L’expansionnisme algérien; le plan machiavélique de l’Algérie au Mali.
Le GSPC, le «groupe islamiste de l'armée algérienne».... Pourquoi l'Algérie soutenait le Groupe Wagner?
Accointances maléfiques: les connexions entre le polisario et Aqmi… PARIS MATCH
L’Algérie avait encouragé le jihadiste Mokhtar Belmokhtar à attaquer les intérêts marocains au Sahara.
In Amenas: comment l’armée algérienne a exécuté les otages
Le jeu machiavélique de l’Algérie au Mali
La toute dernière interview accordée par Abdelmadjid Tebboune, le président algérien, au quotidien français Le Figaro, l’un des plus influents et prestigieux titres de la presse française, est l’aboutissement d’une opération de communication qui a été préparée, élaborée et peaufinée par Paris et Alger...
Cette interview a permis aussi au Président algérien d’affirmer qu’il "prend ses distances" avec la Russie de Vladimir Poutine en dénonçant pour la première fois la présence des troupes de Wagner au Sahel notamment au Mali voisin.
Le coût de Wagner au Mali "plus utile s’il allait dans le développement" (Tebboune). En d'autres termes, M. le Président, demeure juge, jury et bourreau.
«L'argent que coûte cette présence serait mieux placé et plus utile s'il allait dans le développement au Sahel», a-t-il déclaré dans un entretien avec le quotidien Le Figaro
« Le terrorisme n'est pas ce qui me préoccupe le plus, nous pouvons le vaincre. Je suis beaucoup plus inquiet pour le fait que le Sahel s'enfonce dans la misère. Là bas, la solution est à 80% économique et à 20% sécuritaire»
Abdelmadjid Tebboune salue la « relation de confiance » entre Alger et Paris
Abdelmadjid Tebboune entend nouer de nouvelles relations, plus apaisées, avec l'ex puissance coloniale
L'argent investi par la junte au Mali pour s'offrir les services des mercenaires du groupe russe Wagner serait "plus utile" s'il était investi dans des projets économiques, a estimé le président algérien Abdelmajid Tebboune.
"L'argent que coûte cette présence serait mieux placé et plus utile s'il allait dans le développement au Sahel", a-t-il déclaré dans un entretien avec le quotidien Le Figaro, dans son édition de vendredi. Le Mali a été le théâtre de deux coups d'Etat militaires en août 2020 et en mai 2021. Quoiqu'elle ne l'ait jamais admis, la junte a fait appel à Wagner tout en poussant au départ la force militaire française Barkhane, après neuf de lutte antijihadiste. "Le terrorisme n'est pas ce qui me préoccupe le plus, nous pouvons le vaincre. Je suis beaucoup plus inquiet pour le fait que le Sahel s'enfonce dans la misère. Là bas, la solution est à 80% économique et à 20% sécuritaire". Les tensions politiques au Mali vont de pair avec une grave crise sécuritaire en cours depuis le déclenchement, en 2012, d'insurrections indépendantiste et jihadiste dans le nord du pays. La quasi-totalité des groupes armés maliens signataires de l'accord de paix dit d'Alger en 2015, dont l'ex-rébellion touareg, la Coordination des Mouvements de l'Azawad (CMA), ont suspendu la semaine dernière leur participation, arguant de "l'absence persistante de volonté politique" de la junte de Bamako de le maintenir. L'ex-rébellion avait cessé ses combats avec cet accord de paix. Les jihadistes continuent, eux, de combattre l'armée malienne et leurs violences se sont propagées au centre du Mali, ainsi qu'au Burkina Faso et au Niger voisins. Les combattants liés au groupe Etat islamique et à Al-Qaïda poursuivent même leur progression vers le Golfe de Guinée. "Le règlement de la situation sur place passe évidemment par l'Algérie. Si on nous avait aidés dans l'application de l'accord d'Alger, en 2015, pour la pacification de cette zone, on n'en serait pas là", a martelé le président Tebboune, reprenant une constante de la diplomatie algérienne. "Pour ramener la paix, il faut intégrer les gens du nord du mali dans les institutions" maliennes.
"Il est urgent d'ouvrir une nouvelle ère des relations bilatérales entre l'Algérie et la France. Plus de 60 ans après la guerre, il faut passer à autre chose. Si la mémoire fait partie de nos gènes communs, nous partageons aussi bon nombre d'intérêts fondamentaux, même si nos points de vue peuvent diverger", a affirmé le Président Tebboune dans un entretien accordé au quotidien français Le Figaro
Les Maliens ne sont pas dupes.!!! ... Vous trouverez la réponse ci-dessous (quelques commentaires)
"L’Algérie accusée de faciliter le déploiement des forces russes au Mali" sources nigériennes
Selon le Canard Enchaîné, citant une source proche du président nigérien, l’Algérie aurait facilité l’acheminement de troupes du groupe Wagner au Mali. Une information qui vient corroborer d’autres sources quant à l’implication d’Alger dans le déploiement des milices Wagner dans ce pays.
