Meurtre de Jovenel Moise: Mario Antonio Palacios Palacio a comparu mardi pour la première fois devant un tribunal fédéral à Miami.
Nouveau développement dans l’enquête sur l’assassinat du président haïtien Jovenel Moïse : les États-Unis ont mis la main au collet d’un des principaux suspects dans ce meurtre au sommet de l’État.
Un membre présumé du groupe impliqué dans l’assassinat du président haïtien, Jovenel Moïse, a été arrêté par les autorités américaines après avoir été détenu alors qu’il transitait par le Panama après son expulsion de la Jamaïque vers la Colombie. Jovenel Moïse a été abattu dans la nuit du 6 au 7 juillet 2020, par un commando armé composé principalement de Colombiens, possiblement commandités par des intérêts haïtiens, dans sa résidence officielle de Port-au-Prince.
Il a été arrêté mardi matin lors d’une escale au Panama, alors qu’il était renvoyé chez lui en Colombie, depuis la Jamaïque. L’homme y avait été arrêté en octobre après être entré illégalement dans ce pays des Caraïbes.
Antonio Palacios palacios, ex-membre de l’armée colombienne, âgé de 43 ans. Il est désormais accusé d’avoir conspiré en vue de commettre un meurtre ou un enlèvement en dehors des États-Unis et d’avoir fourni un soutien matériel entraînant la mort.
Il est entré illégalement en Jamaïque et a été détenu en prison après son arrestation en octobre alors que les tribunaux examinaient une demande d’extradition d’Haïti.
Devant ses juges, il n’a pas plaidé coupable. Prochaine audience, le 31 janvier. Le suspect arrêté en octobre en Jamaïque devait se rendre dans son pays, la Colombie, lundi. C’est loirs d’une escale au Panama qu’il a été interpellé par les services de l’immigration.
Le gouvernement haïtien ne sait pas encore prononcer sur sa volonté ou non d’inculper le suspect et donc de demander son extradition vers Port-au-Prince.
Sur les 44 personnes arrêtées par les autorités haïtiennes depuis la mort du président, aucune n’a été accusée à ce jour. Un suspect est décédé de la COVID-19 alors que quatre autres, des ex-policiers, ont été remis mardi en liberté provisoire par le juge Gary Orélien chargé de l’enquête.
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