“Il faut donc choisir de deux choses l’une: ou souffrir pour se développer, ou ne pas se développer, pour ne pas souffrir. Voilà l’alternative de la vie, voilà le dilemme de la condition terrestre.” Théodore Jouffroy
Permettez-moi de présenter un exemple: il sera toujours difficile, voire impossible, de comparer les économies du Qatar des Emirats Arabes Unis à celle de l’Algérie, trois pays exportateurs de pétrole.
Le Qatar, nouvelle puissance mondiale.... Le Qatar, entre 1960 et 2022
Le Qatar a progressivement (re)construit son image sur la scène internationale, au cours des vingt dernières années. Comment a-t-il fait ? Tout simplement en se positionnant sur des niches[1] aussi diverses et complémentaires que la culture, l'éducation avec la Qatar Foundation, l'information avec Al Jazeera, le tourisme…et le sport, le domaine à la plus forte visibilité globale.
Le territoire du Qatar occupe 11 600 km² et s'étend sur 160 kilomètres de long, 80 kilomètres de large et compte 560 kilomètres de càtes avec une frontière terrestre commune avec l'Arabie Saoudite. La densité moyenne y est de 183 habitants au km² avec une population très concentrée sur un littoral très urbanisé (Doha et Al Rayyan, deuxième ville du pays, abritent 80 % de la population).
Comment le Qatar, cette petite portion d'espace désertique de la péninsule arabique donnant sur le Golfe persique a-t-il réussi à devenir un des acteurs économiques majeurs du xxie siècle ? De nombreux chercheurs, journalistes, analystes et experts s'interrogent depuis une quinzaine d'années sur la croissance de ce petit état riche en pétrole et en gaz naturel. Ils se demandent souvent s'ils ont à faire à un miracle ou à un mirage. Le Qatar a profité de la manne financière apportée par ses matières premières pour devenir un investisseur à l'international, pour modeler son territoire mais aussi pour se transformer en un acteur culturel et médiatique de tout premier plan. Pour compléter les attributs de ce soft power, le Qatar s'est aussi investi dans la diplomatie à l'échelle régionale et rêve de jouer dans la cour des grands...
Le Qatar a progressivement (re)construit son image sur la scène internationale, au cours des vingt dernières années. Comment a-t-il fait ? Tout simplement en se positionnant sur des niches [aussi diverses et complémentaires que la culture, l'éducation avec la Qatar Foundation, l'information avec Al Jazeera, le tourisme…et le sport], le domaine à la plus forte visibilité globale.
À Zurich, le 02 décembre 2010, le Qatar est désigné pays hôte de la Coupe du monde 2022. À la surprise générale. Douze ans après, la vision occidentale de ce micro-état niché sur la côte occidentale du Golfe a beaucoup évolué. Loin de l'émirat inconnu des années 1990, le Qatar est devenu une marque au point que de nombreux articles lui sont consacrés aujourd'hui. « Exister, séduire et gagner », voilà comment on pourrait résumer la stratégie de cet émirat qui fascine autant qu'il inquiète.
Les Emirats Arabes Unis, un nouveau tigre au Moyen-Orient….Les Emirats Arabes Unis entre 1960 et 2022
Situés dans la péninsule arabique, baignés au Nord-Est par le Golfe arabo-persique, au Sud-Est par la mer d’Oman, les Emirats Arabes Unis s’étendent sur 84 400 km2.
Ils ont des frontières terrestres communes avec le Sultanat d’Oman et l’Arabie saoudite.
Le climat est généralement chaud. Entre novembre et mars, les Emirats connaissent des journées chaudes et ensoleillées avec une température moyenne de 26° C et des nuits fraîches avec une température moyenne de 15° C. Entre juin et août, de fortes températures, jusqu’à 50° C, et des taux élevés d’humidité ( 80 %) sont fréquents.
Un rayonnement économique régional
Contrairement aux caricatures qui ont trop souvent cours, les Emirats Arabes Unis ne sont pas, loin de là, que » le pays de l’or noir « . Si les Emirats forment une Fédération riche et développée, ils le doivent certes au pétrole, mais aussi à une ambitieuse politique de diversification et de rayonnement régional.
