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Reporters sans Frontières (RSF): Le jeu des chiffres et des lettres... à base de harissa


Le mal élu et décriéTebboune accusait Reporters Sans Frontières de "saper la stabilité du pays"

Le mal élu et décrié, Abdelmadjid Tebboune avait accusé Reporters sans Frontières (RSF), qui a lancé un mouvement de solidarité internationale pour son correspondant emprisonné Khaled Drareni, de vouloir "déstabiliser" l'Algérie. L'ONG juge cette attaque "à côté de la plaque".

"Les Etats ne nous attaquent pas frontalement mais chargent des organisations non gouvernementales de cette mission", a ajouté le président Tebboune, interrogé sur le sort du journaliste Khaled Drareni, fondateur du site d'information en ligne Casbah Tribune et correspondant en Algérie pour la chaîne de télévision francophone TV5MONDE et RSF.

En visant Robert Ménard - ancien secrétaire général de RSF qui a quitté l'organisme en 2008, M. Tebboune a affirmé que si RSF comptait "des journalistes respectables", il était toutefois "inadmissible de nommer un fils de colon qui tente à chaque fois de donner des leçons aux algériens, d'où l'importance d'enquêter sur les fondateurs de ces organisations ainsi que sur les modalités de leur financement". M. Ménard est aujourd'hui maire de Béziers, en France, soutenu par le Rassemblement national.

Robert Ménard, issu d'une famille catholique pied-noir installée en Algérie française depuis 1850, Robert Ménard naît le 6 juillet 1953 à Oran, Robert Ménard est un journaliste, essayiste, éditeur et homme politique français.

Il est cofondateur de l'association Reporters sans frontières (RSF), dont il est le secrétaire général de 1985 à 2008, ainsi que du site internet Boulevard Voltaire, lancé en 2012. Il est également le fondateur, en 2008, de la maison d'édition Mordicus, qu'il dirige avec son épouse, Emmanuelle Ménard.

Avec Rémy Loury, Jacques Molénat et Émilien Jubineau, puis Rony Brauman, Jean-Claude Guillebaud, le soutien de François Mitterrand et Jean-Michel Du Plaa, conseiller général PS de l'Hérault et chef de cabinet du président du conseil général Gérard Saumade, il fonde le 25 juin 1985 à Montpellier, l'association Reporters sans frontières (RSF). Le 30 septembre 2008, il annonce brusquement sa démission et quitte la direction de Reporters sans frontières. Le 1er mars de la même année, après une proposition faite à Cheikha Mozah, il avait pris les fonctions de directeur général du centre pour la liberté de l'information à Doha au Qatar créé en décembre 2007 sous l'impulsion de RSF. Son conseil d’administration comptait entre autres Patrick Poivre d’Arvor et Dominique de Villepin.

Le journaliste, Pierre Haski, cofondateur du site Rue89, succède à Eric Chol à la tête de RSF

Pierre Haski, né le 8 avril 1953 à Tunis (Tunisie), est un journaliste français. Ancien correspondant en Afrique du Sud, au Moyen-Orient et en Chine pour l’Agence France-Presse puis pour le journal Libération, cofondateur du site d’information Rue89, il devient président de l'association Reporters sans frontières en 2017. Depuis août 2018, il assure la chronique Géopolitique de l'émission matinale Le Sept neuf (devenu Le Sept - Neuf trente) de France inter.

Des chiffres et des lettres est un jeu télévisé français diffusé sur France 3

Khaled Drareni, a été nommé en 2022 représentant de Reporters sans frontières (RSF) en Afrique du Nord.

“Je préfère quand le spectateur sort avec des questions plutôt qu’avec des réponses.” Louis Malle

Le Royaume du Maroc

  • Le Royaume du Maroc a été classé 136e au classement annuel de Reporters sans frontières (RSF) pour la liberté de la presse en 2021;

  • Le Royaume du Maroc figurait à la 135e place au classement annuel de Reporters sans frontières (RSF) pour la liberté de la presse en 2022;

  • Le Royaume du Maroc a perdu neuf places d’un seul coup, pour se classer 144e sur 180 pays en 2023.

