Marrakech, la ville ocre a organisé du 22 au 27 juillet, son deuxième festival du melhoun, célébrant la riche tradition de l'art poétique et musical du Maroc.
Reflétant des thèmes culturels et moraux, le malhoun est une forme populaire d'expression poétique qui combine poésie, musique et performance.
Lors du festival, des groupes de femmes se sont distingués, en interprétant Marrakech Al Hadra, une forme d'art similaire au Malhoun. Exclusivement interprété par des femmes, la performance met en scène des récitations poétiques et de la prose.
« Notre objectif est de faire connaître cet art aux jeunes, aux mères et au grand public, afin de les rendre heureux et de les faire apprécier nos spectacles. Cela permet d'assurer la pérennité de ce patrimoine important », a déclaré Rkia Ouamani, une femme, membre du groupe "Laabat" .
En plus des performances musicales, le festival a proposé une exposition de livres écrits par des cheikhs du melhoun et une autre sur des objets d'antiquités liés au patrimoine marocain.
En décembre dernier, le melhoun a été inscrit sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l'humanité de l'UNESCO, une reconnaissance qui consacre des siècles de tradition artistique authentiquement marocaine.
Le Malhoun inscrit au Patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO
Le Malhoun, plus qu’une simple forme d’expression artistique, est un pont entre le passé et le présent du Maroc, capturant les sagesses et les histoires qui façonnent l’identité marocaine.
Cette inscription est une reconnaissance internationale d'un héritage marocain authentique qui constitue l'une des riches sources artistiques du Maroc et un composant de référence de l'identité culturelle marocaine ancienne, indique le ministère dans un communiqué, ajoutant qu'il s'agit aussi d'une consolidation des efforts déployés par le Maroc, sous la conduite éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, dans le domaine de la préservation et de la conservation du patrimoine culturel marocain.
A cette occasion, la secrétaire générale du département de la Culture, Samira Malizi, a exprimé au nom du Royaume du Maroc, devant les chefs de délégation participant aux travaux du Comité, sa gratitude au comité d'évaluation, aux membres du Comité intergouvernemental ainsi qu'au secrétariat de la Convention de 2003, pour l'inscription du Malhoun dans la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’Humanité, souligne la même source.
Le Malhoun, un art présent dans différentes régions du territoire national marocain, constitue un symbole fondamental du patrimoine culturel marocain, précise le communiqué, notant que sa consécration en tant que patrimoine culturel de l'Humanité est une reconnaissance de sa portée humaine et humaniste, ainsi que des efforts déployés par le Royaume du Maroc, sous la sage conduite de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, pour préserver son patrimoine culturel immatériel, conformément à ce que stipule la Convention de 2003.
Cette inscription récompense, par ailleurs, le grand travail collectif mené par le ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication en collaboration avec l'Académie du Royaume du Maroc et la Mission permanente du Royaume du Maroc auprès de l’UNESCO, ajoute la même source.
Selon le dossier présenté devant le comité de candidature de l'UNESCO, le Malhoun est une expression poético-musicale marocaine ancienne. Né dans la région de Tafilalet, dans le sud-est du Maroc, cet art s'est d'abord développé au sein des zaouïas de la région, puis s'est progressivement répandu et a atteint les grandes villes où il était principalement accueilli et interprété au sein des corporations d'artisans des villes anciennes.
L’algérie usurpatrice d’identité: Une chaîne algérienne s'approprie une soirée marocaine
Une chaîne de télévision en algérie vivement critiquée sur les médias sociaux après avoir diffusé une soirée de musique andalouse qui s’est déroulée au Maroc en 2019, en la présentant à tort comme faisant partie du patrimoine culturel algérien.
Cette appropriation culturelle a suscité une vague de moquerie et d’indignation en ligne. L’événement musical en question, intitulé « Musique andalouse, patrimoine algérien », a été attribué à tort à l’Algérie alors qu’il s’est déroulé dans un théâtre marocain.