Avec un Produit National Brut par habitant de 12.000 dollars, les Emirats Arabes Unis figurent parmi les Etats les plus riches du monde. Ils atteignent le 14ème rang mondial, à égalité avec la France, mais devant la Suède, la Belgique ou les Pays-Bas.
Eu égard à leur faible population, soit environ 3 millions d’habitants, le Produit National Brut global des Emirats n’atteint que 38 milliards de dollars. Ce niveau les place malgré tout parmi les pays économiquement puissants, au 50ème rang mondial devant la Hongrie, le Nigeria, la Biélorussie ou la République tchèque.
Pays riche, les Emirats sont aussi un pays développé. A cet égard, l’arrivée à Abou Dabi est doublement saisissante. Elle commence en effet par une traversée du désert qui sépare la capitale de l’aéroport, mais un désert … planté de milliers d’arbres, irrigués sur des kilomètres. Puis, on pénètre dans une cité de type occidental, remarquablement dessinée, à l’architecture audacieusement moderne mais soignée, parfaitement entretenue. De fait, à Abou Dabi comme à Dubaï, mais aussi dans les autres grandes villes du pays, prévaut une qualité de vie de haut niveau fort proche de celle de l’Europe.
Les infrastructures émiriennes sont ultra modernes, qu’il s’agisse des ports et des aéroports, ou des autoroutes et larges routes qui sillonnent le pays, ou encore du réseau de télécommunications.
Les Emirats comptent aussi 14 ports, soit un total de 200 quais. Les principaux sont ceux de :
Dubaï : Port Rashid, premier port du Golfe ; Djebel-Ali, couplé à une vaste zone franche ; Dubaï Creek port et Hawriya Port davantage tournés vers l’Iran et fréquentés par les petites et moyennes embarcations en bois, les Dow ;
Abou Dabi :il s’agit avant tout d’un terminal pétrolier ;
du Golfe d’Oman : Khor Fahkan et Fujaïrah.
Six aéroports assurent les liaisons aériennes à Abou Dabi, Dubaï, Sharjah, Fujaïrah, Ras Al Khaïmah, Al Ain. Pour donner une idée de leur trafic, on peut relever que le principal d’entre eux, celui de Dubaï, accueille plus de cinq millions de passagers par an, soit l’équivalent du trafic de l’aéroport de Nice et plus de 186.000 tonnes de fret, soit l’équivalent du fret de l’aéroport de Gatwick. Notons que les Emirats disposent d’une Compagnie aérienne, Emirates airlines, dont la qualité de service est reconnue par tous. Ils détiennent par ailleurs une participation dans la Compagnie Gulf Air. S’agissant des télécommunications, il convient de noter que les Emirats disposent d’un opérateur national très dynamique ETILASAT. La densité du réseau téléphonique fixe dépasse les 40 lignes pour 100 habitants, la moyenne des pays arabes se situant à 5 lignes pour 100 habitants. Le réseau mobile est quant à lui en plein essor.
La population, urbanisée à 84 %, bénéficie de conditions de vie remarquable dans la région : 97 % des Emiriens ont accès à l’eau potable, la gratuité des frais médicaux et hospitalière est assurée, le taux d’analphabétisation est réduit (21 % des adultes contre 40 % pour la région Moyen-Orient-Afrique du Nord), grâce à une scolarisation importante : elle concerne 90 % des enfants de chaque classe d’âge (contre 59 % pour la région).
Les Emirats connaissent depuis plusieurs années une croissance économique soutenu : + 8,2 % en 1995, + 10,9 % en 1996, + 4,5 % pour 1997. Le secteur non pétrolier tire assez largement cette croissance.
Le fort développement des Emirats recouvre cependant des situations contrastées. En effet, avec des PIB respectifs de 27,5 et 11,6 milliards de dollars, les Emirats d’Abou Dabi et de Dubaï apparaissent comme les deux pôles économiques majeurs de la fédération. Ces différences valent aussi en matière de population ou de superficie puisque les quatre plus petits émirats ne rassemblent que moins de 350.000 habitants et 3.884 km2 sur un total de 2,3 millions d’habitants et 77.000 km2.
