La disparition d’une vieille « chasse gardée »??.... L’algérie condamne .
Réagissant trop tôt et condamnant à la hâte les putschistes du Niger, l’algérie s’est tirée en fait, une balle dans le pied !… Le Niger a longtemps été considérée, comme la chasse gardée de la France et l'algérie.
Alors que des membres de la garde présidentielle, sous la direction du général Omar Tchiani, ont pris le contrôle du siège de la présidence à Niamey et retenu le président Mohamed Bazoum et sa famille, l’Algérie a réagi en condamnant fermement la tentative de coup d’État au Niger.
« L’Algérie réitère son attachement aux principes fondamentaux qui guident l’action collective des États africains au sein de l’Union africaine, y compris et particulièrement le refus catégorique de tout changement de gouvernement par des voies non constitutionnelles », poursuit le communiqué du MAE.
La même source ajoute que l’Algérie appelle à « mettre fin immédiatement à cette agression inacceptable contre l’ordre constitutionnel et cette grave transgression de la souveraineté de la loi ».
L’Algérie insiste en outre sur la nécessité pour tous d’œuvrer pour « la préservation de la stabilité politique et institutionnelle de la République du Niger », de façon à «garantir la sécurité et la stabilité dans ce pays frère et voisin qui fait face à des défis importants, dans une région qui affronte des crises multidimensionnelles d’une intensité sans précédent ».
Et sur « instruction » du "président" (mal élu et décrié) Abdelmadjid Tebboune, le ministre des Affaires étrangères Ahmed Attaf a appelé son homologue nigérien Massaoudou Hassoumi, pour faire part du «soutien» et de la « solidarité » de l’Algérie au président nigérien, dans une « épreuve particulièrement pénible » pour le Niger.
Niger: Le scandale qui a secoué l’Algérie
La mafia militaro-politico-financière algérienne tente d’influencer les élections présidentielles au Niger via son général-major Mohamed Bouzit chef de la (DGDSE).
Le général-major Mohamed Bouzit alias Youcef (le bouc émissaire) a été officiellement démis de ses fonctions, ce jeudi 7 janvier de la Direction de la documentation et de la sécurité extérieure (DDSE)… Les détails
Algérie: Les scandales ne cessent de se multiplier dans ce pays. Profiter… à en crever!
La mafia militaro-politico-financière algérienne mobilise l’argent du contribuable algérien, dans le cadre de la mise en œuvre de son plan maléfique visant à attenter à l’intégrité territoriale du Royaume du Maroc et déstabiliser le Sahel.
Selon le site d’information d’information nigérien (aniamey.com):
Le général-major Mohamed Bouzit était myope sur le dossier libyen, puis sur celui du Sahara marocain, il tente de sauver son poste, en corrompant ouvertement le candidat favori à la présidentielle au Niger.
En faisant semblant de huiler la machine grippée des renseignements algériens, le général Mohamed Bouzit, dit «Youssef», chef de Direction générale de la Documentation et de la Sécurité extérieure (DGDSE), a finalement jeté de l’huile sur le feu.
Le site Algérie Part vient de faire étalage d’un «coup fourré» que ce général a maladroitement commis en intervenant, avec des moyens sonnants et trébuchants, dans l’élection présidentielle au Niger, dont le 2ème tour est prévu le 20 février prochain.
«Se trouvant sur un siège éjectable en raison de ses échecs criants et successifs en matière de renseignement dans les dossiers libyen et du Sahara Marocain, le général-major Youssef a tenté un dernier coup fourré dans l’espoir de sauver sa carrière et son poste», écrit le site algérien. Pour ce faire, le patron de la DGDSE n’a pas lésiné sur les (gros) moyens. Il a envoyé un avion militaire algérien à Niamey, en vue de convoyer quelque deux millions de dollars en petites coupures, en plus d’autres aides, en signe de soutien au favori de la présidentielle nigérienne, Mohamed Bazoum.
Celui-ci, qui a été l’ex-ministre de l’Intérieur du pays, puis celui des Affaires étrangères, est arrivé en tête du premier tour de la présidentielle organisé le 2 janvier dernier, et croisera le fer au second tour avec son challenger, l’ancien président nigérien Mahamane Ousmane (1993-1996), le mois prochain.
Le pire, c’est que le deal passé entre Youssef et Mohamed Bazoum ne vaut pas la dilapidation de tout ce pactole. En effet, le chef du renseignement extérieur «a planifié tout bonnement une opération sensible visant à influencer les élections présidentielles au Niger», selon Algerie Part, et n’exige, en grande partie, que l’invitation du chef du Polisario, Brahim Ghali, à la future cérémonie d’investiture de Bazoum, en tant que nouveau président du Niger.