L'Algérie a-t-elle joué un rôle dans la venue du groupe Wagner au Mali? C’est ce que croit savoir l’hebdomadaire français le Canard Enchaîné dans sa livraison du mercredi 2 février dans un article intitulé «Les anti-français se renforcent au Sahel».
«Aujourd’hui, ils (les dirigeants algériens, ndlr) prennent leurs distances avec eux (le gouvernement malien), mais ils ont joué un rôle dans la venue du groupe Wagner au Mali. Ils ont ouvert leur espace aérien aux avions russes acheminant des mercenaires et du matériel venu de Libye. Nous avons les numéros d’immatriculation des appareils utilisés», affirme en privé un proche de Mohamed Bazoum, le président du Niger.
Ce responsable vient ainsi confirmer les affirmations d’autres sources, dont certaines ont été relayées par des médias algériens. Ainsi, le site d’information Algérie Part avait annoncé en début janvier dernier que «plusieurs dizaines de mercenaires russes du groupe Wagner, la fameuse société militaire privée russe, ont transité par l’Algérie pour rejoindre le Mali», citant des sources sécuritaires algériennes et expliquant qu’«il s’agit de paramilitaires russes qui étaient déployés sur le territoire libyen».
Concernant le transport des troupes de la société Wagner, Algérie Part explique que «plusieurs avions militaires russes ont survolé récemment le territoire algérien pour rejoindre ensuite Bamako», soulignant qu’«un Tupolev TU-154M appartenant à la flotte militaire de l’armée de l’air russe a traversé le ciel algérien pour rejoindre Bamako. Or, cet appareil avait décollé depuis la Syrie avant d’observer une halte en Libye pour ensuite rallier le Mali».
L’Algérie participerait également au financement d’une partie de l’opération d’implantation des forces paramilitaires russes. Il faut dire que les premières opérations de déploiement se sont déroulées au moment où les relations entre Alger et Paris étaient exécrables.
Rappel: Alger avait même interdit le survol de son territoire aux avions militaires français, notamment ceux ravitaillant le contingent français de la force Barkhane.
L’expansionnisme algérien; le plan machiavélique de l’Algérie au Mali. Une partie de la région de Kidal vendue à l’Algérie, selon l’ancien ministre de l’Agriculture, Seydou Traoré.
maliweb.net, le premier Portail de débat et d’actualité sur le Mali, avait dévoilé dans un article publié le 06 Février 2013, une déclaration (une confession) de l’ancien ministre Seydou Traoré [une partie de la région de Kidal a été vendue à l’Algérie.]
Comment peut-on vendre une partie d’un pays souverain à un autre pays ? Difficile d’y croire ! Mais lorsque cela a été publiquement affirmé et par un ancien ministre de surcroît, cela donne vraiment matière à réflexion. En tout cas, l’ex-ministre Seydou Traoré l’a affirmé au cours des échanges sur la problématique de sortie de crise organisée par le COREN dans la salle de réunion du Haut conseil des collectivités.
Avec cette déclaration, on comprend aisément pourquoi l’Algérie n’a jamais voulu être au premier plan dans la crise malienne de peur de voir ses intérêts (fictifs) au Mali lui échapper. Au cours de son exposé, le ministre n’est pas passé par quatre chemins pour affirmer haut et fort qu’une partie de la région de Kidal a été vendue à l’Algérie et que cette partie regorge de ressources naturelles telles que le gaz et le pétrole. «Oui, je faisais partie de ce gouvernement et j’assume mes propos…», ajoute l’ancien ministre Seydou Traoré sans frémir. Mais de quoi s’agit-il en fait ?
Les patrons algériens se frottent les mains
Si la crise malienne prenait une autre tournure, l’Algérie allait simplement crier sur tous les toits que le Mali lui doit de l’argent, à défaut de dire qu’il a déboursé une faramineuse somme pour un deal avec l’ancien régime. Les Maliens doivent des milliards de FCFA à l’Algérie. Et comme aucun Malien ne sait exactement ce qui se passe dans les couloirs de la diplomatie, ils n’auront que leurs yeux pour pleurer les dégâts. Malgré la présence des terroristes sur le sol malien, le régime déchu n’avait pas daigné mettre la pression sur l’Algérie afin que ce pays s’implique davantage dans la rébellion touarègue du MNLA et l’aider à combattre les éléments d’AQMI qui, en réalité, ne sont que des Algériens de l’ex-GSPC (Groupe salafiste pour la Prédication et le Combat) et du FIS (Front Islamique pour le Salut). Le silence entre les deux Chefs d’Etat (malien et algérien) pourrait se résumer dans ces propos de l’Algérie : «Nous sommes très contents de la collaboration entre nos deux pays parce que le Mali va nous faire gagner beaucoup d’argent et en contrepartie, nous lui fournirons des aides dans le volet humanitaire et des prêts en échange d’une partie de la ville de Kidal».
