Marche blanche est à l'origine le nom d'un mouvement de protestation des parents des victimes né à la suite du dessaisissement du juge Connerotte qui enquêtait sur l'affaire Dutroux en Belgique et avait arrêté plusieurs pédophiles. Ce mouvement populaire a conduit une manifestation qui a rassemblé plus de trois cent cinquante mille personnes à Bruxelles en octobre 1996, la Marche blanche, pour lutter contre les actes de pédophilie en Belgique. Le nom de «marche blanche» (ou parfois «marche silencieuse») est depuis entré dans le langage commun pour désigner une manifestation pacifique, organisée en réaction à un fait divers et destinée à exprimer la solidarité envers la victime et ses proches.
Marche blanche en hommage à Nahel
Une marche blanche pour Nahel s'est déroule ce jeudi, en mémoire de ce jeune homme tué par un policier lors d'un refus d'obtempérer. En réaction à sa mort, de nombreuses violences urbaines ont émaillé le territoire la nuit dernière en région parisienne et en province.
La marche en hommage au jeune homme de 17 ans tué mardi par un policier est partie de la cité Pablo Picasso, aux cris de "justice pour Nahel" et "plus jamais ça".
La mère de la victime, juchée sur une camionnette, portant un tee-shirt "Justice pour Nahel", a ouvert le défilé, qui a réuni 6 200 personnes selon une source policière.
Les manifestants sont arrivés sur la place Nelson Mandela, où Nahel est décédé mardi: ils ont observé une minute de silence sur les lieux du drame.
Des casseurs venus en découdre
La marche s'est terminée dans la confusion avec des heurts, des échanges de tirs de gaz lacrymogène et de fusées d'artifice, quelques feux et du mobilier urbain détruit. Plusieurs voitures ont été incendiées.
"Il y a 6000 personnes qui sont venues manifester et on a 200 ou 300 qui veulent en découdre", constate Mokrane Kessi, président de l'association "France des banlieues"
Parmi ces gens là on retrouve Sofia Benlemmane, globetrotteuse du FLN, "supportrice" tout aussi sulfureuse, célèbre pour avoir été la première à envahir le stade de France lors du fameux France - Algérie en 2001.
Cette experte du buzz à partir de rien, de la vulgarité et des attaques ad hominem, est suivies par des centaines de milliers de personnes.
Une marche blanche est organisée mercredi 16 novembre 2022 dans les rues de la capitale.
Le 14 octobre 2022, le corps de la petite Lola, 12 ans, était découvert dans une valise abandonnée dans sa résidence du 19e arrondissement de Paris. Tragique, la nouvelle a fait le tour de la France, plongeant le pays dans une atmosphère lourde à mesure que les détails sur la mort de la fillette, torturée, violée et assassinée gratuitement par une jeune femme algérienne de 24 ans, Dahbia BENKIRED.
Un dernier hommage officiel en l’honneur de Lola, collégienne de 12 ans tuée à Paris le 14 octobre 2022. Après les obsèques qui ont eu lieu lundi 24 octobre 2022 dans le Pas-de-Calais, d’où sont originaires les parents de la victime, une marche blanche est organisée dans les rues du 19e arrondissement de la capitale, ce mercredi 16 novembre 2022.
Ses parents ont fait une demande particulièrement poignante.
Dans un communiqué publié ce jeudi 10 novembre, Delphine et Johan Daviet ont annoncé l'organisation d'une marche blanche en souvenir de Lola, ce mercredi 16 novembre à Paris. "Cette nouvelle manifestation de soutien est une aide précieuse pour surmonter notre épreuve si douloureuse, ont-ils écrit. Dans le prolongement de ce que nous avons toujours exprimé, nous demandons que celles et ceux qui viendront apporter leur soutien le fassent à titre personnel, sans écharpe officielle ni signe particulier d'appartenance à un organisme politique, quel qu'il soit."
Une marche dans « la sérénité et le calme »
La mort de cette jeune adolescente a suscité l’émoi à travers tout le pays, il sera donc possible de lui rendre hommage lors d’une marche qui partira ce mercredi, à 15h30, au croisement de la rue Goubet et de la rue Petit.
Dans un communiqué, les parents de Lola demandent que cette marche se "déroule dans la sérénité et le calme, loin des agitations politiques et médiatiques". Ils demandent, en plus, "aux médias ou aux particuliers de garder la distance nécessaire pour que cet hommage soit digne".
Après la découverte, vendredi dans une malle à Paris, du corps de Lola, collégienne de 12 ans, une femme de 24 ans a été mise en examen lundi par un juge d’instruction parisien pour « meurtre » et « viol aggravé » puis écrouée.
