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Molenbeek: des politiciens « messagers spéciaux » d’Iran pour les belgo-musulmans

Molenbeek: des politiciens « messagers spéciaux » d’Iran pour les belgo-musulmans

L’affaire qui fait grand bruit cette semaine en Belgique

L’imam principal d’une mosquée de Molenbeek, à Bruxelles, s’est fait retirer son permis de séjour par le secrétaire d’État à l’Asile et la Migration, Sammy Mahdi. Ce qui n’a pas empêché certains élus de prendre sa défense, quitte à évoquer une décision «inique et totalement injustifiée».

Sammy Mahdi est né d’un père irakien chiite et d’une mère belge. Son père arrive en Belgique dans les années 70 en tant que réfugié. Il étudie les sciences politiques à la VUB et enchaîne avec un master en droit international et européen. De 2014 à 2017, il est collaborateur parlementaire du député flamand Joris Poschet. Depuis 2016, il intervient aussi régulièrement en tant que chroniqueur auprès du journal quotidien De Morgen.

Les observateurs ont  remarqué son dernier coup de com: il était le seul homme à prêter serment sans cravate devant le roi Philippe.

Le secrétaire d’État à l’Asile et la Migration, Sammy Mahdi, a retiré son permis de séjour à Mohamed Toujgani, imam principal de la mosquée Al Khalil, à Molenbeek, à Bruxelles, créée en 1985 par la confrérie des Frères musulmans et qui est aujourd’hui la plus grande mosquée du pays. Elle chapeaute également deux écoles, dont une école primaire, «La Plume», reconnue et financée par la Fédération Wallonie-Bruxelles.

« Les chemins empruntés par l’Iran chiite pour rééduquer les musulmans sunnites d’Europe »

Un profil pour le moins inquiétant, s’agissant d’un homme qui participait jusqu’ici, en tant que président de la Ligue des imams de Belgique et membre du Conseil théologien, à la formation des futurs imams reconnus par l’État belge… Mais visiblement, tout ça n’est pas bien méchant aux yeux du conseiller communal molenbeekois Ahmed El Khannouss, qui a estimé la décision de Sammy Mahdi «inique et totalement injustifiée» et l’a qualifiée de «mesure de déportation».

L’histoire de Molenbeek ne doit pas de nouveau être définit sur du terrorisme ou une délinquance, qu’on identifierait dans n’importe quelle autre villes européennes. Il y a une population qui y est née et qui vit sereinement.

Je souligne que le Maroc a une contribution intelligente dans la lutte contre tout terrorisme et de lutte contre toute forme d’extrémisme propagé par les idéologies du moyen Orient, d’Iran. Idéologie Culturelle et cultuelle qui se sont déclinées factuellement par des guerres de religions! Depuis la révolution iranienne, l’Irak a subit les principaux dommages d’extermination des sunnites pour des questions plus politiques que religieuses. Aussi, nombreux ont inculqué de fausses croyances à la jeunesse issue de communauté musulmane en Europe, une jeunesse souvent désœuvrée et acculturée, qui a aveuglément appris les extrêmes idéologies iranienne, d’extrémisme radical! on a souvent souhaité transposer ces conflits en Europe et la tâche a été difficile pour chaque acteur de la société pour reprendre cette jeunesse qui a subit un « lavage culturo-politique« … dit religieux.

La politique expansionniste de l’Iran en Europe et Molenbeek…

Selon diverses estimations, le conflit en Syrie coûte à l’Iran entre 9 et 14 milliards dollars par an, le financement du Hezbollah entre 3 et 7 milliards, celui du Hamas un milliard, sans mentionner les Houthis au Yémen, l’Irak et l’Afghanistan, où Téhéran tente d’acheter son influence en finançant les divers acteurs politiques. Cette politique étrangère, qui consiste à étendre l’influence iranienne hors de ses frontières extérieures afin d’assurer son hégémonie face à l’Arabie saoudite, mais aussi sa protection face aux Etats-Unis, coûte bon an, mal an quelques dizaines de milliards de dollars par an, si on y ajoute la corruption endémique des différents acteurs concernés.

Il faut souligner pour cette nouvelle affaire de Molenbeek que l’imam est quand même soutenu par plusieurs maires, gardons la tête froide et faisons comme le Maroc le fait de réels investigations!

Nous, marocains, luttons contre le terrorisme au Maroc et hors Maroc et nous ne cautionnerons nullement si cet imam a emprunté des théories d’Iran ou de l’actuel Irak ou des extrêmes opposants chiites de Syrie. Mr Sammy… secrétaire à l’immigration et des réfugiés…(??) a t’il un intérêt de remplacer automatiquement tous les imams sunnite, représentant une communauté musulmane à Molenbeek.  Souhaite-t-il les remplacer par des imams chiites à tonalité iranienne ou à identité chiite comme cela a été « intronisé sauvagement en Irak »  rappelant toujours à feu et à sang jusqu’à aujourd’hui…

L’Europe, la Belgique, Molenbeek … ne peuvent servir de nouveau laboratoire pour une création d’un nouveau vivier terroriste.

