Les Forces de défense du Malawi (MDF) est sortie non pas pour réprimer les manifestants, mais pour protéger les manifestants.
Malawi
Au Malawi un pays situé entre la Tanzanie et le Mozambique, l’armée est sortie dans la rue non pas pour réprimer les manifestants qui s’y trouvaient, mais pour protéger ces manifestants.
Vendredi les Malawites sont sortis massivement pour protester contre la corruption et la mauvaise gouvernance. Ce qui est surprenant, l’armée est sortie non pas pour réprimer les manifestants, mais pour protéger les manifestants. Que les soldats algériens suivent cet bon exemple patriotique. Il faut faire comprendre aux agents de force de l’ordre que les manifestants n’ont jamais été un ennemis du peuple. C’est parce les Africains ont compris que « si nous dormons nous mourrons, par contre si nous nous mettons debout ensemble nous vaincrons l’oppresseur et l’impérialisme sur toute ses formes ».
Algérie
Les autorités algériennes ont, de nouveau, été épinglées sur la répression des manifestants du Hirak, et qui sont « arrêtés uniquement pour avoir exercé leurs droits à la liberté d’expression, d’association et de réunion pacifique ».
Dans un communiqué rendu public ce vendredi 6 mars, l’ONG relève qu’ «au lendemain de l’élection présidentielle en décembre dernier, au moins 76 personnes ont été arrêtées de manière arbitraire dans le cadre d’une vague d’interpellations menées par les autorités. Des militants de la société civile, des journalistes et des leaders politiques comptent parmi ceux qui sont inculpés de diverses charges fondées sur des infractions figurant dans le Code pénal, notamment +attroupement non armé+, +atteinte à la sécurité nationale+, +atteinte au moral de l’armée+ et +outrage à des fonctionnaires+ ».
Les autorités algériennes « brandissent la menace de procès au pénal contre des dizaines de manifestants pacifiques, visiblement dans le but d’intimider et de faire taire les voix critiques », estime dans ce sens Philip Luther, directeur des recherches et des actions de plaidoyer pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord à AI.
Nous demandons aux autorités algériennes de cesser immédiatement leur campagne d’arrestations et de poursuites arbitraires. #Algérie https://t.co/20xGKCfjVk — Amnesty Algérie (@AmnestyAlgerie) March 6, 2020
Et de souligner que «le recours à des accusations forgées de toutes pièces en lien avec la sécurité nationale et l’armée, est particulièrement scandaleux », car, dit-il, « persécuter des manifestants pacifiques n’est certainement pas la réponse qu’attendent les Algériennes et les Algériens qui descendent dans les rues et réclament des réformes de grande envergure».
L’ONG énumère à cet égard les arrestations et « procès », plus de 1 400, menés tambour battant par les autorités algériennes depuis février 2019, date du déclenchement du Hirak.
Avec, focusguinee.info
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