ONU: Mountaga Diop met en avant le leadership et la politique migratoire du Maroc à New York
Le leadership du Maroc dans le domaine de la migration a été mis en avant lors d’une réunion informelle tenue, lundi à New York, à la veille du 1er Forum d’examen des migrations internationales de l’ONU, qui se tient du 17 au 20 mai courant.
Dans une intervention, Mountaga Diop, « …le pacte mondial des migrations pour nous c’est déjà une dimension particulière d’abords par la reconnaissance des migrations comme vecteur de prospérité d’innovation du développement durable et surtout l’opportunité qui nous a été donné de participer pleinement a ce processus qui a été lancé au Maroc, en 2014 à, travers la stratégie nationale d’immigration et d’asile mise en place par le Royaume du Maroc sous l’égide de Sa Majesté le Roi Mohammed VI que Dieu l’assiste … »
Pour le fondateur de l’association Kirikou, qui œuvre pour la protection des mineurs migrants au royaume, les femmes qui deviennent mères en cours de migration sont exposées à toutes sortes de dangers, « quatre migrant sur cinq restent en Afrique donc on va arrêter de paniquer »
Mountaga Diop, juriste et spécialiste du droit des enfants, a lancé au Maroc une expérience inédite. Ce Franco-Sénégalais est actuellement éducateur PJJ au ministère de la justice en France, militant et sensible aux problèmes des réfugiés. Il est également président-fondateur de l’association interculturelle Kirikou.
Dans une autre intervention au nom du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), M. Mohamed Charef, président de la commission régionale du Conseil au niveau du Souss-Massa, a souligné que le Maroc a adopté une politique humaniste respectueuse des droits des migrants et de leurs familles, en parfaite adéquation avec l’objectif d’une migration sûre, ordonnée et régulière.
Il a rappelé, dans ce cadre, que le Royaume a accueilli récemment à Agadir la réunion du Comité pour la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille pour discuter de la convergence du Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières, adopté en 2018 à Marrakech et la convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leurs familles.
M. Charef a, par ailleurs, abordé les différents défis qui se posent en matière de gestion de la question migratoire dans la région Afrique du Nord et Moyen-Orient (MENA), tout en soulignant la nécessité de faire la distinction entre le niveau des engagements et les politiques publiques adoptées par les autres pays de la région en matière de protection et de promotion des droits des migrants.
Le Forum d’examen des migrations internationales qui débute ses travaux ce mardi connait la participation de la présidente du CNDH, Amina Bouayach en sa qualité de présidente du groupe de travail du Réseau des institutions nationales africaines des droits de l’Homme (RINADH) sur la migration et vice-président de l’Alliance mondiale des institutions nationales des droits de l’homme (GANHRI).
Lors de ce forum, Mme. Bouayach, à la tête d’une délégation de haut niveau du CNDH, du RINADH et de la GANHRI, mènera un plaidoyer africain et international en faveur d’une migration sûre et pour la consécration de la protection effective des droits des migrants, indique un communiqué du CNDH.
Initié par l’Assemblée générale de l’ONU, ce conclave qui réunit les États membres, des observateurs, des représentants du système onusien en plus des groupes des parties prenantes, vise à examiner les progrès accomplis aux niveaux local, national, régional et mondial dans la mise en œuvre du Pacte de Mar
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