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Mali: L’ex-président malien remis en liberté par le (CNSP)…Bientôt à Abu Dhabi pour se soigner

L’ex-président malien remis en liberté par le (CNSP).

Arrêté lors du coup d’Etat militaire depuis 18 août qui l’a renversé du pouvoir, l’ex président malien Ibrahim Boubakar Keita est libéré ce 27 août par la junte. Djibrine Maiga, porte-parole du Conseil national pour le salut du peuple (CNSP) indique que l’ex président malien IBK est libéré aujourd’hui 29 août et se trouve actuellement en famille à son domicile.

L’ancien président malien, Ibrahim Boubacar Keïta, a été libéré aux alentours de 3 h du matin, heure de Bamako, dans la nuit de mercredi à jeudi. Il a été ramené par des éléments des forces spéciales maliennes à sa résidence de Sébénikoro, laquelle est sécurisée par la junte. Après 10 jours de détention à l’intérieur du camp militaire de Kati, Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) est enfin libre. L’ex-président malien a été remis en liberté dans la nuit de mercredi à jeudi par la junte militaire. L’information est de » Jeune Afrique ».

Selon la version digitale du journal, IBK a été libéré aux alentours de 3 h du matin, heure de Bamako Puis, il a été ramené par des éléments des forces spéciales maliennes à sa résidence de Sébénikoro. Un lieu hautement sécurisé par la junte, apprend-on.

Une remise en liberté qui était attendue

Contraint à la démission le 18 août dernier, le désormais ex-chef d’Etat malien était depuis entre les mains des militaires putschistes. La junte affirmait le retenir « pour sa propre sécurité ».

Sa remise en liberté faisait depuis plusieurs jours l’objet de rugueuses négociations entre les chefs du Comité national pour le salut du peuple (CNSP) et la CEDEAO. L’ancien président leur avait, à cette occasion, confié n’avoir aucune intention de revenir au pouvoir.

IBK bientôt à Abu Dhabi pour se soigner

En revanche, apprend-on, IBK souhaite quitter provisoirement le Mali pour poursuivre un protocole de soins à Abu Dhabi. Mais aussi aux Émirats arabes unis, et le principe de ce séjour aurait été accepté par le CNSP.

« La CEDEAO n’est pas ici pour imposer un gouvernement au peuple malien. Que ça soit un gouvernement élu ou transitoire, la décision reviendra aux Maliens. La mission de notre délégation, c’est de faire comprendre qu’il existe au sein de la CEDEAO un protocole en vigueur qui régit toute la région ouest-africaine en la matière. En cas de situation anormale, il s’applique », avait déclaré le colonel-major Ismaël Wagué, le porte-parole de la junte militaire.

Depuis le coup d’Etat au Mali, les chefs d’Etat de la CEDEAO ont toujours appelé au rétablissement du président Ibrahim Boubakar Keita. Mais face à l’intolérance de la junte la CEDEAO avait fini de passer à autre chose.

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