L’orchestre responsable de la performance était l’Orchestre marocain de Fès, et tous les artistes présents étaient vêtus de tenues traditionnelles marocaines, notamment des caftans et des djellabas.
Malheureusement, ce n’est pas un cas isolé d’appropriation culturelle.
Découverte d’anciennes pièces de monnaies marocaines dans la ville de Telemcen
Tlemcen, est une ville fondée par un Marocain, Idriss 1er en l’occurrence, et étendue par l’Almoravide Youssef ben Tachfine. Reprise par les Zianides, Tlemcen devait subir du Mérinide Abou Yacoub un siège si long que les guerriers marocains eurent près de vingt ans pour construire à sa porte une ville-citadelle Mansoura.
« Fière de son passé riche et varié, avec ses monuments historiques maroco-espagnols, et sa touche andalouse, Tlemcen, la ville de l’art et de l’histoire est surnommée la perle du Maghreb », écrit le service marketing d’Air algérie dans sa publication.
Naturellement, rien n’a échappé à la toile en algérie et la bourde a déclenché un tollé chez les aboyeurs qui savent si bien caresser dans le sens du poil de la bête. On ne vous dit pas la démonstration collective d’opposition et la manifestation générale d’hostilité que cela a créé en quelques minutes.
C’est ainsi que l’on a eu droit à plusieurs commentaires acerbes la dénonçant, et bien sûr à la modification de la publication. Mais, le mal était fait. Et nos internautes du moins les voix de leurs maîtres de pointer les responsables,
«Allez lire l’Histoire puis attribuez-nous à qui vous voulez. Quand l’incompétence règne…» commente un internaute sous la publication Facebook.
«Il faut tout de suite arrêter l’admin qui a publié cela ! Lisez l’Histoire avant d’écrire n’importe quoi,» écrit un autre, moins clément visiblement, sous les ordres du général sénile dans un quelconque service de renseignement. L’avis, on ne vous dit pas est largement partagé dans la section commentaires.
«Vous voulez dire que Tlemcen est marocaine ? » pleurniche cette internaute, relevant la question des origines culturelles et territoriales qui fait encore débat entre les Algériens et les Marocains. Elle n’est visiblement pas la seule à penser ainsi, puisqu’un autre très certainement sous les ordres et manifestement ignorant sa propre histoire se pose la même question : «Que viennent faire l’Espagne et le Maroc dans une ville algérienne ? C’est une erreur d’inattention ou c’est fait exprès ? Où est la surveillance ?». Quelques minutes plus tard, la publication a été modifiée et adieu Andalousie, Espagne, Maroc…
Les responsables de la « Com » d’Air Algérie ont été limogés
L’Algérie usurpatrice d’identité
La Corée de l’Est, est manifestement devenu fou ou du moins la mafia militaro-politico-médiatico-financière algérienne qui le gouverne depuis l’ "indépendance" !…
Ainsi, les responsables Algériens, en mal d’identité et d’histoire connue ou reconnue, n’ont pas trouvé mieux que de s’accaparer de celles des autres : Après le feuilleton ridicule (mais le ridicule ne tue pas les généraux algériens, malheureusement!), du Caftan Marocain, du Couscous Marocain, des personnages de l’Histoire Marocaine, tel Tarik Ibn Ziad et Ibn Batouta et du patrimoine culturel Marocain, tel la grande mosquée de Paris et j’en oublie d’autres, voilà qu’ils ont osé, sans pudeur, voler des noms de villes et régions Marocaines!…. C’est absolument incroyable!… Une absurdité démentielle (c’est le cas de le dire)…
Ensuite, il y a eu, la reproduction de plusieurs photos de sites touristiques marocains dans des publicités vantant les charmes de… l’Algérie. La Koutoubia de Marrakech, les Riads de Fès, les remparts de Rabat sont devenus, comme par enchantement, des paysages de villes algériennes! Les Marocains, à travers les réseaux sociaux, ont beau démontré que les photos sont marocaines, rien n’y fait. Puis, dès ce mois de ramadan, la télévision nationale algérienne a présenté une série qui n’est autre qu’un plagiat scandaleux de la série “Hdidane” bien connue du patrimoine marocain, et diffusée il y a quelques années déjà sur la chaîne 2M. La musique n’est pas en reste, puisque les médias algériens proclament la propriété exclusive du Raï et du Tarab Gharnati.