Quand l’ancien régime vend le Mali
Lorsqu’un ancien ministre tient de tels propos, cela donne à réfléchir. Est-ce une confession de sa part ou est-ce parce qu’en son temps, il était obligé de se taire pour…recevoir lui aussi sa «part du gâteau» issue de cette vente ? Ou bien l’ex- ministre trouve-t-il que le moment est enfin venu pour lui de dénoncer la mauvaise gestion dudit régime dont il a pourtant fait partie? Ce qui ne lui confère ainsi aucune crédibilité : c’est plutôt une trahison envers le peuple malien.
Mais au fait, quelles sont les motivations réelles qui ont poussé les autorités d’alors à céder cette partie de Kidal à l’Algérie ? Quelle était l’origine de ce deal entre les deux Chefs d’Etat malien et algérien ? On ose croire que l’ex-ministre Seydou Traoré aura à fournir plus de détails sur ces questions car avec sa «confession» du ministre, il est indiqué de revoir à fond les contrats de partenariat signés entre les deux pays à l’époque. Si cette affirmation de l’ex-ministre de l’Agriculture s’avérait fondée, ATT et ses collaborateurs doivent rendre des comptes aux Maliens à qui, ils n’ont jamais fait le bilan des précédentes privatisations.
Le GSPC, le «groupe islamiste de l'armée algérienne».... Pourquoi l'Algérie soutenait le Groupe Wagner?
Les forces françaises contrarient d’autant plus le régime algérien parce qu’elles neutralisent les émirs djihadistes qui entretiennent des relations interlopes avec la junte algérienne. Durant ces derniers mois, les forces françaises ont en effet liquidé plusieurs dirigeants des groupes terroristes sahéliens dont Abou Walid Al-Sahraoui, chef historique de l’Etat islamique au Grand Sahara qui est un proche du polisario, Abdelmalek Droukdal, chef d’Al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi) et fondateur du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), Mokhtar Belmokhtar, Djamal Okacha,…
Qui a enlevé les otages (la plupart allemands) du Sahara?
Les quatorze otages, pour la plupart allemands, enlevés dans le Sahara algérien au début de l’année 2003, ont retrouvé la liberté le 18 août 2003 dans la région de Kidal dans le nord du Mali. Dix-sept autres avaient été libérés en mai par leur ravisseurs, selon les uns, par l’armée algérienne, selon les autres. Le trente deuxième, une femme, est morte d’une insolation pendant sa détention. Le responsable des rapts serait un dénommé « Abderrezak El Para, » agissant pour un mouvement islamiste armé, le GSPC (Groupe Salafiste pour la Prédication et le Combat) dirigé de Hassan Hattab. Alain Chevalérias, consultant auprès du Centre de recherches sur le terrorisme depuis le 11 septembre 2001 a réalisé cette étude en août 2003… ⇒ étude
Cette atroce réalité est pratiquement totalement effacée des mémoires et des commentaires des médias occidentaux. Pourquoi ce silence radio des autorités allemandes…?
Ce que vous ne connaissez pas: El-Para était-il un agent du DRS, infiltré au sein des GIA
Contrairement à ce qui est mentionné sur wikipedia que Abderazak el Para, de son vrai nom Amari Saïfi, également surnommé Abou Haydara, est né le 23 avril 1966 à Guelma en Algérie. Il est un dirigeant du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC).
Abderrezak El Para, selon des sources, s’appelle en réalité Qessah. Formé en 1987 à l’école des forces spéciales de Biskra (à 350 km au sud-est d’Alger) il y devient sergent. Après sa formation, il est muté au 12ème RPC (12ème régiment de para-commandos), une unité d’élite de l’armée algérienne. En 1992, il déserte de la caserne de Beni Messous (à Alger) pour le maquis. En 1994, cependant, il se rend aux autorités. Pendant deux ans, il aurait été vu à plusieurs reprises au centre de Ben Aknoun, le CPMI (Centre Principal Militaire d’Investigation) en compagnie du patron d’alors, le colonel Athmane Tartague¹, devenu depuis général. Il est envoyé en stage pendant trois ans, avec le grade de lieutenant, à Fort Bragg (USA), le centre d’entraînement des Bérets Verts américains. De retour en Algérie, il est nommé capitaine. Pourtant promis à une belle carrière, il déserte à nouveau en 1997 et rejoint les maquis.
D’après les informations collectées, « El Para, » ne se signalait pas par un comportement religieux au sein de l’armée et, surtout au 12ème RPC, il participait à des beuveries avec ses camarades.
Néanmoins, la partie de biographie, dévoilée dans la presse algérienne, suffit à dresser d’El Para un portrait plus proche de celui d’un agent en mission d’infiltration, que de celui d’un déserteur passant à l’ennemi par conviction.