L’Algérie est rentrée dans une situation de grande vulnérabilité économique. En effet , pour faire face à la grave crise financière qui menace le pays , le gouvernement a décidé de réduire de 50 % le budget de fonctionnement de l’Etat et des institutions y afférant, à savoir que les recettes devraient atteindre 20 à 30 milliards de dollars en 2020 contre 36 milliards en 2019. Aussi, les réserves de change, très dépendantes de la rente pétrolière, pourraient tomber à 51 milliards de dollars à la fin de cette année et pourraient aussi s’épuiser à très court terme.
Même s’il a empoché les deux millions de dollars offerts par les «services» algériens, Bazoum aurait refusé de nombreuses conditions posées par ces derniers, n’acceptant finalement que le «point stratégique» aux yeux de Youssef: la présence du chef du Polisario à Niamey. En effet, aux yeux du chef des renseignements extérieurs algériens, le fait d’afficher Brahim Ghali à la cérémonie protocolaire d’investiture lui servira à se faire pardonner son fiasco à El Guerguerat et ses multiples approximations au sujet de la Libye.
Ce dernier baroud d’honneur au Niger constitue, à n’en point douter, un investissement à perte, comme sait très bien l’essuyer la diplomatie des pétrodollars qui a longtemps permis à l’Algérie de faire croire à son opinion publique qu’elle constitue une puissance incontournable sur l’échiquier régional, voire international.
Bouzit n’a même pas prévu qu’en cas d’échec de Bazoum au second tour de la présidentielle, les conséquences seraient désastreuses pour l’Algérie, car tout le Niger ne parle actuellement que de cette ingérence corruptive dans ses affaires intérieures. «Mais pour sauver sa petite tête et son avenir à la tête de la DGDSE, le général-major Youssef Bouzit est prêt encore une fois à tout. Il a plus que jamais besoin d’un petit succès pour effacer son inefficacité depuis son retour à la tête de la DGDSE à la fin avril 2020», conclut Algérie Part.
Il faut reconnaître que Bouzit est dans les mêmes sales draps que son collègue de la Direction générale de la sécurité intérieure, le général Abdelghani Rachedi, tout aussi inefficace. Adepte de la gestion sans partage et de la méthode du tout-répressif, ce dernier n’a réussi qu’à mettre l’Algérie au ban de la communauté internationale dans de nombreuses affaires de violations des droits de l’homme.
L’échec patent de ces deux hommes dans des postes aussi sensibles et stratégiques s’explique par le fait qu’ils y ont été nommés non pas en reconnaissance d’une quelconque compétence, expérience ou droiture, mais par le hasard des purges interminables au sein de l’armée algérienne. Néanmoins, contrairement à Rachedi, Bouzit fait contre mauvaise fortune bon cœur. Il avoue dans le privé être fatigué des luttes intestines au sein de l’armée, et ambitionnerait de prendre les commandes d’une compagnie qu’il affectionne particulièrement: Air Algérie.
Déclaration du Gal Tiani Abdoudrahamane, Président du Conseil National pour la sauvegarde de la patrie (CNSP)
Également connu sous le nom d'Omar Tchiani, le général Tchiani, âgé de 62 ans, contrôlait la garde présidentielle depuis 2011. L'ancien président Mahamadou Issoufou l'a promu au rang de général en 2018.
Son nom est lié à une tentative de coup d'État qui a eu lieu en 2015 contre M. Issoufou, ce qu'il a nié devant un tribunal nigérien en 2018.
Il aurait également empêché une tentative de coup d'État en 2021.
Déclaration du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie.
Nigeriennes, Nigériens, mes chers compatriotes, le mercredi 26 juillet 2023, les forces de défense et de sécurité regroupées au sein du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie, CNSP, ont mis fin au régime de la 7e République. L’action du CNSP est motivée par la seule volonté de préserver notre chère patrie face, d’une part, à la dégradation continue de la situation sécuritaire de notre pays et cela sans que les autorités déchues ne nous laissent entrevoir une véritable solution de sortie de crise. D’autre part, la mauvaise gouvernance économique et sociale.