Quand la Koutoubia est présentée comme un patrimoine algérien aux Emirats
L’inscription récente à l’UNESCO, sur l’instigation du Maroc, de la Tbourida en tant que patrimoine culturel immatériel de l’Humanité représente une nouvelle bataille de gagnée pour le Royaume dans la longue guerre qu’il mène pour préserver ses spécificités culturelles face aux convoitises d’un certain voisin de l’Est.
Le Caftan, la Djellaba, la Pastilla et la Amariya…., des éléments du patrimoine marocain, un ensemble des témoignages émanant des algériens
«Moroccan Heritage», un label patrimoine voit le jour au Maroc
Une cérémonie de lancement du Label « Moroccan Heritage » pour promouvoir le patrimoine culturel national a été organisée, lundi 18 avril 2022 à Rabat, en présence du gotha politique, intellectuel et diplomatique de la capitale.
Au cours de cette cérémonie de gala initiée par le ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication dans le cadre du lancement «Mois du patrimoine», le ministre de tutelle, M. Mohamed Mehdi Bensaid a procédé à la signature d’une décision ministérielle visant à labelliser le patrimoine national, et ce dans l’attente de la finalisation d’un décret en la matière.
Ainsi, cet évènement, dont le coup d’envoi a été donné au jardin d’essais botaniques de Rabat, ambitionne de certifier, répertorier et inventorier le patrimoine somptueux ainsi que les savoir-faire matériels et immatériels nationaux, à même de les protéger des convoitises et des tentatives répétées d’appropriation.
Ce baptême, qui a ouvert le bal des manifestations culturelles qui devaient avoir lieu à travers les douze régions du Royaume durant ce « Mois du patrimoine », célébré du 18 avril au 18 mai, a pour objectif aussi de valoriser le patrimoine en fonction des particularités culturelles de chaque région.
Dans le droit fil de la mise en œuvre de la Convention de l’Unesco pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, le ministère avait lancé, l’an dernier, plusieurs études anthropologiques. D’où une taxinomie du patrimoine a été mise au jour, et ce dans la foulée des actions visant au rayonnement de ce patrimoine.
De l’artisanat, en passant par les savoir-faire traditionnels, la gastronomie, sans oublier la couture et les arts de toute catégorie confondue, ainsi que les traditions orales, l’inventaire du patrimoine immatériel respire, depuis belle lurette, la richesse et la diversité.
La stratégie du « Made in Morocco » va devenir la pierre angulaire de la politique économique marocaine, ce qui explique sans doute la démarche actuelle du ministère de la Culture, marquée par une volonté de structurer un héritage et un patrimoine et de préserver des savoir-faire afin d’utiliser le capital immatériel dans une perspective économique.