Les déplacements dans le désert.
Très peu de témoignages des otages nous sont parvenus. Les autorités allemandes, semblent-ils, leur ont interdit de vendre l’histoire de leur aventure à la presse. Pour avoir vécu, ou plutôt survécu, en zone désertique, dont celle du Sahara, nous savons que de tels déplacements ne s’improvisent pas.
Les moyens de communication dont dispose El Para.
D’après une dépêche de l’AFP du 13 août, et « de source proche des négociateurs, » El Para possède « de puissants moyens de transmission. » Ces moyens peuvent relever de deux technologies: le satellite ou les communications par radio. Dans les deux cas, le point de départ des émissions est détectable. A chaque fois qu’il émettait, la position d’El Para était donc dévoilée. Pourquoi l’armée algérienne n’a-t-elle pas mis cela à profit pour intercepter le groupe?
En mars 2004, Le Para et ses petits amis, passés au Tchad, tombèrent – l’accident bête – sur l’armée tchadienne, opportunément guidée par l’Empire, dont un avion survolait la scène et écoutait les échanges radios et téléphoniques des terroristes. Sévèrement étrillé par les Tchadiens, le groupe du GSPC fila vers le nord et rencontra des combattants du MDJT, un mouvement d’opposition qui captura tout ce petit monde mais se trouva bien embêté.
A qui refiler le bébé ?
Qui pourrait bien être intéressé par Le Para et ses hommes ?
L’Algérie ?
La France ?
L’Allemagne….?
Le prix du silence: Amir dz révèle les secrets du château et le lieu d’existence d’El Para.
Comment Abdelmalek Droukdel, le jihadiste le plus recherché d’Afrique du Nord a-t-il pu traverser deux mille kilomètres de territoire algérien avant d’être tué par la France au Mali?
À la fin des années 90, il participe à la fondation du GSPC algérien (Groupement salafiste pour la prédication et le combat), sous la direction de l’émir Hassan Hattab. Le site Counter Extremism Project (CEP), le décrit « un mélange d’islam politique et de nationalisme arabe » chez un de ces rares leaders d’Al-Qaida à ne pas avoir été formé dans des camps au Yemen ou en Afghanistan.
Abdelmalek Droukdel, aussi connu sous le nom de guerre Abou Moussab Abdelwadoud, né le 20 avril 1970 dans le village de Zayane, à une cinquantaine de kilomètres d’Alger (Algérie) et mort le 3 juin 2020 à Talhandak près de Tessalit (Mali). Il est étudiant en ingénierie, lorsque l’Algérie bascule dans la guerre civile en 1991. Sympathisant du Front islamique du salut (FIS), Droukdel rejoint l’insurrection islamiste en 1993 et rallie le Groupe islamique armé (GIA). Il gravit les échelons au sein de ce groupe avant de rejoindre le Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), qui est fondé en 1998. En juillet 2004, il prend la tête du GSPC lorsque Nabil Sahraoui (« Ibrahim Mustapha »), qui avait remplacé Hassan Hattab à la tête du GSPC, est abattu par la police algérienne vers Béjaïa. Abdelmalek Droukdel lance alors une fatwa contre Hattab, l’accusant de publier de faux communiqués au nom du GSPC (9 février 2005). Soutenu par Abou Moussab Al-Zarqaoui, il obtient l’éviction d’Hattab.
Comment le jihadiste le plus recherché d’Afrique du Nord a-t-il pu traverser deux mille kilomètres de territoire algérien avant d’être tué par la France au Mali?
Les autorités algériennes ont longtemps gardé un silence remarqué sur la mort d’Abdelmalik Droukdel, le chef d’Al-Qaida au Maghreb Islamique (AQMI), tué le 3 juin par la France dans l’extrême nord du Mali, non loin de la frontière avec l’Algérie. Il a fallu attendre le 9 juin pour que le porte-parole de la présidence algérienne situe la disparition de Droukdel « dans le contexte » du « combat » de la « communauté internationale » contre le « terrorisme ». Il était évidemment délicat pour les militaires algériens de féliciter leurs homologues français pour l’élimination du plus redoutable des jihadistes algériens, traqué en vain depuis 27 ans en Algérie et condamné cinq fois à mort par contumace. Le régime algérien venait en effet de susciter une crise complètement artificielle avec Paris, en ordonnant le rappel de son ambassadeur, au motif de la diffusion sur des chaînes publiques de deux documentaires consacrés à la contestation algérienne.
