Le Maroc partage son expérience en matière de sécurité avec le Qatar
Le directeur général de la DGSN, Abdellatif Hammouchi, a choisi des commissaires et des officiers chevronnés pour conduire la délégation chargée de contribuer à la sécurité des stades lors du Mondial de football au Qatar.
Plusieurs milliers de policiers déployés au Qatar pour le Mondial 2022
À l’occasion de la Coupe du monde de football 2022 au Qatar, un accord de coopération a été signé entre le pays hôte et le Maroc, qui prévoit l’envoi de plusieurs milliers d’agents pour participer à la couverture sécuritaire de l’événement.
Le directeur général de la DGSN, Abdellatif Hammouchi, a choisi des policiers d’élite parmi les commissaires et les officiers pour diriger la délégation qui participera à la couverture sécuritaire de la coupe du monde de football au Qatar, prévue du 21 novembre au 18 décembre.
Le quotidien Al Ahdath Al Maghribia rapporte, dans son édition du lundi 17 octobre, que des chefs de la PJ et des RG exerçant dans plusieurs villes doivent se rendre au Qatar à partir de la deuxième semaine de novembre en compagnie d’un grand nombre de policiers de différents grades et spécialités.
Il faut rappeler que le Maroc et le Qatar ont signé, en septembre dernier, une déclaration commune pour le partage d’informations dans le cadre d’une collaboration sécuritaire lors de l’organisation de cet événement footballistique. L’accord vise, en outre, à renforcer la coopération sécuritaire entre les deux pays et à mettre en œuvre tous les dispositifs pour garantir la sécurité durant les 28 jours que va durer cette compétition.
Al Ahdath Al Maghribia souligne qu’une délégation sécuritaire marocaine s’est rendue, fin mai dernier, au Qatar afin d’inspecter les installations et les stades qui accueilleront le Mondial. De son côté, une délégation qatarie s’est déplacée au Maroc où ses membres ont assisté aux dispositifs d’organisation de certains matchs de football, notamment la finale de la Ligue des champions d’Afrique ayant opposé le Wydad au club égyptien d’Al Ahly, qui s’est jouée au complexe Mohammed V à Casablanca.
Par ailleurs, les autorités sécuritaires marocaines ont commencé à échanger des informations avec leurs homologues qataris sur les spectateurs marocains désireux d’assister à ce Mondial pour soutenir l’équipe nationale. L’objectif étant d’éviter que des éléments perturbateurs ne s’y mêlent, sachant que la délégation marocaine veillera à encadrer le public des Lions de l’Atlas.
Abdellatif Hammouchi, directeur général de la DGSN et de la DGST, avait tenu plusieurs réunions avec de hauts responsables de la sécurité du Qatar, qui cherche à bénéficier de l’expérience marocaine en matière de sécurité dans l’organisation de la Coupe du monde 2022.
La coordination sécuritaire entre Doha et Rabat n’inclut pas seulement le domaine sportif, mais s’étend à d’autres domaines stratégiques, compte tenu de l’expérience pionnière du Royaume en matière de sécurité dans la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord.
La visite d’Abdellatif Hammouchi au stade de Lusail, qui accueillera la cérémonie d’ouverture et le match final de la Coupe du monde, est une première pour un responsable de la sécurité étrangère.
Dans ce contexte, Abdelouahed Awlad Mouloud, chercheur en sécurité et affaires stratégiques, a déclaré que « la coopération sécuritaire entre le Maroc et le Qatar est l’aboutissement des relations fortes entre les deux pays, alors que le Maroc a établi des relations distinguées avec les pays du Golfe en général ».
La même source a ajouté, dans une déclaration à Hespress, que « le Qatar est toujours à la recherche de partenaires fiables ayant une expérience et une expertise, notamment au niveau de la sécurité, car la Coupe du monde lui pose des défis majeurs qu’il faut contenir ».
Le Maroc au Mondial 2022
Les Lions de l’Atlas ont obtenu leur ticket pour la Coupe du monde au Qatar, le 29 mars 2022, au stade Mohammed V de Casablanca, après 4 buts à 1 marqués contre la République démocratique du Congo.
Les Lions de l’Atlas disputeront la Coupe du monde 2022 au sein du groupe F, en compagnie de la Belgique, la Croatie et le Canada, au terme du tirage au sort organisé vendredi à Doha. La sélection nationale débute sa campagne le 23 novembre face à la sélection croate, finaliste de la Coupe du monde 2018.