D’origine algérienne, la jeune femme était entrée légalement en France en 2016 avec un titre de séjour d’étudiant.
Le 21 août dernier, elle avait été interpellée dans un aéroport français pour défaut de titre de séjour. Une obligation de quitter le territoire français (OQTF) lui avait alors été délivrée automatiquement.
Cette jeune femme de 24 ans était encore active sur TikTok quatre jours avant le drame.
Son compte TikTok - désormais suspendu -, la montre souriante, en train de chanter et se trémousser. DAHBIA BENKIRED, principale suspecte du meurtre sordide de la jeune Lola, a posté plusieurs vidéos sur cette application très prisée des jeunes tout au long du mois d'octobre. Dans la partie «description» de son profil figurent plusieurs symboles : un tigre, un drapeau noir, une tête de mort et le sigle «DZ», qui fait référence à la prononciation du mot Algérie en arabe algérien.
La dernière vidéo postée date du 10 octobre, quatre jours avant la mort de Lola. On y voit cette femme de 24 ans allongée sur un lit, en train d'écouter de la pop espagnole. Le mot «cute» (mignon en anglais, NDLR) s'affiche, via un filtre, sur différentes parties de son visage. Sur ses vidéos, la tortionnaire présumée, brune au nez aquilin apparaît coquette et maquillée, en robe ou en legging. Sur l'une des vidéos, postée le 5 octobre, on la voit même marcher dans le hall d'entrée de l'immeuble où vivait Lola.
Les antécédents judiciaires de Sofia Benlemmane
Sept mois de prison avec sursis, 10 000 F d’amende, trois ans d’interdiction de stade: le tribunal correctionnel de Bobigny (Seine-Saint-Denis) a sanctionné la silhouette filmée le samedi 6 octobre 2001 par toutes les télévisions, en train de courir de droite à gauche sur la pelouse du stade de France, un drapeau algérien à la main.
Sofia Benlemmane, avait fait irruption sur le stade, ainsi qu’une centaine d’autres supporters, avant la fin du match amical qui opposait la France à l’Algérie. L’invasion de la pelouse, sous les yeux du Premier ministre et de plusieurs membres du gouvernement, avait mis fin au jeu à la 76e minute, alors que la France menait 4 à 1.
Sur la centaine d’envahisseurs, dix-sept sont poursuivis pour «entrée sur une aire de jeu troublant le déroulement d’une compétition sportive». Ils encourent un an de prison et 100 000 F d’amende. L’un a comparu immédiatement. D’autres, des mineurs, ont été jugés dans le huis clos d’un tribunal pour enfants. Un troisième, sans avocat, n’est pas venu à l’audience. Certains ont demandé un avocat, ce qui repousse leur procès au mois de février 2002.
Alors, au côté de la porte-drapeau (Sofia Benlemmane), un seul comparaissait: Aissam Ayadi, 24 ans, agent de piste à l’aéroport de Roissy. Il n’avait pas d’avocat non plus. Et, comme Sofia Benlemmane, peu à dire pour sa défense.
L’avocat de la Fédération française de football, partie civile, est consterné: «Je suis l’avocat d’une fête gâchée. Quelle est la sanction pour une fête gâchée?» Il regarde les rangées de journalistes présents dans la salle d’audience et se tourne vers la jeune femme: «Ce qui vous ferait le plus de mal, c’est qu’il n’y ait pas de publicité, que les caméras ne soient pas braquées sur vous, c’est que personne ne fasse de vous l’égérie d’un mouvement qui n’existe pas. Vous avez été celle qui a ouvert la brèche. C’était le premier match entre la France et l’Algérie. Personne ne pourra dire quand il y aura le match Algérie-France, c’est la chose la plus bête que vous ayez faite.»
La vendeuse de rêve, Sofia Benlemmane, arrêtée en Gambie
Sofia Benlemmane sest rendue en Gambie avec un passeport français pour rechercher l'arbitre Gassama pour lui "soutirer" des aveux, Sofia Benlemmane s'est fait arrêter par les autorités gambiennesEn effet, la "supportrice" polémiste de l’équipe d’Algérie Sofia Benlemmane a été arrêtée, cette fin de semaine, en Gambie lors d’un deplacement durant lequel elle s’apprêtait à enquêter sur l’affaire Gassama.
L’arrestation a eu, alors qu’elle se dirigeait vers la Fédération Gambienne de football pour « chercher Gassama «Une fois arrivée à destination, elle se fait arrêtée par les services de sécurité et se fait transférer vers un commissariat d’Interpol.
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