L'Algérie

  • L'Algérie figurait à la 146e place (sur 180) du classement mondial de la liberté de la presse 2020 de RSF;

  • L’Algérie figurait déjà au 134e rang sur 180 pays au Classement mondial de la liberté de la presse 2022 de RSF;

  • L’Algérie arrive à la 136e place rapport RSF 2023, soit dans la catégorie de pays où la situation de la liberté de la presse est considérée comme difficile .

Le conseil d’administration de RSF, réuni ce 27 juin 2017, a élu Pierre Haski à sa présidence pour un an. Le co-fondateur du site d’information Rue89 en remplacement du directeur de la rédaction de Courrier International, Eric Chol. Cette élection fait suite au renouvellement du Conseil d’administration le 6 juin dernier. .

Le nouveau Conseil d’administration de RSF, reélu le 2 juin 2021, a constitué le 5 juillet 2021 son nouveau bureau exécutif pour une durée d’un an. Pierre Haski, chroniqueur sur France Inter, et Françoise Sivignon, membre du Conseil économique, social et environnemental, ont été réélus respectivement président et vice-présidente. Gérard Tschopp, ancien président de RSF Suisse, devient trésorier.

En un an, le Maroc a chuté de 9 places au classement de Reporters sans frontières (RSF) de la liberté de la presse. Classé désormais 144e sur 180 pays, le royaume avait pourtant gagné quelques places, ces dernières années

L’Organisation Reporters sans frontières (RSF) a publié, le mercredi 3 mai, son dernier rapport annuel sur l’état de la liberté de la presse dans le monde. Selon ce rapport, le Maroc serait «mal classé», puisque le pays est passé de la 135ème place en 2022 à la 144ème place dans le classement qui inclut 180 pays. Le même rapport critique «la pression continue» que subissent les journalistes, alors que «le pouvoir tente de mettre ce secteur aux ordres».

Au niveau régional, le Maroc s’est classé quatrième en Afrique du Nord, derrière la Mauritanie, cette année 86e au monde, la Tunisie (121e) et l’Algérie (136e). La Libye s’est classée dernière des pays de la région et 149e au monde.

Connue pour son hostilité systématique contre le Maroc, l’organisation «Reporters sans frontières» (RSF) est devenue au service de plusieurs agendas qui n’ont aucun rapport avec le secteur de la presse dans le Royaume, a affirmé, jeudi à Rabat, le ministre délégué chargé des relations avec le parlement, porte-parole du gouvernement, Mustapha Baïtas.

«Cette organisation est devenue au service de plusieurs agendas qui n’ont, malheureusement, aucun rapport avec le secteur de la presse dans notre pays», a souligné M. Baïtas lors d’un point de presse à l’issue du conseil du gouvernement, en réaction à des questions de journalistes sur le contenu du dernier rapport de «RSF».

Et le ministre de préciser que le gouvernement marocain accepte à coeur ouvert toutes les critiques à condition qu’elles soient objectives et constructives.

L’ANME dénonce «l’ingérence» de RSF et remet en cause la crédibilité de son rapport

L’Association nationale des médias et des éditeurs (ANME) n’a pas tardé à réagir face à ces «mensonges». Dans un communiqué daté du 4 mai 2023, l’ANME, qui dénonce cette «position acharnée» contre le Maroc, a démenti les données «trompeuses» et accusations «mensongères» formulées par RSF contre le Maroc.

L’ANME, «consciente que tout ce qui émane de RSF n’est rien plus que des affabulations et fausses accusations qui servent des agendas bien déterminés», souligne que cette «organisation parisienne reste fidèle aux méthodes de désinformation, de manipulation et de diffamation» pour arriver aux mêmes conclusions année après année.



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