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Normalisation/Vassalisation: l’algérie agit en Tunisie comme si c’était une wilaya algérienne...


  • La mafia militaro-politico-mediatico-financière algérienne, arme sa presse contre la Tunisie;

  • Abdelkader Bengrina, président du mouvement islamiste Al Bina: «La Tunisie va normaliser ses relations avec Israël et je sais ce que je dis»;

  • Le chef d’El Bina a attiré l’attention des autorités algériennes sur une récente visite en Tunisie pour «acheter la normalisation»;

  • Bengrina : la menace israélienne est en train de ceinturer l’Algérie...

Le FSN rejette l'ingérence extérieure dans les affaires du pays

«Disons-le en toute franchise, la Tunisie est considérée comme l’une des plus importantes Wilayas (régions) algériennes. Le président de la République a insisté sur un point, c’est que la sécurité de la Tunisie relevait de l’Algérie», a déclaré l’Algérien, Elhouari Tigharsi, qui était l’invité de la chaine panarabe Skynewsarabia.

Le Front du Salut National (FSN), mouvement d'opposition en Tunisie, a annoncé, son rejet de l'ingérence étrangère dans les affaires internes du pays.

Le Front de Salut National a été créé le 31 mai 2022 et comprend 6 partis: Ennahda, Qalb Tounes, Coalition Al-Karama, Harak Tounes Al Irada, le Parti Al-Amal et le Parti al-Aamal wal Injaz, outre la campagne "Citoyens contre le coup d'État".

C'est ce qui ressort des déclarations du chef de file du Front, Ahmed Najib Chebbi, lors d'une manifestation tenue à Tunis.

"Nous faisons la distinction entre le soutien à la démocratie et l'ingérence dans les affaires internes, que nous rejetons catégoriquement", a déclaré Chebbi.

Et d'expliquer : "La fraternité ne peut subsister que sur la base du respect mutuel, et nous n'acceptons pas d'ingérence extérieure de la part d'un frère ou d'un ami".

Dans des déclarations aux journalistes en marge de la manifestation de protestation, Chebbi a indiqué qu'il répondait ainsi aux récentes déclarations du président algérien Abdelmajid Tebboune à propos de la Tunisie, ajoutant : "Nous appelons l'Algérie à respecter les règles de la fraternité, ainsi que les sentiments des Tunisiens et à ne pas s'immiscer dans leurs affaires internes."

Dans une interview accordée le 22 mars à la chaîne qatarie Al-Jazeera, le "président" algérien Abdelmadjid Tebboune avait estimé qu'"il y a un complot qui se trame contre la Tunisie".

"L'Algérie n'abandonnera pas la Tunisie, que cela plaise ou non", avait déclaré Tebboune, sans toutefois désigner une quelconque partie ni donner plus de détails sur ce "complot".

Lors de la manifestation, Chebbi a déclaré : "Le complot existe en Tunisie, mais il ne vient pas de l'extérieur, mais plutôt de l'intérieur. Il ne s'agit pas d'un complot des opposants, mais plutôt d'un complot des putschistes (autrement dit des autorités dirigées par le président tunisien Kaïs Saïed)".

Les autorités tunisiennes ont lancé, le 11 février, une campagne d'arrestations visant des dirigeants de partis, des juges, un homme d'affaires, un avocat et un activiste. Le président Saïed avait alors accusé certaines des personnes arrêtées de "conspirer contre la sécurité de l'Etat et d'être à l'origine de la crise de la distribution des denrées alimentaires et de la flambée des prix".

L'ancien président tunisien Moncef Marzouki, s’insurge contre l’ingérence de l’Algérie dans les affaires intérieures

Qui a installé Tebboune comme tuteur pour la Tunisie?

⛔La Tunisie est plus ancienne que l'Algérie;

⛔Quand j'étais président, je suis allé en Algérie 🇩🇿 et leur ai demandé de ne pas s'immiscer dans les affaires intérieures tunisiennes, alors ils m'ont dit que nous étions des frères;

⛔Le régime algérien a combattu la révolution tunisienne par tous les moyens.

La notion de souveraineté – comme celle d’État – se situe à l’intersection entre les scènes interne et internationale.

Chaque pays a le droit souverain de prendre ses propres décisionsQu’est-ce que la souveraineté dans les relations internationales ?

