Le maintien de l’ordre à la française pointé du doigt
Interpellations abusives, usage disproportionné de la violence, encerclement de foules… Alors que se multiplient ces derniers jours les manifestations spontanées contre la réforme des retraites, le débat sur les violences policières en France refait surface, alimenté par la publication de vidéos choquantes sur les réseaux sociaux.
Détentions arbitraires et vidéos de violences
Lundi, le Syndicat de la magistrature est monté au créneau, accusant le gouvernement d’instrumentaliser la justice. "Sur 292 gardes à vue de manifestant·es, seules neuf ont donné lieu à des poursuites pénales" après la manifestation de jeudi place de la Concorde, a-t-il déploré, fustigeant une utilisation "très abusive" de la garde à vue et rappelant que "l'autorité judiciaire n'est pas au service de la répression du mouvement social".
Selon le dernier bilan consolidé du parquet de Paris, 425 personnes ont été placées en détention provisoire lors des trois premières soirées de manifestations spontanées, alors que seulement 52 d’entre elles ont finalement fait l'objet de poursuites.
Plusieurs élus ont reçu des menaces et des permanences ont été caillassées ou taguées, ces derniers jours
Dans un message de l'Elysée à l'AFP dimanche soir, Emmanuel Macron assure de "la mobilisation du gouvernement" pour "protéger" les parlementaires. "Je ne veux pas qu'on rebascule dans ce qu'on a connu avec les Gilets jaunes", confiait plus tôt sur France Inter et franceinfo Aurore Bergé, la présidente du groupe Renaissance à l'Assemblée nationale. "Ça n'est pas possible qu'on craigne physiquement sur ce qui peut nous arriver, on peut craindre seulement les conséquences politiques, ça c'est la vie de la démocratie", poursuit-elle, précisant que le ministre de l'Intérieur a "donné des instructions très claires aux préfets pour protéger les permanences et les domiciles des députés les plus exposés".
Macron sous le feu des critiques après son soutien au "président" algérien
Une déclaration qui ne fait pas l'unanimité. Soutien à un "président" «courageux », «transition » et «stabilité» : en quelques mots Emmanuel Macron a enflammé une relation qu'il s'efforçait d'apaiser avec l'Algérie, braquant l'opposition politique et les médias algériens contre lui.
Le président français a déclaré à l'hebdomadaire Jeune Afrique qu'il fera tout son possible «pour aider le "président" Tebboune», le jugeant «courageux», alors que son homologue reste contesté dans la rue et dans les urnes.
«Ingérence», «néocolonialisme», Emmanuel Macron se croit «autorisé à distribuer des certificats de légitimité», ont aussitôt déploré partis d'opposition et militants du mouvement de contestation populaire du «Hirak».
1 er renvoi d'ascenseur
Chems-eddine Mohamed Hafiz est un avocat franco-algérien, recteur de la Grande mosquée de Paris depuis le 11 janvier 2020, appelle à voter pour Emmanuel Macron le 24 avril 2022.
Les propos de l’ambassadeur d’Algérie, du recteur de la grande mosquée de Paris
2ème renvoi d'ascenseur?
Dans un communiqué, l'Élysée a confirmé que le président avait appris sa « libération par les autorités nigériennes », sans autre précision sur les circonstances. « Le président de la République exprime sa reconnaissance envers le Niger pour cette libération et réaffirme l'engagement de la France dans la lutte contre le terrorisme au Sahel », conclut l'Élysée.
Obtenir sa libération était «une priorité de la France », qui a agi «avec discrétion» pour y parvenir, a ajouté mardi la ministre des affaires étrangères française, Catherine Colonna, à l’Assemblée nationale.
Cette dernière a dit la nécessité de rester «souvent» discrets tout en tenant les familles informées autant que possible. «Je sais que notre discrétion parfois n’est pas comprise. Elle est pourtant la condition de l’efficacité », a ajouté la cheffe de la diplomatie en exprimant son «soulagement» et sa «joie» de savoir le journaliste libre. «Je remercie à nouveau les autorités du Niger de leur aide, qui a été déterminante», a-t-elle ajouté, sans plus de précision.
L'"exclusive" avec al-Annabi.... Le négociateur
Une interview "exclusive" avec le terroriste algérien, Abou Obeida Youssef al-Annabi, l'émir d'Al-Qaïda au Maghreb islamique accordée à Wassim Nasr, journaliste à France 24 suscite tout un émoi et une frustration de la communauté internationale.
Wassim Nasr, "spécialiste" des réseaux jihadistes à France 24, est parvenu à s'entretenir en "exclusivité" avec l'émir d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), Abou Obeida Youssef al-Annabi. publiée (lundi 6 mars 2023), dans cette interview, Youssef al-Annabi. a vanté le succès de la "stratégie de recrutement" du groupe terroriste au Sahel.
Al-Annabi est un terroriste algérien qui agit en tant qu'"émir" ou chef actuel d’AQMI, un groupe terroriste de la branche d’Al-Qaïda en Afrique du Nord. Ce groupe terroriste opère dans plusieurs pays, dont le Mali, le Niger, le Burkina Faso, la Libye, la Tunisie et la Mauritanie.
Le chef extrémiste a reconnu que le terrorisme constituait une menace dans la région, décrivant le Sahel comme “l’épicentre du djihad aujourd’hui.
Provocations et apologie du terrorisme
Avant les attentats terroristes du début de janvier 2015 avait été adoptée la loi du 13 novembre 2014 «renforçant les dispositions relatives à la lutte contre le terrorisme». Certaines de ces mesures concernent les provocations et l’apologie du terrorisme, véhiculées par quelque moyen de communication que ce soit. Se trouvent ainsi complétées et modifiées quelques règles adoptées antérieurement.👇
Loi n°2014-1353 du 13 novembre 2014 renforçant les dispositions relatives à la lutte contre le terrorisme. Décret n°2015-125 du 5 février 2015 relatif au blocage des sites provoquant à des actes de terrorisme ou en faisant l’apologie.
L'Etat islamique pleure la mort des membres du Front Polisario qui étaient parmi ses dirigeants👇
La presse algérien affirme que le gouvernement burkinabè détient des preuves d'un soutien de Paris aux groupes terroristes qui opèrent sur son sol...
"Ce qui attire l'attention dans la demande des autorités du Burkina faso aux forces françaises de quitter le pays dans un délai d'un mois, ce n'est pas seulement le nouveau ton face à un ancien colonisateur (qui continue de piller les richesses jusqu'à présent), mais aussi la présence de preuves et d'indices prouvant que Paris soutient les djihadistes qu'elle dit venir combattre! Hypocrisie occidentale chronique !" a tweeté l'algérien Kada Benamar, journaliste de la chaîne Echorouk News.
Les gros titres des petites affaires
Olivier Dubois, "dernier otage" "français" dans le "monde", a été libéré
Deux ans après avoir été enlevé au Mali, début avril 2021, par l'alliance djihadiste du Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (GSIM), Olivier Dubois a été libéré ce lundi 20 mars 2023. Enlevé à Gao, au Mali, c'est à l'aéroport de Niamey, capitale du Niger, que notre confrère, correspondant au Mali, également pour le quotidien Libération et le magazine Jeune Afrique, a atterri cet après-midi.
Le résultat du renvoi d'ascenseur
Les colonnes à la une... soudainement les Informations sur la manifestation évaporées
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