Si le poids des hydrocarbures reste important…
Le poids des hydrocarbures reste très important. La Fédération tire chaque année de ses ressources en pétrole et en gaz environ 14-15 milliards de dollars. Elle est placée au sixième rang mondial pour la production de pétrole. Cependant ici encore le poids des différents émirats est variable : Abou Dabi assure en effet environ 75 % de la production totale contre 20 % pour Dubaï et 5 % pour Shajah.
Les réserves de pétrole sont estimés à 28 milliards de barils, soit 10 % des réserves mondiales et un siècle de production au rythme actuel. Elles sont bien plus grandes à Abou Dabi qu’à Dubaï qui pourrait être contraint de cesser la production dans 15-20 ans. Les ressources de gaz seraient de 10.000 milliards de m3, soit environ 4,7 % du total mondial et un niveau supérieur à celui de l’Arabie Séoudite.
Une économie diversifiée.... Si le poids des hydrocarbures reste important…
Le poids des hydrocarbures reste très important. La Fédération tire chaque année de ses ressources en pétrole et en gaz environ 14-15 milliards de dollars. Elle est placée au sixième rang mondial pour la production de pétrole. Cependant ici encore le poids des différents émirats est variable : Abou Dabi assure en effet environ 75 % de la production totale contre 20 % pour Dubaï et 5 % pour Shajah.
Les réserves de pétrole sont estimés à 28 milliards de barils, soit 10 % des réserves mondiales et un siècle de production au rythme actuel. Elles sont bien plus grandes à Abou Dabi qu’à Dubaï qui pourrait être contraint de cesser la production dans 15-20 ans. Les ressources de gaz seraient de 10.000 milliards de m3, soit environ 4,7 % du total mondial et un niveau supérieur à celui de l’Arabie Saoudite.
… il tend à se réduire
Cependant, la Fédération est confrontée à une double difficulté : une perspective de réduction rapide des ressources pétrolières dans certains Emirats comme Dubaï ainsi que l’imprévisibilité des cours du pétrole.
Elle s’est donc engagée, principalement à Dubaï, Sharjah, Abou Dabi, dans une véritable politique de diversification soit dans l’aval de la filière pétrolière (raffinage, pétrochimie), soit dans les industrie fort consommatrices d’énergies (aluminium), soit dans les secteurs manufacturier, commercial et financier.
Tous les responsables émiriens rencontrés par la délégation ont insisté sur l’importance de cette diversification. La priorité qui lui est accordée explique les facilités que mettent en place les autorités au profit des investisseurs étrangers : défiscalisation des revenus des personnes privées et des entreprises, à l’exception des activités bancaires et pétrolières, libre-circulation des capitaux, multiplication des zones franches.
Aujourd’hui les hydrocarbures ne comptent que pour un tiers dans le PIB des Emirats. A Dubaï, la part du pétrole dans le PIB, inférieure à 20 % est moindre que celle du commerce et de la construction.
Les autres grands secteurs se l’économie émirienne sont, outre les services publics :
l’immobilier, les finances et l’assurance : 13 % du PIB ;
le commerce, l’hôtellerie et la restauration avec 11 à 12 % du PIB. De fait, une multitude d’hôtels de classe internationale sont implantés sur place. De même, les centres commerciaux connaissent un réel essor ;
l’industrie manufacturière qui concourt pour 9,1 % à la formation du PIB. La chimie, la pétrochimie, les constructions métalliques et la métallurgie y occupent une place dominante ;
la construction et le BTP (8,6 % du PIB) ;
les transports et communications (6 % du PIB).
cette diversification est facilitée par les atouts dont disposent les Emirats, parmi lesquels il faut relever :
une main-d’oeuvre bon marché. Cette main-d’oeuvre est cependant essentiellement étrangère. Elle représente près de 80 % de la population de la Fédération ;
une énergie peu coûteuse ;
une fiscalité quasi-nulle : pas d’impôt sur les sociétés, cependant chaque société étrangère doit trouver sur place un partenaire émirien pour s’implanter. Elle lui verse des royalties en contrepartie de son » sponsoring » qui peut aller de l’aide directe à la pénétration du marché jusqu’à l’inaction et le simple soutien formel et nominal ;
la simplicité des procédures de dédouanement ;
les facilités offertes à l’implantation des sociétés étrangères, en particulier dans les zones franches ;
la qualité des infrastructures et du réseau financier.
