touchée avec des gants sales, ou que les lunettes ne me couvrent pas complètement les yeux, que quelque chose m’ait échappé », explique-t-elle.

Elle raconte qu’elle n’a pas pu trouver le temps d’aller aux toilettes ou de boire pendant six heures et se dit « psychologiquement fatiguée », comme tous ses collègues sous pression depuis des semaines.

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