Deux mille kilomètres en territoire algérien
L’embarras des dirigeants algériens est cependant plus profond et tient à une série de questions pour le moins troublantes: comment Droukdel, à la tête d’un maquis jihadiste dans les montagnes de Kabylie depuis deux décennies, a-t-il bien pu traverser l’Algérie du nord au sud? comment l’ennemi public numéro un des forces algériennes de sécurité est-il parvenu à franchir les quelque deux mille kilomètres d’un tel trajet? comment a-t-il pu esquiver les barrages et les contrôles d’un territoire aussi quadrillé? de quelles complicités en termes de logistique et de transport a-t-il pu disposer pour accomplir une aussi longue traversée? comment, enfin, a-t-il pu franchir la frontière avec le Mali que l’armée algérienne est censée surveiller avec le plus grand soin pour justement éviter les infiltrations jihadistes sur son propre territoire? Le mutisme des responsables algériens sur la mort de Droukdel relance les interrogations sur la protection dont bénéficierait le Malien Iyad Ag Ghali, le plus puissant jihadiste du Sahel, chef depuis 2017 de la coalition du « Groupe de Soutien à l’Islam et aux Musulmans » (GSIM/JNIM dans son sigle arabe), elle-même affiliée à Al-Qaida. Dans une enquête très documentée de juillet 2018, « Le Monde » révélait qu’Ag Ghali avait parfois été repéré en territoire algérien, soit auprès de sa famille à Tin Zaouatine, soit dans un hôpital de Tamanrasset (où il aurait d’ailleurs échappé à une tentative occidentale de « neutralisation »). De telles facilités, forcément inavouables, participeraient d’un pacte de non-agression et auraient effectivement permis de protéger le Sahara algérien des attaques jihadistes. Plus généralement, les autorités algériennes, qui avaient échoué en 2012 à parrainer un accord entre Ag Ghali et Bamako, miseraient sur une médiation cette fois réussie au nord du Mali, quitte à y légitimer les groupes jihadistes.
Comment l’armée française a tué le chef jihadiste Droukdel
Le chef d’Al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi), Abdelmalek Droukdel, a été tué mercredi 3 juin par l’armée française lors d’une opération au Mali, a annoncé vendredi la ministre des Armées Florence Parly sur son compte Twitter, confirmant une information de l’AFP. Des précisions ont été fournies par l’état-major des armées ce jeudi 11 juin. Une semaine après la mort d’Abdelmalek Droukdel, l’armée française a donné des éléments sur l’opération qui a conduit à la « neutralisation » du chef terroriste d’Aqmi (Al-Qaida au Maghreb Islamique), le 3 juin dernier dans le nord du Mali. Sur la base des informations divulguées par l’état-major des armées, voici ce que l’on sait sur les faits.
Cette opération, jugée « majeure », a eu lieu en fin d’après-midi dans une zone désertique, à 80 kilomètres à l’Est de la ville de Tessalit et à moins d’une quinzaine de kilomètres de la frontière algérienne. Abdelmalek Droukdel, connu par les siens sous le nom d’Abou Moussab Abdelwadoud, bivouaquait avec quatre autres jihadistes, leur véhicule — un 4X4 blanc — étant garé à proximité.
Grâce au recueil de « signaux électromagnétiques », l’alerte concernant cette «cible d’intérêt» avait été donnée deux jours plus tôt, lundi 1er juin, avec l’aide des services de renseignements américains. Dans la matinée de mercredi, ils sont localisés à leur bivouac. Les forces spéciales françaises, prépositionnées non loin, reçoivent l’ordre d’intervenir.
Les commandos d’élites, une quinzaine, déposés à distance du bivouac par deux hélicoptères, ont alors progressé à pieds afin de surprendre Droukdel et ses hommes.
Mais ces derniers, bloqués dans leur fuite, ont ouvert le feu bien décidés à ne pas se laisser capturer vivants. Le chef d’Al-Qaïda au Magreb Islamique a été tué, de même que trois autres islamistes dont Toufik Chaïb, chargé de la propagande d’AQMI. Leur jeune chauffeur a quant à lui préféré se rendre. Un ordinateur et plusieurs portables ont été récupérés, pour être analysés.
Abou Oubaïda Youssef al-Annabi, un autre Algérien pour remplacer Abdelmalek Droukdel
Tué en juin par les forces armées françaises, le jihadiste Algérien Abdelmalek Droukdel a été remplacé par l’Algérien Abou Oubaïda Youssef al-Annabi à la tête de l’organisation terroriste Al-Qaïda au Maghreb islamique.
Juste après sa désignation, Abou Oubaïda Youssef al-Annabi a reçu l’allégeance de plusieurs groupes djihadistes actifs au Sahel et rassemblés depuis 2017 au sein du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM, également appelé JNIM) d’Iyad Ag Ghaly.
Passionné des réseaux sociaux
Abou Oubaïda Youssef al-Annabi, dont le nom figure sur la liste noire américaine des « terroristes internationaux » depuis septembre 2015, est un féru des réseaux sociaux. Il dirigeait la branche médias d’Al-Qaïda au Maghreb islamique et apparaît régulièrement dans les vidéos du groupe.
