Au moins 130 personnes ont été massacrées dans une série d'attaques qui ont visé, ce dimanche 19 juin 2022, plusieurs villages de la région de Bandiagara, au Mali. Des hommes armés qui ont attaqué les villages de Diallassagou, Dianweli et Dessagou où ils ont massacré des civils et détruit ou incendié tout sur leur passage notamment les boutiques, les greniers et les voitures. Une tragédie qui intervient au lendemain d'un autre massacre, le samedi 18 juin, dans la région de Gao.
Nouveau carnage au Mali où l'émotion est à son comble depuis ce dimanche et au fur et à mesure que remontent les informations des attaques menées par des individus armées, ce dimanche 19 juin 2022, dans plusieurs villages de la région de Bandiagara.
Selon plusieurs sources rapportées par des médias locaux, les assaillants ont ciblés, entre autre, les localités de Diallassagou, Dianweli et Dessagou où ils se sont livrés à des massacres des populations civiles ainsi qu'à la destruction des biens se trouvant sur leurs passages.
Des images publiées sur les réseaux sociaux témoignent de l'ampleur de cette nouvelle tragédie avec des maisons détruites, des voitures calcinées, des greniers incendiés et des boutiques pillées.
Le bilan est encore provisoire est de 132 personnes tuées et plusieurs autres portées disparues.
Les autorités de transition ainsi que les forces armées maliennes ont réagit via un communiqué:
Dans un communiqué la MINUSMA s'est dit "préoccupée par les informations faisant état d’attaques contre des civils dans la région de Bandiagara perpétrées par des groupes extrémistes". Selon la même source, celles-ci auraient fait des victimes et provoqué des déplacements de populations.
"La MINUSMA a immédiatement pris contact avec les autorités civiles et militaires et prévoit d'envoyer une mission d’appui pour la protection des civils et la stabilisation de la zone", a annoncé la mission onusienne sans plus de précisions.
Ce nouveau massacre vient s'ajouter à la longue série noire qu'enregistre le pays depuis 2012 et le début de la dégradation du climat sécuritaire qui y règne dans plusieurs régions du pays qui sont sous l'emprise des Groupes armés terroristes (GAT) notamment le JNIM ou l'EIGS ainsi que leurs différentes factions.
La preuve de cette escalade de violences, ce massacre intervient au lendemain de celui perpétré, le samedi 18 mai au village de Elbak et ses environs, à quelques dizaines de kilomètre au nord de Gao, la principale ville du nord du pays. Des individus armés ont attaqué les populations tuant au moins 20 personnes et provoquant un déplacement massif de beaucoup d'autres tout en emportant le bétail trouvé sur place.
Comments