Une logique de plus en plus mise en avant par les autorités. « Le Royaume est depuis quelques années dans une stratégie de Made in Morocco, qui va devenir la pierre angulaire de la politique économique marocaine. Ce qui explique sans doute la démarche actuelle du ministère de la Culture, marqué par une volonté de structurer un héritage et un patrimoine, de préserver des savoir-faire, afin d’utiliser le capital immatériel dans une perspective économique », lance Rachid Achachi, célèbre polémiste, qui anime notamment les matinales de Luxe Radio. Mehdi Bensaid, nouveau ministre marocain de la Culture, reconnaît d’ailleurs bien volontiers avoir fait de ce cette question une de ses priorités dès sa prise fonction dans le gouvernement Akhannouch. « Il s’agit d’abord d’une volonté de reconnaissance de notre patrimoine, matériel et immatériel, avec la mise en place d’une sorte de label national au sujet de notre savoir-faire. Cela s’accompagne de mécanismes juridiques de reconnaissance de ce patrimoine, aussi bien à l’échelle nationale qu’à celle internationale (comme à l’Unesco, par exemple), ainsi que d’une numérisation de toutes ces connaissances pour permettre leur valorisation et leur accès au plus grand nombre », nous explique le jeune ministre. Mehdi Bensaid nie cependant toute volonté de contrer une quelconque offensive étrangère. « Il ne s’agit pas de «racifier» la culture, mais de mettre en avant cette histoire et ce savoir-faire marocains, au même titre qu’il y a des savoir-faire français, italien, japonais ou chinois reconnus. La finalité de la préservation de la culture n’est pas la fermeture aux autres, le repli sur soi, mais au contraire, un moyen de mieux connaître son histoire pour aller de l’avant. Et ce travail doit se faire indépendamment de toute vicissitude politique », insiste le ministre.
“Label Maroc” : ce que prévoit M. Mehdi Bensaid pour la préservation du patrimoine
Ce 18 avril, le ministre de la Culture Mehdi Bensaid inaugurait le lancement du mois du patrimoine marocain. L’occasion de présenter les grands axes de ses projets pour la préservation du patrimoine, qui font écho aux dernières recommandations du CESE sur le sujet.
« C’est avec un immense plaisir que je partage avec vous la célébration de cette journée mondiale du patrimoine, ainsi que du lancement du mois du patrimoine » entonnait Mehdi Bensaid dans un discours prononcé ce 18 avril au Jardin d’essais botaniques de Rabat.
Cet événement annuel, qui se tiendra du 18 avril au 18 mai, s’inscrit dans la continuité des efforts marocains pour la valorisation du patrimoine, et propose une programmation qui inclut des:
visites guidées dans différents sites préservés,
capsules vidéos pédagogiques,
et plus généralement, un ensemble d’activités culturelles ayant pour but de sensibiliser les citoyens à la valorisation ainsi qu’à la protection de leur patrimoine.
Passées les convenances, cette soirée a également été l’occasion pour Mehdi Bensaid d’annoncer la création d’un Label Maroc du patrimoine.
Marrakech, la ville ocre
Vibrante et colorée, Marrakech est considérée comme étant la plus belle ville historique et culturelle à visiter au Maroc. C’est la plus vieille ville impériale et la destination touristique la plus populaire. Elles est également appelée la ville rouge en raison du teint rouge foncé utilisé pour la construction des ses anciens remparts. La ville regorge d'intéressantes choses à voir et d’excellentes activités à faire. Entre ses monuments religieux, ses magnifiques palais et ses nombreux musées, vous aurez de quoi ajouter à votre programme de visite.
Située au pied des montagnes de l'Atlas, la ville impériale de Marrakech est grande, Marrakech est fascinante, pleine d'histoire, le centre culturel du Maroc et belle. Si vous aimez l'assaut quotidien de tous vos sens, alors vous vous amuserez beaucoup. Lorsque les sites touristiques les plus populaires comportent de nombreuses références à la "tranquillité" et à la "paix" comme les jardins Majorelle ou les jardins autour des tombes saadiennes, vous savez que vous allez vivre une expérience intéressante.
Il y a tellement de choses à voir que vous devriez passer au moins trois jours à Marrakech. Si vous en avez les moyens, offrez-vous un séjour dans un ryad. Ainsi, à votre retour d'une journée mouvementée au milieu des vendeurs de tapis, des jongleurs de feu et des souks bruyants, vous pourrez vous détendre et prendre une tasse de thé à la menthe dans une jolie cour tranquille.
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