Abou Obeida Youssef al-Annabi, originaire de la région d’Annaba en Algérie.
En 1992 ou en 1993, peu après le début de la guerre civile algérienne, il rejoint les rebelles islamistes. Il intègre ainsi le GIA, puis le GSPC. Il devient vers fin 2011 le chef de la choura, le conseil des notables d’AQMI et donc le successeur d’Abdelmalek Droukdel. Le 25 avril 2013, en réaction à la guerre du Mali, Abou Obeida Youssef al-Annabi appelle au djihad contre la France. Le 10 septembre 2015, il est inscrit sur la liste noire américaine des « terroristes internationaux »
Adnan Abou Walid Al-Sahraoui, membre du Front Polisario
Le chef du groupe jihadiste Etat islamique au Grand Sahara (EIGS), Adnan Abou Walid Al-Sahraoui, a été tué par les forces françaises.
Le chef du groupe jihadiste Etat islamique au Grand Sahara (EIGS), Adnan Abou Walid Al-Sahraoui, a été tué par les forces françaises, a annoncé Emmanuel Macron sur Twitter dans la nuit de mercredi 15 au jeudi 16 septembre.
Il s’agit d’un nouveau succès majeur dans le combat que nous menons contre les groupes terroristes au Sahel
En juin et juillet, Paris avait déjà annoncé la mort ou la capture de plusieurs cadres de haut rang de l’EIGS par la force française Barkhane et ses partenaires, dans le cadre de sa stratégie de cibler les dirigeants et les cadres des organisations jihadistes. Le chef de l’EIGS «est mort à la suite d’une frappe de la force Barkhane », a tweeté de son côté la ministre française des Armées Florence Parly, en saluant également « un coup décisif contre ce groupe terroriste ». « Notre combat continue », a-t-elle affirmé.
L’EIGS, créé en 2015 par Adnan Abou Walid al-Sahraoui, membre du Front Polisario et de la mouvance jihadiste Al-Qaïda au Maghreb Islamique (AQMI), avait été désigné comme «ennemi prioritaire» au Sahel, lors du sommet de Pau (sud-ouest de la France), en janvier 2020. Il est en effet considéré comme étant à la manœuvre de la plupart des attaques dans la région des «trois frontières», un vaste espace aux contours vagues à cheval sur le Mali, le Niger et le Burkina Faso. Cette zone constitue la cible récurrente d’attaques de deux groupes armés jihadistes: l’Etat islamique au Grand Sahara (EIGS) et le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), affilié à Al Qaïda.
L’EIGS a perpétré des attaques particulièrement meurtrières, visant civils et militaires, au Mali, au Niger et au Burkina Faso. Il avait pris pour cible des soldats américains dans une attaque meurtrière en octobre 2017, au cours de laquelle quatre soldats américains des Forces spéciales et quatre Nigériens avaient été tués dans une embuscade à Tongo Tongo, près du Mali, dans le sud-ouest du Niger. Fin 2019, l’EIGS avait mené une série d’attaques d’ampleur contre des bases militaires au Mali et au Niger. Le 9 août 2020, au Niger, le chef de l’EIGS avait personnellement ordonné l’assassinat de six travailleurs humanitaires français et de leurs guide et chauffeur nigériens. Cette attaque contre des jeunes engagés dans l’humanitaire avait suscité une vive émotion en France et au Niger, classé ensuite en zone rouge, soit « formellement déconseillée », à l’exception de la capitale Niamey, par le ministère français des Affaires étrangères.
Après plus de huit ans d’engagement important, Emmanuel Macron a annoncé en juin une réduction de la présence militaire française au Sahel et la fin de l’opération antijihadiste Barkhane au profit d’un dispositif resserré, recentré sur les opérations de contre-terrorisme et l’accompagnement au combat des armées locales, autour d’une alliance internationale associant des Européens. «La Nation pense ce soir à tous ses héros morts pour la France au Sahel dans les opérations Serval et Barkhane, aux familles endeuillées, à tous ses blessés. Leur sacrifice n’est pas vain. Avec nos partenaires africains, européens et américains, nous poursuivrons ce combat», a ajouté Emmanuel Macron dans un autre tweet.
Accointances maléfiques: les connexions entre le polisario et Aqmi… PARIS MATCH
Abou Zeid, l’émir d’Aqmi tué dans un raid français et les sept prisonniers, détenus à présent par les Forces Spéciales françaises et leurs alliés de l’armée tchadienne envoyés dans la zone, seraient quatre Maliens, un Algérien, un Mauritanien et un homme du Front Polisario.
