NOS LOCOMOTIVES DU DESERT, LES SCEAUX DE NOTRE HISTOIRE DE l’ORIENTAL DESERT EXPRESS À LA SUDISTE DAKHLA… By Karima KADDOURI©
Je reprends la plume, le clavier pour reprendre mon traineau du désert afin de clore cette année 2021 avec cette envie constante de réaffirmer notre Histoire marocaine, notre patrimoine préservé, à travers nos espaces et l’espace « Temps ».
Le désert représente bien une image symbolique de la vie spirituelle, quelque chose de « soul » que les autres ne peuvent pas atteindre, que les hommes ne peuvent atteindre.
Aussi, le patrimoine marocain est aussi un marqueur de l’histoire, de notre histoire, patrimoine matériel ou immatériel, au travers de ses déclinaisons culturelles millénaires.
Alors pourquoi cette obsession de notre désert marocain, que nous préservons depuis plus de 1300 ans d’histoire.
Je souhaite juste apporter une notion de patrimoine, de préservation de notre patrimoine :
Une notion d’évidence, dans l’aménagement, le développement et l’occupation des espaces que représentent les cachets, les « sceaux de notre histoire marocaine »
Avant-propos, une parenthèse indispensable :
Doit-on récupérer tous les territoires oubliés, nos territoires, affectés par les dessins opportunistes du protectorat ayant entrainé une configuration territoriale, rétrécie comme une peau de chagrin récente de l’espace Maroc sans oublier les enclaves de Ceuta et Melilla.
L’absence de spiritualité des gens de l’Est, ne les laisse évidemment pas s’occuper de leur désert actuel ! À l’évidence ils n’ont pas ce « Soul – cette âme » qui leur permet de s’occuper exclusivement de leur intérieur, leur désert, si immensément mal acquis et si immensément mal ou peu exploité.
Qatar, immense désert, pour ne prendre que cet exemple, s’est construit, après une réécriture du pays voisin de l’Est !
L’occupation de l’espace, par sa culture, son architecture son développement, ses chants, ses particularités vestimentaires …
Cela nous rappelle que notre histoire est indélébile, non falsifiable (je le répète) et le clavier d’aujourd’hui, et les réseaux de propagande ne peuvent effacer ces témoins, ces sceaux de notre histoire.
(Nous nous abstiendrons de reprendre les scandaleuses appropriations de nos coutumes, nos plats, nos costumes, notre savoir… car la médiocrité est le socle de cette ignorance et de leur arrogance).
« L’Oriental Désert Express », train locomotive, notre « Far West Oriental », réanimé en circuit touristique et cinématographique pour notre James Bond, est bien, aujourd’hui un énième fleuron de notre patrimoine.
Son parcours est un chemin dessiné par le protectorat français pour l’acheminement de leurs préoccupations minières et militaires, d’Oujda à Bouarfa.
Il parcoure plus de 304 km, rythmé par les tempêtes de sables magnifiques, magnifiques car le destin de notre désert est aussi à l’égal de nos parcours de vie !
Cette ligne ferroviaire nous rappelle tant chemins parcourus dont le temps, ni les évènements n’ont pas altéré, si ce n’est que le nouveau tracé du protectorat empiète bien sur toute une zone frontalière anciennement marocaine. (cf carte et désarchivage cartes géographique).
Nous avons extrait de cette période une essence positive et nous avons conservé l’architecture de notre histoire marocaine : Au travers de notre culture et nos populations de l’Oriental, ce train de l’oriental est un marqueur de notre histoire que nous marocains, nous avons su préserver et pour lequel l’exploitation de l’histoire, avec ces histoires cinématographiques ou touristiques est bien un reflet de notre particularité marocaine.
En effet, ce train est requalifié et ré-exploité, et continue la construction de notre Histoire.
Ici encore, nous avons opté sereinement pour une paix intérieure que les braves du désert nous communiquent, nous communient, à travers le temps et les âges.