  • La souveraineté interne

implique un principe de hiérarchie. Jean Bodin, en 1576, dans Les Six livres de la République, la définit comme la «puissance absolue et perpétuelle d’un Etat». L’État n’est subordonné à aucune autre entité et n’est soumis qu’à sa propre volonté. Il exerce son autorité suprême sur une population et un territoire donnés. La souveraineté signifie donc indépendance, capacité à ne pas se voir imposer la volonté des autres (principe de non-ingérence), et liberté d’organisation interne.

  • La souveraineté externe

repose sur le principe d’égalité entre les États, quelles que soient leur puissance effective, leurs ressources ou leur démographie, et donc indépendamment des inégalités de fait. On parle ainsi, dans la Charte des Nations unies, d’«égalité souveraine» (art. 2 § 1). Cette égalité signifie aussi que les États ne sont soumis à aucune instance supérieure. Ils sont théoriquement subordonnés aux seules normes qu’ils ont eux-mêmes définies ou auxquelles ils ont consenti.

Normalisation Tunisie - Israël: La mafia militaro-politico-mediatico-financière algérienne, arme sa presse contre la Tunisie.

Le rapprochement entre la Tunisie et Israël se heurte à l’opposition de l'Algérie

Tunis craint qu’un rapprochement avec Jérusalem n'affecte négativement ses intérêts avec Alger.

L’Algérie considère Tunis comme son arrière-cour

La Tunisie et Israël ont engagé des discussions pour un éventuel rapprochement, mais la démarche se heurte à l’opposition de l'Algérie, qui voit d’un mauvais œil cet effort de conciliation, a rapporté mercredi le quotidien Israel Hayom.

Des entités tunisiennes ont également déployé des efforts pour empêcher ce processus d’aboutir, souligne le journal.

Le site «Israel Today» indique que la mafia militaro-politico-mediatico-financière algérienne s’emploie par tous les moyens à faire obstruction à la normalisation des relations entre la Tunisie et Israël, et rejette toute présence d' «Israël» en Afrique du Nord.

Selon un responsable diplomatique qui s'est entretenu avec Israel Hayom, "élargir la sphère des pays qui ont des liens avec Israël est notre objectif constant, mais il est également vrai que l'Algérie montre toujours une attitude hostile [à l'égard de cet effort]."

Selon le site d’informations de langue arabe Rai Al-Youm, le président tunisien Kais Saïed cherche à se rapprocher d'Israël, mais "l'Algérie empêche le pays d'entrer dans le processus de normalisation."

Le site souligne que la Tunisie craint qu’un rapprochement avec Israël n'affecte négativement ses divers intérêts commerciaux et financiers en Algérie.

La Tunisie et Israël ont entretenu des relations diplomatiques partielles dans les années 1990 à la suite des accords d'Oslo, mais la mission diplomatique tunisienne en Israël a été fermée après l'effondrement du processus de paix au début des années 2000.

Toutefois, le président actuel a autorisé les Israéliens à visiter le pays.

Israël participe aux manœuvres Africain Lion 2022. La mafia militaro-politico-mediatico-financière algérienne, arme sa presse contre la Tunisie.

L’African Lion sont des exercices militaires exécutés conjointement par plusieurs unités armées de différents pays sous le patronage de l’Africom afin de « renforcer les capacités communes de défense et contrer les menaces transnationales et les organisations extrémistes ».

Plus de 7.500 soldats tunisiens, français, brésiliens, italiens, britanniques, américains et marocains – entre autres – participent à ces opérations qui ont démarré le 6 juin et se poursuivent jusqu’au 30 du mois courant.

Israël figure parmi les observateurs venus de l’Otan, et de pays partenaires, notamment d’Allemagne, d’Azerbaïdjan, du Bénin, de la Côte d’Ivoire, de Djibouti, de France, du Gabon, du Liberia, de la Libye, du Niger, du Pakistan, de Pologne, du Togo, du Qatar, et de l’Union Africaine.

"En prenant part à ces manoeuvres et pis encore en en accueillant une partie, la Tunisie n'a-t-elle pas adopté une posture suspecte, dont la finalité serait de normaliser ses relations avec Israël?" se demande le quotidien algérien L'Expression.

Bengrina : « La Tunisie va normaliser ses relations avec Israël

La Tunisie va-t-elle normaliser ses relations avec Israël? Les spéculations sur cette question, qui suscite souvent des polémiques et les démentis des officiels tunisiens, viennent d’être relancées par un chef de parti algérien. Abdelkader Bengrina, président du mouvement islamiste Al Bina affirme que la Tunisie va normaliser ses relations avec Israël.

