Yassine Bouzrou, l’avocat franco-marocain des affaires les plus médiatisées ces dernières années.
Piotr Pavlenski, Adama Traoré, Tariq Ramadan… Yassine Bouzrou a travaillé sur les dossiers les plus relayés par les médias en France.
Avec sept relaxes sur ses dix premières audiences de comparution immédiates, il s’est créé une réputation de pénaliste redoutable. Au point d’être surnommé « relaxator » par ses pairs. Pour bon nombre de magistrats et d’avocats, il serait le deuxième meilleur avocat de France, juste après l’« acquitator » Éric Dupond-Moretti. Yassine Bouzrou, l’avocat choisi par Piotr Pavlenski, pour succéder à Juan Branco dans la très médiatisée affaire Benjamin Griveaux, ou encore par la famille d’Adama Traoré, est régulièrement sous le feu des projecteurs. Et il ne dédaigne pas la lumière. il se distingue par un abord très direct, volontiers fonceur, qui ne s’embarrasse pas de salamalecs. Comme au football, où il a occupé le poste d’attaquant pendant plusieurs années, notamment à l’ACBB Boulogne et au Courbevoie S. F. : « Je joue avant-centre, donc égoïste. Je ne pense qu’à marquer des buts, même s’ils ne sont pas beaux. Le plus important, c’est de marquer. À l’italienne… », s’amuse-t-il en citant « Pippo » Inzaghi, l’ancienne star de l’AC Milan et de la squadra Azzura. Un renard des surfaces, au jeu moche mais efficace, dont Me Bouzrou apprécie particulièrement la technique. Et il faut croire que ça marche, puisque cet enfant d’immigrés marocains, arrivés en France dans les années 1970, est devenu, en un temps record, la nouvelle coqueluche du Barreau de Paris…
Itinéraire d’un enfant de Tiznit, de la banlieue parisienne au quartier latin.
On le voit de plus en plus souvent dans les plateaux télévisés défendre la famille du jeune Nahel, dont la mort a soulevé une vague de violence inédite en France. Yassine Bouzrou, l'avocat d'origine marocaine, prend la défense de la famille du défunt aussi bien dans les assises que dans le tribunal médiatique. Connu pour son expérience et sa combativité proverbiale, cet avocat parisien issue d'une famille originaire de Tiznit s'est forgé la réputation d'avocat efficace au point que ses pairs le surnomment le "Relaxador". Portrait.
Depuis l’éclatement de l’affaire Nahel, le jeune homme abattu par la police lors d’un contrôle policier et dont le meurtre a provoqué des émeutes d’une violence inédite en France, le débat autour de cette affaire, qui ébranle l’hexagone, demeure au centre des plateaux de télévision. Au milieu de ce vacarme s’est distingué l’avocat de la famille du jeune Nahel, Yassine Bouzrou. D’origine marocaine, cet avocat de 44 ans prend la défense de la famille du défunt et ne manque pas de plaider haut et fort pour que le policier en question soit condamné pour homicide volontaire et soit mis derrière les barreaux.
Yassine Bouzrou naît le 30 mars 1979 à Bezons, dans le Val-d'Oise, de parents marocains. Son père est chauffeur-livreur à Rungis ; sa mère est garde-malade. Troisième enfant d'une fratrie de cinq garçons, il grandit dans la cité Gaultier, à Courbevoie.
Tout au long de sa carrière, il s’est imposé comme un « self made man » en se forgeant une réputation d’avocat redoutable et sur lequel on peut compter dans des affaires difficiles et ultramédiatisées.
Le combat de l’avocat ne s’est pas borné au tribunal mais aussi dans les médias où il défend la cause du jeune qui a péri, à ce qu’on dit, d’une violence policière jugée illégitime. Spécialisé dans les affaires de violences policières, Yassine Bouzrou s’est forgé une réputation au sein des cercles d’avocats pénalistes en France. On le surnomme « Relaxador ». Ce titre n’est pas fortuit. Il a lui été accordé vu sa capacité à obtenir de nombreuses relaxations pour ses clients. Yassine Bouzrou serait derrière 7 relaxations sur dix comparutions en moyenne. Il a entamé sa carrière en 2007, l’année où il a prêté serment. Contrairement aux usages de la profession des robes noires qui veulent que les jeunes lauréats commencent leur parcours dans un cabinet en tant que collaborateur, l’avocat franco-marocain a préféré compter sur lui-même en ouvrant son propre cabinet. Bien qu’en début de parcours, il a eu de grandes ambitions. Raison pour laquelle il s’est installé, d’abord, au 1er arrondissement de Paris avant de se déplacer dans un bureau près des Champs Élysées, l’un des endroits les plus huppés de la capitale. Une façon pour lui de s’attirer facilement une clientèle de haut niveau avec des affaires très juteuses. En peu d’années d’exercice, Bouzrou s’est vite distingué parmi ses confrères au point que le célèbre avocat général auprès de la Cour d’Assises de Paris, Philippe Bilger, l’a considéré comme l’un des meilleurs avocats de sa génération. Le franco-marocain est connu pour être un avocat coriace avec une expérience incontestable dans les affaires de violences policières dont il défend souvent les victimes. Son nom est collé à des affaires de taille comme celles d’Adama Traouré, Zineb Redouane et Tarik Ramadan. Il a également fait beaucoup parler de lui lorsqu’il a pris la défense de l’activiste franco-russe, Piotr Pavlensky, dans la célèbre affaire des vidéos intimes de l’ex-ministre, porte-parole du gouvernement français, Benjamin Griveaux. En plus de sa maîtrise des barreaux, Yassine Bouzrou maîtrise tout aussi parfaitement les codes du tribunal médiatique. Il est connu pour être un interlocuteur redoutable lors des débats télévisés où il prend souvent la défense de ses clients en réfutant les arguments de ses contradicteurs.
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