Parmi les » points noirs » de l’économie émirienne, il convient de mentionner la part exagérée de l’Etat et des services publics dans l’activité. Or, la baisse des prix du pétrole pourrait placer le budget public, déjà structurellement déficitaire (4,3 % du PIB en 1996, 6,6 % en 1995, 7,5 % en 1994), dans une situation difficile.
L'Algérie, un peuple pauvre sur des terres riches ... L'Algérie entre 1960 lorsque l’Algérie était française et 2022 aux mains des généraux
L’Algérie semble être l’un des pays d’Afrique du Nord avec la plus grande surface dans la région 2,382 millions km², cependant il est un pays de contradictions. Alors que son peuple est aux prises avec les épreuves économiques difficiles de la vie, l’Algérie possède d’énormes ressources naturelles et ses généraux vivent au-dessus des nuages tandis que les citoyens Algériens ordinaires vivent sous terre
Lorsque vous vous promenez dans les rues des villes de l’Algérie, en particulier dans le sud, vous voyez la misère sur les visages de ses citoyens qui possèdent les plus grandes richesses du monde en gaz, uranium, or, pétrole et terres fertiles propices à l’agriculture. Mais ce qui est contradictoire est que l’Algérie soit l’un des pays les plus pauvres du monde tout en contribuant par son immense richesse au financement et à l’approvisionnement des projets d’énergie séduisante de la France, ainsi que ses besoins en gaz, tout comme l’or de l’Algérie qui a été placé par les généraux sous le commandement des puissances étrangères.
L’Algérie parmi les pays les moins prospères du monde, derrière le Malawi et le Bangladesh
L’Algérie figure parmi les pays les moins prospères du monde, selon un classement établi par l’indice mondial de prospérité le Global prosperity index de l'Institute Legatum. D'après ce think tank britannique, l'Algérie est devancée par des pays pauvres comme le Malawi et le Bangladesh.
L’Algérie s’est classée au 116e rang mondial de l’indice sur 149 pays, venant ainsi loin derrière ses voisins maghrébins. En effet, dans ce classement, la Tunisie et le Maroc se sont hissés respectivement au 102e et 103e rang mondial.
De même, l’Algérie est précédée par des pays classés comme pauvres à l’image du Malawi (110e) et du Bangladesh (109e).
Le classement de l’Algérie s’explique par ses faiblesses au niveau d’un certain nombre des 9 critères clés sur lesquels se base l’indice. En Effet l'Institute Legatum prend en compte une batterie de critères: qualité économique, environnement des affaires, gouvernance, éducation, santé, sécurité, liberté individuelle, capital social et environnement naturel.
Hormis la «sécurité» où l’Algérie est classée au 57e rang mondial, le pays occupe le 80e rang au niveau du critère de «santé» et le 115e rang au niveau de la «qualité économique». Les pires performances ont été enregistrées au niveau des indicateurs «capital social» (120e), «gouvernance» (128e), «environnement des affaires» (135e) et «liberté individuelle» (145e).
Au cours des trois dernières décennies, l’évolution de l’économie algérienne a été caractérisée par une tendance à la désindustrialisation et à la « reprimarisation » autour de la production et de la vente d’hydrocarbures. Si l’échec de la stratégie des « industries industrialisantes » de l’ère Boumédiène a été abondamment étudié avec la mise en exergue de l’hypertrophie d’un secteur public peu productif et des phénomènes de dépendance à la technologie étrangère, le champ des réformes engagées depuis 2000 reste encore peu exploré. La plupart des analystes adoptent une perspective strictement économique pour comprendre les causes de la stagnation industrielle à long terme en mettant l’accent sur l’inadaptation des réformes ou des erreurs de stratégie. Or la faillite du « nouveau modèle économique » relève de facteurs sociopolitiques, en particulier du rapport dégradé et sous tension entre les dirigeants politiques et les grands entrepreneurs. C’est cette confrontation au sommet qui explique les contradictions entre les diverses politiques publiques et l’absence de stratégie globale.