« La Tunisie va normaliser ses relations avec Israël et je sais ce que je dis », a déclaré Abdelkader Bengrina samedi lors d’une rencontre de son parti sur l’impact de la crise au Niger sur l’Algérie. Cette crise a éclaté le 26 juillet avec le coup d’État militaire contre le président élu Mohamed Bazoum et la menace de la Cédéao d’intervenir militairement pour chasser les putschistes.

Cette crise comporte plusieurs risques pour l’Algérie: hausse des flux migratoires à partir du Sahel, augmentation de la menace terroriste aux frontières sud et mise sous tension permanente de l’armée algérienne.

Le chef d’El Bina attire l’attention des autorités algériennes sur une récente visite en Tunisie pour « acheter la normalisation », allusion sans doute au déplacement à Tunis du Cheikh Chakhbout bin Nahyan Al Nahyan, membre du Conseil des ministres et ministre d’État aux Emirats arabes unis.

Bengrina: la menace israélienne est en train de ceinturer l’Algérie

Le dignitaire émirati a été reçu il y a une semaine par le président tunisien Kais Saied alors que la Tunisie fait face à une grave crise économique et politique. Pour Bengrina, la normalisation entre Israël et la Tunisie aura « lieu bientôt, et même très bientôt ».

« Je sais ce que je dis », a-t-il lancé à propos d’une éventuelle normalisation des relations entre la Tunisie et Israël. Et si la Tunisie rejoint le front de la normalisation, a poursuivi Bengrina, l’Algérie aura été ceinturée par la menace israélienne.

Il a rappelé la présence d’Israël aux frontières Ouest après la normalisation des relations avec le Maroc, les projets israéliens de s’implanter au Niger et en Mauritanie, avec l’aide des Emirats arabes unis, ainsi que sa présence en Libye qui partage 1.000 km de frontières avec l’Algérie. Bengrina a accusé le maréchal Haftar, l’homme fort de l’est libyen, et son fils d’entretenir des rapports avec Israël.

Durant son long discours sur les dangers qui guettent l’Algérie, Abdelkader Bengrina a pointé du doigt, sans les nommer, les Emirats arabes unis qu’il a accusé d’être le cheval de Troie d’Israël au Maghreb, au Sahel et dans le monde arabe.

Il a repris les informations parues dans la presse sur les projets émirats de construire un aéroport en Mauritanie pour le mettre à la disposition d’Israël et la récente visite d’un responsable mauritanien en Israël, un voyage qui aurait été organisé par Abou Dhabi.

Bengrina a rappelé l’implication des Emirats arabes unis, sans les citer, dans les crises en Libye, au Soudan, au Yémen et entre le Qatar et l’Arabie saoudite. « Il y a un pays du Golfe qui est derrière la crise entre le Qatar et l’Arabie saoudite, l’alliance entre Ali Abdallah Saleh et les Houthis au Yémen… », a-t-il accusé.

Pour ceux qui ne le savent pas encore

LE SAVIEZ-VOUS? Depuis bien longtemps des algériens achètent des produits israéliens qui débarquent dans le port d’Alger sans aucune étiquette. Les produits viennent de France, et ils sont fabriqués en Israël. Les étiquettes sont supprimées à la dernière minute. Ce n’est donc pas par hasard que des produits pharmaceutiques de grande qualité de Teva sont utilisés tous les jours par des milliers d’Algériens. Selon i24News : « Le gouvernement israélien aurait envoyé des doses de vaccin Pfizer contre le Covid-19 à l’Algérie. C’est un pays avec qui l’Etat hébreu n’a pas de relation diplomatique. Le transfert aurait été effectué via un avion militaire brésilien. Les deux pays vont-ils prochainement normaliser leurs relations? »

La société algérien Sonatrach vend 50 mille tonnes de GPL à Israël en catimini !

Depuis la reprise des relations maroco-israéliennes, la frustration est devenue l’humeur dominante à Alger, où les généraux et leur porte-voix et néanmoins président de la république, Abdelmadjid Tebboune, mènent une campagne contre les deux pays, qualifiant leur alliance de «malsaine». Si le régime algérien prétend rejeter toute coopération avec l’Etat hébreu, une enquête du journal d’Algérie Part dit le contraire, notant que depuis janvier 2021, la compagnie nationale des hydrocarbures, Sonatrach, aurait vendu au moins 50 mille tonnes de GPL à Israël via un important intermédiaire sur le marché mondial des hydrocarbures.