De 1970 à 2018, cinq participations historiques des Lions en Coupe du monde
Le Maroc, pays du football par excellence, a une histoire passionnante avec la Coupe du monde. Des moments de football qui sont gravés à jamais dans la mémoire des «aficionados» du ballon rond. De 1970, date de la première participation marocaine, à 2018, date de la dernière participation, c’est 48 ans d’histoire palpitante du football marocain. Avec beaucoup de moments mémorables et de grands talents qui ont marqué l’histoire du football national et mondial. Mexico 1970, Mohamed Houmane et ses coéquipiers ont séduit le monde
En dépit d’une élimination précoce, les Lions de l’Atlas ont séduit le monde en tenant tête à la redoutable équipe de l’Allemagne de l’Ouest (RFA) composée de huit joueurs qui ont disputé la finale de la Coupe du monde 1966 en Angleterre. Le Maroc a ouvert le score dès la 20e minute par Houmane Jarir. Cet avantage a duré jusqu’à la 56e minute et le but d’égalisation d’Uwe Seeler. Gerd Müller (78e) a offert la victoire aux Allemands. Une défaite qui a laissé des séquelles dans le moral des joueurs qui se sont effondrés face au Pérou (3-0). Les Lions de l’Atlas ont réussi tout de même à prendre le point du match nul face à la Bulgarie. C’est Zhechev qui ouvre la marque juste avant la mi-temps pour les Bulgares. Mais Mahjoub Gazouani égalise à la 61e. C’est le premier point d’une équipe africaine en Coupe du monde.
Mexico 1986, qualification historique en huitième de finale
Le Maroc avait réalisé une prouesse historique à Mexico 1986. La génération Mohamed Timoumi, Aziz Bouderbala, Badou Ezaki, Abderrazak Khaïri et d’autres ont déjoué tous les pronostics. Placé dans le groupe de la mort aux côtés de l’Angleterre, la Pologne et le Portugal, le Maroc a bien démarré la compétition en tenant en échec l’Angleterre et la Pologne avant de battre avec l’art et la manière le Portugal (3-1). Les Lions de l’Atlas avaient non seulement terminé à la première place de leur groupe, mais ils étaient aussi et surtout devenus le premier pays africain à se qualifier pour le deuxième tour d’une Coupe du monde. En huitième de finale, ils se sont inclinés face à l’Allemagne de l’Ouest (0-1).
États-Unis 1994, naissance d’une génération dorée
Sur le plan des résultats, les Lions de l’Atlas ont raté leur mondial. Trois matchs et trois défaites. Au-delà de cette contreperformance, le Mondial 1994 a permis l’éclosion d’une génération de joueurs talentueux qui vont faire le bonheur du football marocain durant plusieurs années, surtout en Coupe du monde 1998 en France. Parmi ces talents figuraient Mustapha Hadji, ballon d’or africain 1997, Nouredine Naybet, l’un des meilleurs stoppeurs enfantés par le football marocain, Tahar El Khalj, Abdelkarim Hadrioui, Rachid Azouzi et Smahi Triki. Cette Coupe du monde a permis donc à cette génération d’acquérir de l’expérience qui va lui servir plus tard pour briller sur la scène continentale et internationale.
France 1998, une injustice qui est restée en travers de la gorge
Après un match nul (2-2) face à la Norvège, le Maroc chute face au Brésil (3-0). Les hommes d’Henri Michel étaient contraints de battre impérativement l’Écosse lors du dernier et ultime match du groupe. Emmené par un Salaheddine Basser en feu, le Maroc a fait le job face aux Écossais en s’imposant sur le score de (3-0). Des buts inscrits par Basser, auteur d’un doublé, et Abdeljalil Hada, dit Kamacho. Seulement, la fourberie du Brésil a barré la route au Maroc après sa défaite surprise contre la Norvège. Une défaite qui a suscité une vague d’indignation. Mais tout cela ne rendra pas justice au Maroc, éliminé dès le premier tour. Les Lions de l’Atlas ne rééditeront pas l’exploit de 1986 de se qualifier en huitième de finale. Mais ils ont eu droit au respect et à l’estime de l’ensemble des Marocains qui leur ont réservé un accueil chaleureux.
Russie 2018, le renouveau du football national
Après une longue traversée du désert qui a duré plus de 20 ans, la sélection nationale a finalement pu se qualifier à la phase finale d’une Coupe du monde pour la cinquième fois de son histoire. Les coéquipiers de Mehdi Benatia ont su surprendre, surtout durant les phases de qualification où ils terminent invaincus sans le moindre but encaissé. Éliminant par la même occasion de grandes équipes du continent, à l’instar de la Côte d’Ivoire que les Lions ont battue sur ses terres (2-0) lors d’un match historique.
Mondial 1986 : le Maroc, la première sensation africaine !
Il y a 36 ans exactement, le Maroc marquait l’histoire de la Coupe du monde de football, en devenant la première équipe africaine à participer au deuxième tour. Un parcours qu’on raconte dans le Royaume avec beaucoup de fierté. Une génération toujours fêtée et respectée pour avoir montré la voie au football continental. Retour sur un exploit d’une génération dorée, dont la partition reste toutefois inachevée.
