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Mali: « Je resterai imam, Je ne serai candidat de rien… » l’influent imam malien Mahmoud Dick

Mali: « Je resterai imam, Je ne serai candidat de rien… » l’influent imam malien Mahmoud Dicko.

Mission  peut être accomplie pour l’influent imam malien Mahmoud Dicko, à l’ origine d’un mouvement de contestation qui réclamait la démission d’Ibrahim Boubacar Keïta (IBK), depuis trois mois.

L’influent imam malien Mahmoud Dicko qui a dirigé pendant ces dernières semaines les mouvements de protestation contre le président Ibrahim Boubacar Keïta ne nourrit aucune ambition politique. Il l’a fait savoir à maintes reprises et dernièrement par le canal d’une interview qu’il a accordée à Radio France Internationale. De façon assez audible, il indique qu’il ne compte pas briguer un mandat présidentiel dans son pays..

“Je resterai imam…”

L’imam se veut clair et n’entends pas briguer la magistrature suprême du pays. C’est ce qu’il a clairement signifié lors d’un entretien accordé à la Radio France Internationale (RFI).

« Ce n’est pas vraiment par malice que je le dis : je suis un imam, c’est ce que je sais faire de mieux. Inch’Allah ! Je resterai imam. Je ne serai candidat de rien » a-t-il dit.

Pour lui, le Mali souffre d’un réel problème de gouvernance et c’est ce qui doit être réglé.

« Le problème du Mali, aujourd’hui, est un problème de gouvernance qui doit avoir une réponse meilleure que ce que nous sommes en train de vivre aujourd’hui » , a-t-il dit.

Pour l’autorité religieuse, les réels problèmes du pays doivent être réglés. Et ces problèmes selon lui se résument à la mauvaise gouvernance du pays. Avant cette intervention, certains de ses proches collaborateurs s’étaient prononcés sur son avenir après les mouvements de protestation contre le président IBK.

Pas de lien avec les militaires…

Soya Djike, un organisateur des manifestations déclarait à cet effet : « L’imam a été très clair, il n’est candidat à rien. Il veut que les problèmes de mauvaise gouvernance soient réglés… Nous ne le proposerons pas et il n’acceptera pas d’être président. Il ne cherche aucun pouvoir ».

Notons que le coup d’Etat suivi de la démission du président malien intervenu mardi dernier fait suite aux nombreux rassemblements qu’il a initiés pour réclamer la démission de l’homme fort de Bamako. Il n’aurait tout de même pas de lien directe avec les militaires et le coup de force.


Mardi, le chef de l’Etat malien IBK a vu son pouvoir basculer à la suite d’un coup de force de l’armée. Arrêté par les mutins en compagnie de son Premier ministre, le chef de l’Etat a finalement annoncé sa démission par souci d’ éviter un bain de sang.

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