Les marocains et sunnites vivant à Molenbeek ou en Belgique en ont assez d’être étiqueté et souhaitent nullement être apparenté aux « guéguerres de religions interminables » orchestrées par un Iran shiite , propageant haine et armes , en Europe et au Maghreb. Leur intérêts sont extérieurs aux nécessités de reconstruction d’une Europe meurtrie aussi par le terrorisme au bas de chaque escalier, ou terrorisme d’ailleurs !

Molenbeek, et les marocains d’origines, musulmans pour nombreux, ne veulent certainement plus que leurs enfants soient de la « chaire à canon » pour des distractions iraniennes chiite. Cette éviction, ces chasses aux sorcières, fondées sur des approches personnelles ou que sais-je, peuvent donner lieu à des erreurs monumentales dans une Belgique encore traumatisée par ses enfants embrigadés.. Ils faut incessamment se poser certaines questions de fond et de fondement, et bien évidemment, retrouver les instigateurs de conflits, entraînant les brebis errantes, falsifiant notre patrimoine culturel et cultuel! un patrimoine si sagement respecté par 90 % des belgo-marocains musulmans et autres musulmans africains ou d’ailleurs….

« Chère petite racaille, on en a marre de toi ! » Sammy Mahdi, n’attise-t-il pas la haine

L’autre coup de Sammy Mahdi, c’est la publication d’une carte blanche au picrate en novembre 2017. Un match de football entre le Maroc et la Côte d’Ivoire provoque des incidents dans le quartier Lemonnier, dans le centre de Bruxelles.

Dans la presse du nord comme du sud du pays, Sammy Mahdi diffuse un texte titré « Chère petite racaille, on en a marre de toi !« . Il poursuit : « On en a marre. Tu ne te sens peut-être pas comprise. Et peut-être que tu as même des bonnes raisons pour cela. Mais tu gâches tout pour tout le monde. » Le texte cible les jeunes des quartiers par l’adoption d’une terminologie de droite, estiment d’aucuns.

Le texte est notamment critiqué par l’extrême-gauche. « Sammy, je ne te connais pas, mais je me permets de te poser une question : vas-tu écrire une carte blanche pour dire ton ras-le-bol par rapport aux petites racailles racistes de Gand ?« , réagira l’avocate PTB Selma Benkhlifa dans le Vif, évoquant une manifestation violente de militants d’extrême-droite.

Sammy Mahdi, chroniqueur auprès du journal quotidien De Morgen devenu aujourd’hui politicien d’extrême droite

Le rédacteur en chef du journal belge De Morgen a été condamné pour avoir émis une opinion «fautive» dans un éditorial consacré à une guerre de juges à Anvers. Début 2012, Anvers fut le théâtre de fortes tensions entre magistrats dans un dossier concernant une gigantesque fraude fiscale présumée dans le secteur diamantaire, essentiel pour l’économie de la ville. D’un côté, le magistrat chargé de l’enquête au parquet, Peter Van Calster, souhaitait traduire en justice des diamantaires soupçonnés d’avoir éludé quelque 300 millions d’euros d’impôts. De l’autre, son supérieur, le procureur général Yves Liégeois, exerçait d’intenses pressions sur son subordonné pour qu’il opte pour la voie d’une «transaction» entre les diamantaires et le fisc. En pleine tempête médiatique, le rédacteur en chef du journal de centre-gauche De Morgen, Yves Desmet, avait estimé, dans un texte publié dans la rubrique «Opinion», que le procureur général montrait plus de zèle à poursuivre les petits travailleurs au noir que les criminels en cols blancs. Il relevait également que plusieurs magistrats anversois venaient d’effectuer une visite de courtoisie auprès d’éminents membres de la communauté indienne, très présente dans le secteur du diamant. «On pourrait parler d’une apparente partialité. Ou, si le mot n’était pas si désuet, d’une pure justice de classe», concluait l’éditorialiste, très connu en Flandre. Bien que non-citée, l’épouse du procureur général, elle-même magistrate à Anvers, avait estimé l’honneur de sa famille bafoué et réclamé en justice 19 000 euros de dommages et intérêts à Yves Desmet. Le tribunal civil de Malines a jugé mardi que la «suggestion d’une apparente partialité et l’utilisation du terme «justice de classe» se fondaient sur une perception personnelle» du journaliste. Le juge en a conclu que ces affirmations étaient «fautives du point de vue de l’information objective» et condamné l’éditorialiste à verser un euro symbolique à l’épouse du procureur général.

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