Mexique 1986 pour le Maroc. Une année durant laquelle les Lions de l’Atlas avaient écrit l’une des plus belles pages de l’histoire du football africain dans une phase finale de Coupe du monde. Les Marocains, conduits par le regretté José «Mehdi» Faria, avaient déjoué tous les pronostics dans ce Mondial mexicain. Une prouesse qui sera rééditée par le Cameroun (1990), le Sénégal (2002) et la Ghana (2010) qui ont pu aller jusqu’en quarts de finale.
Avec une génération dorée, le Maroc se présente au Mexique avec le costume d’outsider. Les noms sont loin d’être ronflants sur la scène mondiale. Mais il y a de quoi faire un onze qui tient la route. Le Maroc avait présenté une sélection de 23 joueurs, dont seulement cinq évoluaient à l’étranger, dans des clubs moyens. Mustapha El Haddaoui et Aziz Bouderbala jouaient dans le championnat suisse, respectivement à Lausanne Sports et au FC Sion. Azzedine Amanallah portait les couleurs de Besaçon. Le plus connu, Abdelkrim Merry Krimau, faisait les beaux jours du Havre AC, alors que Mustapha Merry évoluait à Valenciennes. A l’époque, le Wydad avec Badou Zaki, et les FAR (Abderrazzak Khairi, Abdelmajid Lamriss, Lahcen Ouadani et surtout Mohamed Timoumi, Ballon d’Or africain 1985, constituaient le reste de l’ossature. Quelques joueurs du KAC Kénitra et du Kawkab Marrakech complétaient l’effectif « doré » des Lions de l’Atlas.
« Hayya Hayya » : La FIFA dévoile la chanson officielle du Mondial produite par RedOne
Producteur des plus grandes stars américaines dont Michael Jackson et Lady Gaga, RedOne a été choisi par la FIFA pour composer la chanson officielle qui fera vibrer le Qatar lors de la Coupe du monde 2022.
Ce vendredi 1er avril, la FIFA a publié sur Youtube le single intitulé « Hayya Hayya » qui réunit des voix des quatre coin du monde et qui cumule déjà plus de 300 000 vues en quelques heures.
« Réunissant des voix issues des Amériques, de l’Afrique et du Moyen-Orient, cette chanson symbolise la façon dont la musique et le football peuvent rassembler le monde », a déclaré Kay Madati, directeur Commercial de la FIFA, dans un communiqué.
« Dans le cadre de la nouvelle stratégie musicale de la FIFA, la bande son comprendra plusieurs morceaux qui plongeront les supporters dans l’ambiance de la Coupe du Monde comme jamais auparavant », ajoute la même source.Ce single Hayya Hayya (Better Together) est distribué par Def Jam Recordings et produit par RedOne.
Tournée à Marrakech avec Messi, Ronaldinho et Pogba
C’est dans les ruelles de la médina de Marrakech que Pepsi a choisi de tourner son nouveau spot publicitaire, «Nutmeg Royale» (petit pont royal), à l’occasion du Mondial 2022 de football au Qatar. Dans les allées étroites de la médina de Marrakech, au pied des murs ocres de l’enceinte de la vieille ville, dans une explosion de couleurs, l’Argentin Lionel Messi, le Brésilien Ronaldinho et le Français Paul Pogba affrontent des joueurs locaux, parmi lesquels figure l’acteur marocain Youssef Ben Hayoun. Les trois ténors du ballon rond driblent dans les ruelles et voient leurs exploits s’afficher à la manière d’un jeu vidéo, avant d’être partagés, likés et commentés sur les réseaux sociaux et dans les médias… Un spot résolument contemporain qui intègre tous les codes de la jeune génération avec pour fond musical «Rockafeller Skank» de Fatboy Slim, musique emblématique du jeu vidéo FIFA 99. Dans le spot de Pepsi, intitulé «Nutmeg Royale» (petit pont royal) et dont la voix off n’est autre que celle de l’acteur britannique Patrick Drury, d’autres personnalités du ballon rond apparaissent, à l’instar des deux influenceurs Luva de Pedreiro et Kaljit Atwa, célèbres pour leurs vidéos de freestyle et de frappes en pleine lucarne, ou encore le journaliste Fabrizio Romano, également célèbre sur les réseaux sociaux. Mis en scène par le réalisateur barcelonais Ernest Desumbila, le film de 2 minutes et 15 secondes a nécessité pour son tournage de quatre jours, confié à la société marocaine Ozz Films, la mobilisation de plus de 200 techniciens à Marrakech.
Et si le choix de Pepsi s'est porté sur Marrakech, c'est en raison des ressemblances de sa médina avec le Souk Waqif de Doha.
Avec, autres presses
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