Mes chers compatriotes, s’agissant de la question sécuritaire, j’aimerais d’emblée dire qu’il y a le discours politicien sur la situation sécuritaire, relayé par certains milieux politiques au niveau national et international et qui voudraient que tout se passe bien et sous contrôle. Il y a cependant la dure réalité de l’insécurité au Niger, telle qu’elle est vécue par nos forces de défense et nos laborieuses populations, avec son lot de morts, de déplacés, d’humiliation et de frustration. Les attaques meurtrières et traumatisantes de Bosso, Inathes, Shinagoder, Anzourou, Bakourat et d’autres encore, nous rappellent à suffisance de notre chair et de notre âme cette réalité au quotidien. Aussi, nous nous devons en toute humilité et en toute sincérité de poser les questions de savoir si la prise en charge actuelle de la question sécuritaire au Niger a permis de garantir notre sécurité, celle de nos familles, de nos villages et de notre pays, et si nous pouvons continuer ainsi avec la même approche, les mêmes acteurs et les mêmes résultats. Il appartient à nous tous, chaque Nigerienne et chaque Nigerien, de répondre en ayant à l’esprit sa propre survie et les seuls intérêts du Niger. Pour le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie, nous répondons avec force par la négative. Non, l’approche sécuritaire actuelle n’a pas permis de sécuriser notre pays en dépit de lourds sacrifices consentis par les Nigériens et le soutien appréciable et apprécié de nos partenaires extérieurs.
Non, les résultats ne sont pas à la hauteur des attentes des Nigériens. Non, nous ne pouvons plus continuer avec les mêmes approches jusqu’ici proposées au risque d’assister à la disparition progressive et inéluctable de notre pays.
C’est pourquoi nous avons décidé d’intervenir et de prendre nos responsabilités, non sans avoir à plusieurs reprises tenté, tout en restant dans notre rôle de chef militaire, d’attirer l’attention des plus hautes autorités déchues sur l’incohérence et l’inefficacité de leur gestion politique des questions sécuritaires dans notre pays. Mes chers compatriotes, parlant d’incohérence et d’inefficacité, il faut véritablement s’interroger avec nous sur le sens et la portée d’une politique sécuritaire.
Une politique sécuritaire qui consiste à procéder à la libération extrajudiciaire de plusieurs chefs terroristes sans garantie aucune dans le contexte qui est le nôtre. Sur le sens et la portée du recrutement et du détournement à des fins politiciennes de plusieurs centaines d’éléments FDS en dehors du cadre militaire traditionnel et en les plaçant directement sous la seule autorité des politiques. Sur le sens et la portée de la décision d’un commandant en chef qui ordonne la libération des bandits lourdement armés pris sur un théâtre d’opérations militaires au seul motif qu’ils seraient ses alliés. Le sens et la portée de propos d’un commandant en chef des armées qui déclare devant le monde entier que ses soldats qui se battent au prix de leur vie sont moins forts et moins aguerris que les terroristes. Le sens et la portée d’une approche sécuritaire de lutte contre le terrorisme qui exclut toute véritable collaboration avec le Burkina Faso et le Mali alors même que nous partageons avec ces deux pays voisins, la zone du Libythago-Gourma, dans laquelle se concentrent aujourd’hui l’essentiel des activités des groupes terroristes que nous combattons.
Mes chers compatriotes, de toute évidence, les autorités de Chine se sont engagées dans une approche qui consiste à mettre en place une sorte de milice pour leurs propres intérêts. Toute chose qu’aucun patriote sincère ne saurait accepter.
Mes chers compatriotes, sur le plan économique et social, l’amélioration de l’état actuel de nos finances publiques et du tissu économique de notre pays, la situation de l’école nigérienne, de la santé de nos populations, la lutte contre le détournement des deniers publics, la lutte contre l’impunité, la corruption sous toutes ses formes, le népotisme et les difficultés auxquelles font face les Nigériens au quotidien, sont autant de défis face auxquels le gouvernement de Chine a montré ses limites.
Nigeriennes, Nigériens, mes chers compatriotes, pour finir mon propos, à l’endroit de nos populations, je réitère l’appel du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie, à la sérénité, au calme, à la vigilance et à un sursaut patriotique, pour qu’ensemble, à l’unisson, nous puissions relever les défis sécuritaires, économiques, sociaux évoqués plus haut. À l’endroit de la communauté internationale, le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie réaffirme sa volonté de respecter tous les engagements internationaux souscrits par la République du Niger ainsi que des droits de l’homme. Aussi, je demande aux partenaires techniques et financiers amis du Niger d’appréhender la situation spécifique de notre pays pour lui apporter tous les soutiens nécessaires afin de lui permettre de relever les défis si évoqués. Enfin, le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie, par ma voix, demande aux partenaires et amis du Niger, en cette étape cruciale de la vie de notre pays, de faire confiance à nos forces de défense et de sécurité garanties de l’unité nationale, de l’intégrité du territoire et des intérêts supérieurs de notre nation.
En ces temps difficiles que traverse notre patrie, nous savons compter sur votre esprit de patriotisme pour que la nation nigérienne soit sauvegardée. Vive le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie.
Vive le Niger. Je vous remercie.
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