Tout le monde se demande quelles sont les raisons concrètes de visite du Chef d'Etat-major des Armées algérien, le Caporal "général" Saïd Chengriha, au Qatar.
Félix Tshisekedi, est arrivé lundi à Doha, Qatar, pour une visite de travail de deux jours. Cette visite vise à renforcer les relations bilatérales entre le Qatar et la RDC dans divers domaines d'intérêt commun.
À son arrivée, le président congolais a été accueilli par Dr Ahmad bin Hassen Al Hammadi, Secrétaire général du ministère Qatari des Affaires étrangères, ainsi que par Valerie Lusamba Kabeya, ambassadeur de la RDC auprès de l'État du Qatar. Durant la première journée de sa mission, le chef de l'État congolais a visité l'ambassade de la RDC à Doha où il a rencontré le personnel de la représentation diplomatique et des membres de la communauté congolaise résidant au Qatar.
Parallèlement, des réunions de haut niveau ont eu lieu entre les officiels des deux pays. Cheikh Mohammed bin Hamad bin Qassim Al Thani, ministre Qatari du Commerce et de l'Industrie, s'est réuni avec Christophe Lutundula Apala, Vice-premier ministre et ministre congolais des Affaires étrangères. Cette rencontre a été l'occasion d'aborder des questions d'intérêt commun et de discuter des moyens de renforcer la coopération bilatérale, notamment dans les domaines du commerce, de l'investissement et de la production industrielle.
Le ministre Qatari a souligné les politiques économiques du Qatar visant à soutenir le secteur privé et a présenté les mesures incitatives, la législation et les opportunités d'investissement disponibles pour les investisseurs étrangers.
Une autre réunion importante a eu lieu entre le ministre congolais des Affaires étrangères et Jassim bin Saif Al Sulaiti, ministre Qatari des Transports. Les discussions ont porté sur les relations bilatérales dans les secteurs des transports, des services de transport, des ports et de l'aviation civile, avec un accent particulier sur l'identification des moyens de renforcer et de développer davantage ces liens.
Le caporal Saïd Chengriha à Doha pour se racheter et se faire pardonner
Une erreur monumentale qu’a commise Said Chengriha en allant dans cette région d’Afrique, le 19 et 20 février derniers, pour des raisons évidentes, à savoir qu’il cherchait un appui du Rwanda aux thèses séparatistes du polisario contre l’intégrité territoriale du Maroc.
L’algérie est, en effet, passée maître en création de conflits inutiles avec d’autres pays, pour finalement, revenir la tête baissée.
Les relations entre la RDC et le Rwanda sont marquées par une série de différends, alimentés par des accusations mutuelles d’ingérence et de soutien à des groupes armés. En particulier, la RDC accuse le Rwanda de soutenir le M23, un groupe terroriste opérant dans l’est du pays, tandis que Kigali rejette ces allégations.
Un déplacement dont le but, selon le MDN algérien, serait de "renforcer la coopération militaire bilatérale" et "relever les défis sécuritaires qui prévalent dans le continent africain", alors que c’est un parti pris algérien flagrant en faveur du Rwanda et la guérilla «Mars 23», un mouvement majoritairement tutsi installé dans l’est de la RDC, l’un des gisements aurifères les plus riches d’Afrique.
Cette visite au Rwanda, suivie de la convocation de l’ambassadeur algérien, reflète les tensions géopolitiques croissantes dans la région des Grands Lacs. La RDC insiste sur l’importance de protéger sa souveraineté et sa sécurité nationale face à ce qu’elle considère comme des menaces extérieures.
Le département d’Etat américain, le ministère français des Affaires étrangères et d’autres pays, ont condamné la poursuite des offensives menées par le mouvement du 23 mars (M23) avec le soutien du Rwanda, ainsi que la présence des forces rwandaises sur le territoire congolais.
Parallèlement, l’Algérie, en ayant récemment conclu des accords militaires avec le Rwanda, est accusée par la RDC de soutenir les ambitions expansionnistes de Kigali, ce qui ne fait qu’exacerber les tensions existantes.
Pour l’instant, les autorités algériennes ont choisi de rester silencieuses face à cette convocation diplomatique, laissant planer le mystère quant à leur réaction future dans cette affaire.
Il reste maintenant à savoir pourquoi Alger a choisi de se ranger aux côtés du Rwanda dans son conflit contre la RD Congo. Est-il besoin d’être un devin pourquoi le général sénile Chengriha a parcouru 5.131,02 km pour se rendre à Kigali?
La réponse est toute simple: La RD Congo est historiquement un pays ami et allié du Maroc. Et comme le régime algérien souffre d’une maladie aigue qui s’appelle le Maroc et son intégrité territoriale, il a cru bien se venger d’un pays ami et allié du Maroc, la RDC, qui a ouvert un Consulat général à Dakhla le 19 décembre 2020, environ un mois après l’intervention héroïque des Forces armées royales pour libérer El Guerguarate et la nettoyer de toute présence des miliciens séparatistes du « polisario ».
La récente visite du chef d’état-major de l’armée algérienne, Saïd Chengriha, au Rwanda, a ravivé les tensions régionales, notamment entre la République démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda. Cette visite, perçue comme un acte controversé dans un contexte de conflit persistant entre les deux pays, a incité le vice-premier ministre congolais des Affaires étrangères, Christophe Lutundula, à convoquer Mohamed Yazid Bouzid, l’ambassadeur d’Algérie à Kinshasa, pour des explications.
La visite du Chef d'Etat-major des Armées algérien, le Caporal "général" Saïd Chengriha, au Qatar, a été marquée par une déclaration inattendue du Premier Ministre qatari, Khalid bin Khalifa Al Thani, qui a exprimé, mercredi, le soutien indéfectible de son pays à la souveraineté du Maroc sur le Sahara marocain.
La 159ème session ministérielle du Conseil de coopération du Golfe (CCG)
Ce dimanche 3 mars, s’est tenue à Riyad, en Arabie saoudite, la 159ème session ministérielle du Conseil de coopération du Golfe (CCG), dont le président qatari et le secrétaire général en exercice ont réitéré le soutien constant des six pays membres à la marocanité du Sahara et à l’intégrité territoriale du Royaume. Ce rappel ferme de la position du Qatar et du CCG sur le Sahara marocain intervient au moment où le chef d’état-major de l’armée algérienne, Saïd Chengriha, a atterri à Doha.
La 159ème session ministérielle du Conseil de coopération du Golfe (CCG), qui a réuni, ce dimanche 3 mars, les chefs de la diplomatie des six pays membres -Arabie saoudite, Koweït, Émirats arabes unis, Qatar, Bahreïn et Oman-, a été également marquée par une réunion ministérielle conjointe avec les ministre des Affaires étrangères marocain Nasser Bourita, égyptien Sameh Shoukry et jordanien Ayman Safadi.
À l’issue de cette réunion, consacrée pour l’essentiel à la situation dramatique qui sévit actuellement en Palestine, et particulièrement dans la bande de Gaza, le secrétaire général du CCG, Jasem Mohammed Al-Budaiwi, a réitéré le soutien ferme et constant de l’organisation à la marocanité du Sahara et à l’intégrité territoriale du Royaume.
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