Les groupes terroristes au Sahel recrutent à l’intérieur des camps de Tindouf en Algérie. Une vérité que vient de reconnaître, Paris Match (Magazine hebdomadaire de renommée internationale) dans article, publié le 28/02/2013. Les services de renseignement marocains avaient alerté, il y a des années, des conséquences des départs des Sahraouis installés dans le désert algérien vers AQMI (Al-Qaïda au Maghreb islamique) et les autres filières de Daech. L’ancien secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, avait également souligné ce fait à sa manière, dans un rapport de 2014, faisant écho aux mises en garde des responsables du Royaume. Néanmoins, aucune mesure n’a été prise sur le terrain pour circonscrire l’ampleur du phénomène. Une aubaine pour les cellules terroristes qui pullulent au Sahel. Elles disposeront, désormais de djihadistes passés maîtres dans le maniement des armes, la fabrication des explosifs, de surcroît parfaitement adaptés aux conditions de vie au Sahara.
Abdelhamid Abou Zeid, « émir » important d’AQMI et principal preneur d’otages, a été trouvé mort le samedi 23 février après un raid aérien de l’armée française dans la région d’In Sensa, dans le massif montagneux de Tigharghar. Une source proche du renseignement français a confirmé jeudi soir le décès du chef terroriste, indiquant qu’au moins 43 autres personnes étaient mortes avec lui lors des frappes aériennes françaises appuyées par des drones américains et suivies par un raid des Forces Spéciales françaises avec des éléments touaregs.
La nouvelle n’a pas été officiellement confirmée par l’armée française. « Nous n’avons aucune information spécifique sur cette personne » a indiqué le colonel Thierry Burkhard, porte-parole des armées. Il a néanmoins confirmé qu’un raid aérien français dans la zone d’In Sensa avait détruit six véhicules identifiés comme étant des objectifs militaires. Les cadres dirigeants du mouvement rebelle touareg MNLA (Mouvement national de libération de l’Azawad), ainsi que des notables de la ville de Kidal, affirment quant à eux que 45 combattants d’AQMI et du groupe islamiste Ansar ad-Dine sont morts durant le raid français. Le MNLA indique en outre que ses combattants, qui épaulent les Forces Spéciales françaises dans le désert, auraient ensuite fait sept prisonniers parmi les survivants du raid.
Les sept prisonniers, détenus à présent par les Forces Spéciales françaises et leurs alliés de l’armée tchadienne envoyés dans la zone, seraient quatre Maliens, un Algérien, un Mauritanien et un homme du Front Polisario. Un personnage connu dans le nord du Mali, Seden Ag Hita, a en outre fait défection d’AQMI ces derniers jours. Ancien sergent-chef de la garde nationale malienne ayant rejoint le groupe islamiste Ansar ad-Dine avant de rallier les katibas d’AQMI, Seden aurait apporté la preuve du décès d’Abou Zeid durant le raid français.
Des bases lourdement bombardées
« C’est une certitude, il est mort et enterré » indique aussi un notable important de Kidal. A Paris, l’entourage du ministre de la Défense signalait être au courant de l’information, sans pouvoir la confirmer. Située à 160 kilomètres au nord de la ville de Kidal, la zone d’In Sensa, sur les versants de la chaîne montagneuse de l’Adrar des Ifoghas, abritait plusieurs bases d’AQMI. Ces bases, dont celles de Tinwelène et de Ticherfen, ont été lourdement bombardées par l’aviation française. C’est dans l’une d’entre elles qu’Abou Zeid serait décédé.
Considéré comme le plus sanguinaire des chefs d’AQMI, Abou Zeid détenait notamment les otages français et africains de la société Areva. Mais selon les notables de la région de Kidal, et le MNLA, ces otages ne seraient plus dans la zone de l’Adrar de Ifoghas. Confiés par Abou Zeid au commandant d’AQMI pour le « Grand Sud », Yahya Abou El Hammam, la plupart des otages seraient répartis par petits groupes cachés dans le désert au nord de Tombouctou.
Mokhtar Belmokhtar un sbire du DRS
El-Aouar (« le borgne »), plus connu, en Algérie, comme un contrebandier mangeant à tous les râteliers que comme un salafiste djihadiste pur et dur, aurait monté sa propre phalange (katiba) dans le Sahara, « les signataires par le sang ». Cela faisait plusieurs semaines que la rumeur courait: le Borgne avait pris ses distances avec le Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), autoproclamé Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), dont les combattants sont à 95% algériens.
A 17 ans, en 1989, sous prétexte de faire le petit pèlerinage (omra), il s’envole pour l’Arabie Saoudite, puis gagne l’Afghanistan où il reçoit une formation militaire pendant un an. Originaire du Sud algérien, le Borgne n’adhère pas au Front Islamique du Salut (FIS) et ne s’engage pas non plus dans les groupes armés islamiques qui pullulent depuis l’interruption du processus électoral par l’armée algérienne en janvier 1992. La décennie de guerre civile qui s’ensuivra fera 150.000 morts et des milliers de disparus.