Les cercles vicieux de la corruption en Algérie
Les mécanismes de la corruption en Algérie font, depuis de nombreuses années, l’objet de mises en accusation publiques. De la dénonciation de la Françafrique dans l’affaire de l’« Angolagate », aux milliards de dollars de capitaux algériens placés à l’extérieur, en passant par les protestations qui ont émaillé le pays au cours de l’année 2000, la récurrence du phénomène n’a d’égale que la difficulté de sa définition et de son identification. Elle englobe la « grande » et la « petite » corruption : des commissions sur les grands contrats, à la rétribution illégale des fonctionnaires pour obtenir un papier administratif ou passer une frontière sans payer de droit de douane. Elle traverse le secteur public comme le secteur privé, et prend des formes variées qui ne s’accompagnent pas nécessairement d’une contrepartie monétaire : allant de l’extorsion de fonds au népotisme, en passant par la fraude et le trafic illicite. Elle peut aussi se greffer sur des réseaux parallèles de distribution des biens, mais aussi de circulation des devises, permettant d’échapper au contrôle et à l’impôt.
L'Algérie, un peuple pauvre sur des terres riches?
La réponse: Le polisario coûte chaque année plus d’un milliard de dollars à l’état algérien
C’est ce que révèle ce lundi 21 février 2022 le site d’informations algérien Algérie Part, qui cite une source militaire. Près de la moitié de cette somme va au budget de la défense de la pseudo «RASD».
Dans un article publié ce lundi, Algérie Part révèle les montants astronomiques que l’Etat algérien prélève chaque année sur son budget pour financer les différentes activités des séparatistes du Polisario. «Au total, la RASD coûte à l’Etat algérien, bon an mal an, un milliard de dollars», a ainsi déclaré une source militaire au site d’information.
Près de la moitié de cette somme faramineuse va au budget de la défense de la fictive république. «Les documents consultés par la rédaction indiquent que le budget du ministère de la Défense de la RASD s’élève à près de 497 millions de dollars, essentiellement financés par l’Algérie», écrit la publication.
L’essentiel du budget du Polisario est supporté par l’armée algérienne qui fournit carburant, équipement, armement et formation aux quelque 10.000 hommes constituant l’effectif total des combattants séparatistes, souligne la même source.
le site d'information rappelle que depuis 1976, tous les ministères algériens sont tenus, dans le plus grand secret, de contribuer financièrement et matériellement, dans leurs secteurs respectifs, à un soutien indéfectible au Polisario, «et cela représente un budget colossal».
Selon des documents internes au «gouvernement sahraoui», consultés par Algérie Part, les dépenses des séparatistes pour l’année 2021 s’élevaient à plus de 1,3 milliard de dollars. A elle seule, la «diplomatie» du Polisario consomme l’équivalent de près de 250 millions de dollars, indique l’auteur de l’article.
Quant aux services de la présidence de la chimérique république, ils consomment l’équivalent de 8,5 millions de dollars, alors que l’eau, l’électricité et le gaz représentent un budget annuel de plus de 53 millions de dollars!
Dans le domaine de la santé enfin, qui a consommé près de 3 millions de dollars du budget du Polisario en 2021, ce sont trente dispensaires et cliniques, un hôpital principal à Rabouni et 5 hôpitaux régionaux, qui sont soutenus financièrement par le gouvernement algérien à hauteur de 60%.
Omar Hilale : l’Algérie a dépensé plus de 6 milliards USD pour soutenir le polisario
En seulement une année, l’Algérie aurait dépensé plus de 6 milliards de dollars pour soutenir le lobbying pro-polisarien, a déclaré, jeudi à New York, Omar Hilale, ambassadeur, représentant permanent du Maroc auprès de l’ONU.
L’adoption de la résolution 2654 relative à la question du Sahara marocain, qui renouvelle le mandat de la MINURSO pour une année, jusqu’à fin octobre 2023, a bouleversé les détracteurs du Royaume, qui s’entendaient à un changement de la position du Conseil de Sécurité, surtout qu’Alger a dépensé des sommes colossales en faveur du lobbying polisarien. Lors d’une conférence de presse tenue suite à l’adoption de ladite résolution, Omar Hilale, qui, s’est réjoui de la position onusienne, a rappelé que l’implication de l’Algérie dans l’affaire du Sahara est indéniable, notant qu’en seulement une année «l’Algérie a dépensé 6 milliards USD pour soutenir le lobbying polisarien».
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