Notre zone frontalière féerique associée au du train du désert express de l’oriental est notre départ.
Notre circuit du désert, un patrimoine sagement préservé, s’étend jusque notre Sahara marocain, jusque Dakhla-Lagouira, Sahara marocain, un désert tout juste grand d’à peine 266000 km2 :
Il prend les chemins du train qui marche à l’essence de la paix,
Nos populations du Sud, de notre Sahara marocain ont su perpétuer le patrimoine à travers le temps et les discontinuités de ce contre- temps de l’histoire imposé.
Et les chemins empruntés sont désormais le rail, ce « Rail Far Sud Est marocain », qui emprunte le même chemin caravanier de nos sahraouis marocains, nos populations nomades dont le patrimoine culturel est demeuré intacte depuis plus d’un millénaire.
Et puis, l’histoire se confirme :
Nous avons enfin eu, tout dernièrement, les déclarations d’un milicien du polisario-algérien qui s’exclut de toute revendication étatique sur notre Sahara marocain.
Et que cette situation déclarée par ce milicien responsable, correspond bien, à une tentative d’occupation polisarienne algérienne.
Cette région assiégée, séquestrée, se dessinerait-elle comme un espoir de liberté retrouvée pour les sahraouis marocains, et qui devraient enfin permettre aux institutions internationales de se libérer de leur déni et de leur délit d’initiés !
Une milice polisario-algérienne terrorise depuis trop longtemps les populations de notre désert- Sahara marocain.
Cette confusion est une épine politique occidentalisée qui doit être résolue urgemment pour le bien des populations.
Ces populations sahraouies séquestrées dans les camps de Tindouf sur le «sol» algérien, ne se résument pas à des résolutions mais représentent un héritage culturel: Hommes, femmes, enfants séquestrés, depuis des décennies, privés de leur pèlerinage culturel au travers du Maroc, qu’ils ont construit depuis plus d’un millénaire.
La préservation de notre patrimoine ne s’efface pas et les rails du désert sont nos chemins millénaires où l’humain et les valeurs sont nos marqueurs jalousement identifiables par les sceaux de notre histoire marocaine.
Ce patrimoine préservé est l’absolu témoignage de notre histoire, à travers toutes les locomotives du temps, patrimoine tant convoité et inégalé :
L’histoire ne s’écrit pas sur les réseaux, mais par nos marqueurs, nos sceaux de notre histoire humaine, et par ses réalités inaltérables : notre schéma culturel, physique et immatériel millénaire.
Faut-il rappeler que :
Appartenir au patrimoine marocain est une « marque déposée » comme une AOP (appellation d’origine protégée), AOC (appellation d’origine contrôlée) déclinée sous toutes formes, copiée mais jamais égalée :
Le caftan est marocain, l’huile d’argan est marocaine, le «Fez» est marocain, l’architecture marocaine, le tagine marocain, la pastella marocaine, notre couscous marocain, nos festivités à la marocaine, la Fantasia (Tbourida) est marocaine, Reggada est marocaine, notre savoir-être à la marocaine, le savoir-faire à la marocaine, …et les traditions de nos hommes du désert marocains !…
La liste est bien trop longue !
Notre patrimoine du désert, qu’il soit de l’oriental désert express ou des chemins sableux vers Dakhla -Lagouira nous a permis de perpétuer notre spiritualité au-delà des stratégies malveillantes car le désert, les déserts, notre Sahara marocain est bien un patrimoine marocain préservé par son histoire matérielle et immatérielle.
Aussi, je terminerai par cette phrase : « L’expérience intérieure du désert purifie notre regard » de Ph. Plet
Le Maroc a su préserver sa science, son histoire et son discernement au travers de notre histoire et il a fallu parfois s’en accommoder.
Le Maroc a sagement pu « préserver son regard de profondeur intérieur » et notre pays, le Maroc n’a pas + 2,2 millions km2 de sable mais juste 266 000m2 qu’elle compte encore préserver durablement.
By Karima Kaddouri©
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