Mokhtar Belmokhtar, le contrebandier
Belmokhtar a pratiqué la contrebande de denrées alimentaires (aides alimentaires détournées par l’Algérie et le “polisario” destinées aux populations séquestrées dans les camps de Tindouf), revendu dix fois plus cher hors d’Algérie.
Surnommé « Mister Marlboro » par les services algériens, Belmokhtar est régulièrement accusé de trafic de cigarettes ou de drogues. Selon Morten Bøås, professeur de l’université d’Oslo, « Mokhtar Belmokhtar a créé un système sophistiqué de contrebande de cigarettes dans toute l’Afrique saharienne. Transitant par la route du sel empruntée par les Touareg, les cargaisons de cigarettes arrivent par le Bénin ou le Togo, puis passent par le Mali, le Niger, et enfin par le sud algérien avant d’être revendues dans tout le Maghreb. À chaque nouvelle étape, il faut payer « Mister Marlboro » pour s’assurer un voyage sans encombre. Le contrôle de ce réseau a déclenché de nombreuses disputes territoriales entre les diverses factions d’Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI), les Touareg et les fonctionnaires corrompus ».
Associé au GSPC d'Abderazak el-Para, il participe en 2003 à la prise d'otages de 17 motards allemands et autrichiens dans le sud du Sahara. D’après la télévision allemande, les touristes ont été libérés à l'époque contre une rançon de 5 millions d'euros. Mokhtar Belmokhtar décide alors de s’installer au Mali, passant de la contrebande au très juteux business des rapts. On lui attribue notamment la prise d’otages de quatre Français en Mauritanie en 2011, ainsi que celui des deux jeunes Français Antoine de Léocour et Vincent Delory. Enlevés au Niger en janvier 2011, ils furent exécutés lors d’une tentative de libération menée par les forces spéciales de l’armée française.
Selon un salafiste mauritanien ayant travaillé avec le Borgne, ce dernier aurait essayé de convaincre l’islamopathe Abid Hammadou, dit Abou Zeïd, le preneur d’otages occidentaux qui contrôle la katiba du Nord-Mali, d’arrêter les kidnappings qui nuisent au business. Et de mettre sa phalange au service des narcos. Toujours selon le Mauritanien, Abou Zeïd aurait accepté de travailler avec les Colombiens, tout en continuant la traite des hommes, pour donner une couleur « islamique » à sa dérive délinquante.
L’Algérie avait encouragé le jihadiste Mokhtar Belmokhtar à attaquer les intérêts marocains au Sahara.
Le site Wikileaks a mis en ligne, 16 mars 2016, un email confidentiel reçu par l’ex-secrétaire d’Etat US Hillary Clinton qui révèle une entente secrète entre les services du renseignement algérien, et le terroriste algérien Mokhtar Belmokhtar, pour attaquer les intérêts marocains.
Une preuve déconcertante des liens tissés par les services algériens avec le terroriste le plus recherché au monde, en l’occurrence l’ex-chef des «Signataires par le sang», l’Algérien Mokhtar Belmokhtar, à l’origine des récentes sanglantes prises d’otages de Bamako (Mali) et du Grand-Bassam à Abidjan (Côte d’Ivoire). Et c’est Wikileaks qui vient de révéler ce lien avéré, en mettant en ligne, ce jeudi 16 mars, une plateforme permettant de consulter des emails envoyés à partir du serveur privé de l’ex-secrétaire d’Etat US Hillary Clinton entre les années 2010 et 2014…Lire ⇒ email
Selon le rapport qui cite des «sources très sensibles», le gouvernement algérien serait parvenu à un «accord très secret» avec Belmohktar après l’enlèvement en avril 2012 à Gao au Mali du Consul d’Algérie. «En vertu de cet accord, Belmokhtar devait concentrer ses opérations au Mali, et à l’occasion, avec l’encouragement de la DGSE algérienne, attaquer les intérêts marocains au Sahara marocain, où les Algériens ont des revendications territoriales», indique l’email.
Des conversations téléphoniques entre deux gradés algériens, enregistrées durant l’attaque terroriste du 16 janvier 2013 contre le site gazier d’In Amenas, et reproduites hier dimanche par Médi1TV, établissent la responsabilité des forces spéciales algériennes dans l’exécution des otages.
La prise d’otages d’In Amenas, perpétrée le 16 janvier 2013 sur le site gazier de Tiguentourine, au sud de l’Algérie, revient sous les feux de l’actualité. Des conversations téléphoniques entre, d’une part, de hauts gradés de l’Armée nationale populaire (ANP), et de l’autre, des galonnés de cette même armée et les terroristes à la solde de Mokhtar Belmokhtar, chef des «Signataires par le sang», démontrent que les victimes étrangères de la prise d’otages, 18 au total, dont 10 Japonais, ont été exécutées de main froide, et sans distinction aucune, par les forces spéciales algériennes.
Vidéo: In Amenas: comment l’armée algérienne a exécuté les otages
In Amenas : Les contradictions d’Alger
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