MOZAMBIQUE: Alors que le monde est distrait par le Covid-19, un coin du Mozambique vit un cauchemar
Des membres d’un groupe armé localement connu sous le nom d’Al-Shabaab attaquent dans le nord du Mozambique. Des personnes disparus, des maisons incendiées, pas de police pour défendre la population. Où sont les autorités?
Une rébellion terroriste traverse une zone du Mozambique, où une guerre a éclaté, et que le monde ignore. Les massacres, la décapitation et la courte séquestration de deux villes entières dans la province nord de Cabo Delgado n’ont pas suffi à réveiller l’intérêt et l’indignation de la communauté internationale.
Plusieurs vidéos montrent que les hommes de ce nouvel État Islamique, circulent librement dans les rues en portant par ailleurs des uniformes réguliers, ce qui confond les gens, comme l’a confirmé l’évêque catholique de Pemba, Luiz Fernando Lisboa.
Les attaques militaires à grande échelle sont la preuve d’un changement radical dans la stratégie du groupe connu localement sous le nom d’Al-Shabab (« Jeunes » en arabe), bien que, et c’est un paradoxe, il n’ait pas de lien connu avec le groupe djihadiste somalien, qui est affilié à Al-Qaida.
Le groupe terroriste mozambicain a passé les deux dernières années à travailler dans l’ombre, à attaquer des villages reculés dans toute la province, à dresser des embuscades contre les patrouilles militaires sur des routes isolées et à forcer plus de 200000 personnes à s’échapper de leurs foyers, mais rarement en donnant des indications sur sa motivation, son leadership ou ses revendications. La Tanzanie a déclaré qu’elle allait lancer une offensive contre les djihadistes dans les forêts qui bordent le Mozambique.
Ce groupe terroriste est une ramification de la nébuleuse « État Islamique au Grand Sahara » guidée par Adnane Abou Walid Sahraoui membre de la mélisse Polisario soutenu et armé par l’Algérie basé à Tindouf au sud de l’Algérie?
Rappel:
Joachim Chissano, l’ancien président du Mozambique (1986-2005), Un fervent défenseur du mouvement séparatiste. L’homme est connu pour ses positions en faveur des thèses du Polisario. Il avait notamment effectué, en décembre 2004, une visite dans les camps de Tindouf. Et même s’il a été contraint de quitter le pouvoir, il continue à travers sa fondation de défendre activement les mêmes idées. Une fondation qui aurait un côté cour, en 2010, un câble américain révélé par Wikileaks avançait que Chissano serait impliqué dans un réseau de trafic de drogue (cocaïne et cannabis), et d’autres scandales auxquels son nom a pu être mêlé, notamment la mise en cause de son fils Nyimpine dans l’assassinat du journaliste mozambicain Carlos Cardoso…. wait & see
Nous y reviendrons bientôt en détails.
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