Dès son arrivée au pouvoir, le président algérien Abdelmajid Tebboune avait exclu, devant les médias, toute possibilité de normalisation des relations avec Israël. Mot pour mot, il avait réitéré en septembre dernier qu’il y a une sorte de «ruée vers la normalisation (…) Nous n’y participerons pas et nous ne la cautionnons pas», laissant sous-entendre que n’importe quelle relation avec l’Etat hébreu serait le péché ultime. Cependant, il s’évère que les relations entre Alger et Israël, ne sont pas aussi coupées qu’on laisse croire. En témoignent les investigations du média algérien «Algérie Part», qui révèlent que Sonatrach, aurait vendu au moins 50 mille tonnes de GPL à Israël via un important intermédiaire nommé Vitol.

Ce dernier aurait affrété des navires qui ont transporté le GPL algérien pour l’expédier jusqu’à IsraëL afin de le livrer à un important client, ajoute la même source, avant de préciser qu’il s’agit de l’Eilat Ashkelon Pipeline Company (EAPC). Cette société israélienne exploite plusieurs pipelines de pétrole brut et de produits pétroliers raffinés en Israël, notamment l’oléoduc Eilat Ashkelon – qui transporte du pétrole brut à travers le sud d’Israël, entre la mer Rouge et la mer Méditerranée.

L’enquête affirme que c’est au port d’Ashkelon où plusieurs bateaux et navires transportant le GPL algérien ont été réceptionnés durant toute l’année 2021. «Pour masquer et dissimuler ces transactions commerciales sulfureuses et afin de ne pas éveiller les soupçons en Algérie, la Sonatrach et VITOL ont opéré des manœuvres très insidieuses», indique la même source, notant que les navires quittent le port d’Arzew dans la wilaya d’Oran et observent ensuite une halte en Méditerranée, le plus souvent au niveau des côtes grecques, avant de rallier ensuite Ashkelon en Israël.

Les investigations d’Algérie Part ont permis de constater ainsi que le navire SUNNY GREEN, de type LPG Tanker qui navigue actuellement sous le pavillon de Panama, aurait été utilisé à plusieurs reprises par Vitol pour transporter le GPL algérien jusqu’en Israël.

Le 10 mai 2021, le navire Sunny Green aurait transporté une cargaison de GPL algérien depuis le port d’Arzew, au moins 5000 tonnes de GPL, pour la livrer au client israélien EAPC.

Le navire aurait navigué jusqu’à Kalamata en Grèce avant de repartir discrètement vers Ashkelon, ajoute le média algérien, tout en ajoutant que le Sunny Green aurait réédité la même livraison de GPL algérien à l’EAPC le 11 juillet 2021 et que VITOL aurait utiliser un autre navire, le Ventura Gas de type LPG Tanker qui navigue actuellement sous le pavillon de Liberia, pour livrer du GPL algérien à Ashkelon le 2 septembre 2021.

Tout pour préserver les images !

Afin de préserver le secret autour de ces livraisons du GPL algérien à la société israélienne EPAC et pour éviter une éventuelle tension sociale, sachant que les algériens appellent depuis des années à la chute du régime, Vitol recourt à ce qu’on appelle le transfert de navire à navire. Il s’agit d’un subterfuge qui permet de transférer en mer ouverte des marchandises entre des navires placés côte à côte, à l’arrêt ou en déplacement. Les cargaisons ainsi transférées comprennent les marchandises en vrac, le pétrole, le gaz naturel et d’autres produits issus du pétrole brut.

Selon Algérie Part, chaque cargaison rapporterait près de 10 millions de dollars USD à la Sonatrach. C’est naturellement Vitol qui rémunère Sonatrach et revend ensuite le GPL algérien à la société israélienne EAPC, précise-t-on. Un montage qui permet à la direction générale de Sonatrach de récuser toute relation directe avec un client israélien se conformant ainsi aux dogmes de la politique étrangère de l’Algérie laquelle « refuse » toute normalisation des relations diplomatiques ou commerciales avec Israël au nom de la défense de la cause palestinienne.

Cette affaire fait secrètement rage au sein de la direction générale de Sonatrach dont le PDG Toufik Hakkar aurait demandé aux services de la direction des Affaires juridiques et activité Commercialisation de garder le secret autour de ce dossier très sensible, qui commence d’ores et déjà à faire du bruit.

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