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PERCEPTION DU LIBAN. Des approches journalistiques souvent « autosuffisantes ». By K. Kaddouri K.©®

PERCEPTION DU LIBAN. Des approches journalistiques souvent « autosuffisantes ». By K. Kaddouri K.©®

Je suis personnellement consternée à chaque fois que les questions du Liban émergent de la presse poubelle, et à ce titre, c’est exactement la même presse qui pollue les réalités du terrain quand il s’agit également des questions du Maroc.

Nb/ un article n’est pas une étude mais juste une réflexion et je laisse l’analyse à nos experts de circonstances.

Il est utile de repréciser que les ponts d’amitiés, culturels, et économiques … entre le Liban et le Maroc existent depuis toujours. Nous parlerons très aisément de ponts par particularités et affinités culturelles, par alliance avec notre monarchie (cf Moulay Abdallah ben Mohammed Alaoui et fille Riadh Solh, Lamia Solh) par nos échanges constants fraternels.

Et la réaffirmation de la reconnaissance de la territorialité dans son intégralité du Maroc par le Liban est un gage d’amitié insoluble. Le Maroc a toujours su répondre concrètement à son ami le Liban, que ce soit en aide d’urgence après la terrible explosion à Beyrouth (Aout 2020), ou la crise sanitaire et économique qui touchent le Liban.

Faut-il reprendre, la tonalité du harcèlement d’une certaine presse qui interprète sciemment et légèrement l’actualité dans les destinations de lecture et perception qui sont sciemment interprétées superficiellement, légèrement, pour nos deux pays, et sont souvent vulgairement titrées, à la sauce «saga».

NB/je ne déclinerai pas le journal pour éviter de lui en faire plus de pub qu’il ne mérite

Les titres sont racoleurs et tellement réducteurs par une presse dite professionnelle, alors que nous accusons des réalités du terrain au Liban, où l’ensemble du peuple libanais est pris à partie, malheureusement comme une chaire à canons !

L’absence de connaissance, ou de reconnaissance des réalités du Liban d’aujourd’hui accessoirisée par une animosité sous-jacente et constante pousseraient elle ces journalistes à ironiser sur l’actualité du Liban.

Saad Hariri, ancien premier ministre, fils de l’ex premier ministre Rafiq Hariri, lâchement assassiné en 2005 ainsi que de nombreux libanais, fait l’objet de nombreux regards critiques et tous les coups sont permis.

Saad Hariri, se retire certainement, face à une escalade sans précèdent du Liban où malgré toutes les ardeurs des Hariri et de nombreux autres ténors politiques libanais, ils ne peuvent plus endosser le poids catastrophe économique-politique-culturel subi par toute une population, et organisé par la tranchée conspirationniste «chiite- iranienne» particulièrement, présente dans la région pour déstabiliser le pays.

L’absence de la communauté internationale, ou présence très superficielle, frileuse et hésitante par stratégies d’échanges dissimulées la plupart du temps, où une milice du Hezbollah, «un état de milice militaire dans un État», une Syrie sanguinaire sur son propre peuple est aux abois, et la prédominance de l’Iran chiite, aux portes du Liban, sont autant de questions qu’il faut mettre dans la balance pour expliquer et comprendre la déstabilisation du Liban.

Déstabilisations par lesquelles les fractions politiques – cultuelles du Liban, profitant de situations de turbulences, ont troqué les considérations éco-politiques du Liban, pour des avantages dit de pouvoirs (pouvoirs que j’appellerai éphémères dans ce pays de 5 millions d’habitants) dont ils ont très mal mesuré les conséquences.

Un troc avec les ennemis du Liban, qui a eu des conséquences tellement dévastatrices si nous reconsidérons les décennies de guéguerres sanglantes et épisodiquement ponctuées de trahisons dont l’intérêt et les enjeux ont été sans conteste un très mauvais calcul, si nous faisons un bilan, un état de la situation actualisé du Liban !

Le boomerang de ces mauvais calculs de ces «débutants -intéressés» s’est très vite retourné contre l’ensemble de la communauté libanaise tous partis -cultuel et politiques- confondus !

Alors messieurs les journalistes du Monde ou autre, la question du Liban, de M. S. Hariri, n’est pas une «saga», mais une préoccupation régionale qu’il faut revoir sérieusement, revoir, dans vos esprits de «faux pacifistes de papier mâché» car la question de survie d’une population est la question qui aurait dû être soulevée dans vos canards.

Y aurait-il une volonté de nuire intentionnellement, dans une communication dirigée et sans fondement, mais dont les réalités sont heureusement recadrées par nos lanceurs d’alerte de l’info et les acteurs du terrain.

La «presse -pipeau» s’empresse généralement d’affecter les pires connotations «alarmistes» quand il s’agit Du Liban ou Maroc, ami de toujours. 

Le retrait de Hariri, ne marque pas l’échec des sunnites, comme écrit dans ces vulgaires journaux, mais S. Hariri marque probablement sa lassitude de lutter seul contre le terrorisme de la région, une lassitude de lutter seul contre un terrorisme qu’il combat depuis toujours car le Liban est pris en étau par le terrorisme chiite, du Hezbollah, mouvance terroriste alimentée par l’Iran, et menace militaire de la région:

  1. Lassitude face à des partenaires de fortune, qui se sont désolidarisés pour des intérêts ponctuels et irréalistes. (Partenaires internationaux ou éphémères partenaires intérieurs au Liban)

  2. Lassitude face au terrorisme du parti du Hezbollah milice militarisé et financé par l’Iran

  3. Une présence syrienne militarisée et menaçante, présence aux portes du Liban d’armée intégrant les ex- daech ou autres, «réhabilitées par La Syrie», pour le compte de la Syrie dans une «guerre de sécession qui dure depuis 10 ans» est une question de premier ordre ;

  4. Une politique politicienne libanaise dense et multicolore, multiple, aux aguets et aux dépens de financement pas forcément en phases avec les préoccupations de sauvegarde du Liban ;

Ce sont de réels gros cailloux qui durent et persistent aux dépens de la vie économique, politique et culturelle d’un Liban, référencé «jadis» comme le terreau de la culture et des «modernités».

Et ce n’est pas «une saga» comme veulent nous faire croire les journalistes de propagandes.

Le Liban serait-il porté par un seul Homme, S. Hariri, une seule famille Hariri, dont la présence dans l’histoire de ce pays est récente et indiscutablement, la famille Hariri ne peut plus endosser les turbulences et les trahisons douloureuses vécues au pays du cèdre!

Et enfin,  pour nos journalistes de pacotilles, le Maroc ne prendra aucune intrusion terroriste à ses portes à la légère ! By K Kaddouri K.©®

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