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Longtemps tabou, la présence militaire américaine en algérie revient ainsi sur le devant de la scène... La base secrète de l’armée US dans le désert algérien... [Dossier]

gherrrabi

Dans l'article👉 "Qui a enlevé les otages du Sahara?" qui met en évidence la convergence d’un faisceau de raisons qui amènent à soupçonner un service officiel algérien d’avoir ordonné la récente prise d’otages dans le Sahara.

 Employant un conditionnel bien inutile, le "Quotidien d’Oran" du 20 juillet 2003 révélait: "Parmi les nombreux projets antiterroristes américains en Afrique, figurerait l’installation d’une base militaire dans le sud algérien..."

Le Canard Enchaîné, hebdomadaire français très bien renseigné dans ce domaine, qui le confirme.

Selon le Canard, il s’agit d’une base militaire secrète située à Tamanrasset qui compte près de 400 militaires spécialisés dans les télécommunications. Contrôlée par la National Security Agency (NSA), cette base servirait, selon l’édition du mercredi 22 septembre 2010, aux américains de mettre toute la région du Sahel sous écoute ! Pour l’établir, les américains auraient réussi à obtenir facilement l’autorisation de Bouteflika, souligne encore le célèbre hebdomadaire français.

Et c’est à partir de cette base que les américains comptent apporter de l’aide aux militaires français. « Une aide qui pourrait être décisive si les informations circulent vraiment », note encore le Canard Enchaîné qui nous apprend également que les français espèrent beaucoup de cette aide précieuse des grandes oreilles de l’Amérique dans la région de Tamanrasset.

Mais le plus troublant dans cette affaire, c’est que cette Base se penche également sur les conversations téléphoniques et les services de télécommunications de notre pays ! C’est du moins ce que le Canard Enchaîné a laissé entendre dans cette révélation fracassante en nous expliquant que la NSA surveille de près à partir de notre territoire les agissements et les actions des « DRS ». []

Longtemps tabou, la présence militaire américaine en algérie revient ainsi sur le devant de la scène. Mais cette fois-ci, elle risque de créer des controverses qui pourraient saper la sécurité de l’algérie.

Une Base américaine dans le désert algérien

La base existe déjà. Elle est située à côté de l’oasis d’Ihérir, à 110 km nord-ouest de Djanet, et à 220 km de la frontière libyenne dans le Tassili des Adjer. A 120 km au nord, se trouve la bourgade d’Illizi, l’endroit où les touristes, pour la plupart allemands, ont été enlevés au début de l’année et rendus pour les derniers le 18 août (1).

D’après des témoins, des bulldozers ont été aperçus déplacés sur des camions dans la région d’Illizi. D’autres personnes affirment avoir vu passer des porte-chars chargés de grosses boules brillantes et de paraboles de radars. Elles parlent d’un grand nombre de véhicules et d’hélicoptères survolant le convoi. Sur le passage de ce dernier, la population des agglomérations traversées étaient consignée dans les maisons et tous les commerces fermés.

Deux généraux algériens jouent un rôle essentiel dans l’installation de la base américaine d’Iherir.

Le général Kamel Abderrahmane, ancien colonel à la DRS (2) du CPMI (3). Il dirige aujourd’hui la deuxième région militaire, celle d’Oranie. Il a été chargé de la couverture médiatique de l’affaire des otages et de celle de l’installation de la base américaine. Il aurait acheté le "Quotidien d’Oran" en se servant d’un prête-nom. Ceci expliquerait les "révélations" faites par ce journal sur le prétendu plan antiterroriste américain.

  • Le général Abdelmajid Saheb dirige depuis 1999 la 4ème région militaire, comprenant Ouargla et Djanet. Il a reçu pour mission d’assurer la coordination du transport des engins et équipements nécessaires à l’installation de la base. Chef de la région depuis quatre ans, il la connaît bien pour avoir été l’adjoint du commandant précédent. Il a en outre effectué plusieurs déplacements aux Etats-Unis pour recevoir des instructions.

    Le général Major Abdelmajid, l'homme qui surveille l'or noir (le pétrole) pour les généraux Mafieux et affairistes.
    Le général Major Abdelmajid, l'homme qui surveille l'or noir (le pétrole) pour les généraux Mafieux et affairistes.

Il y a plus surprenant. L’armée américaine ne peut suffire à la tâche, assignée par le commandement, de quadrillage de la planète. Ceci explique le recours à une entreprise, fournissant des mercenaires, pour assurer la sécurité de la base.

Il s’agit d’"Executive Outcomes," ou du moins de ses héritiers. Cette société jouit d’une unité de travail à la caserne algéroise de Ben Aknoun, là où se tient la DRS (2). Elle dispose aussi d’un bureau de liaison à Ouargla, siège de la 4ème région militaire dirigée par le général Abdelmajid Saheb.

Ils ont obtenu quelques noms des cadres ouvrant en Algérie dans le cadre de cette opération (4).
  • Le commandant Emanuel Damink. Ancien des renseignements sud-africains sous le régime de l’apartheid, il a la charge du recrutement et de la collecte des renseignements sur les réseaux islamistes dans le monde. Entre autres missions, il a lui-même assuré l’évacuation vers les États-Unis de pièces d’équipements nucléaires entreposées par l’Irak sur le sol algérien. Ce transfert était une condition impérative au maintien des bonnes relations entre Alger et Washington.

  • Le capitaine Stefan Desmond. Ancien officier du contre-espionnage sud-africain. Expert en armes chimiques et en explosifs, il aurait supervisé le largage de gaz de combat sur des maquis islamistes en Algérie. Chargé de la sécurité intérieure d’Executive Outcomes, on le présente aussi comme un spécialiste de la torture dite "scientifique."

Les Français ont quelques raisons de lui en vouloir car il a monté des mises en scène macabres de prétendus charniers de l’armée française. Les squelettes, supposés remonter à l’époque coloniale, avaient les mains attachées dans le dos par du fil de fer. Étrangement, et en dépit des années, aucune piqûre de rouille ne marquait le métal. Desmond est très proche du colonel Othman Tartag, dit Bachir, le chef du CPMI (3) et successeur à ce poste du général Kamel Abderrahamane (voir plus haut). Très brun et les cheveux frisés, Desmond se fait passer pour un Égyptien quand il doit se fondre dans l’environnement.

Enfin, le troisième des noms dont-ils disposent.
  • Le commandant Uri Barsony. Il met en valeur une autre facette de la politique algérienne: les liens tissés entre Alger et les Israéliens. Si Barsony est un ancien officier supérieur sud-africain, il a aussi la nationalité israélienne. Il supervise l’entraînement des hommes d’Executive Outcomes et celui des Forces spéciales algériennes à Biskra.

Mais, surtout, c’est lui qui effectue les achats d’armement sur le marché israélien, en particulier les lunettes de vision nocturne, autrefois fournies par les Français, et le napalm, plusieurs fois utilisé dans les montagnes de Kabylie. Barsony travaille en étroites relations avec le Shin Beth, le contre-espionnage israélien. Il s’est rendu à de nombreuses reprises, afin d’y enquêter, sur l’île de Jerba (Tunisie), après l’attentat commis contre la synagogue (avril 2001, 21 morts).

En outre, Barsony apparaît comme l’un des principaux responsables des liens nouvellement tissés entre l’Algérie et Israël. Très proche du général Sadek Kitouni, ancien ambassadeur d’Algérie en Afrique du Sud, il a travaillé avec lui à la création d’une "Association d’amitié et de solidarité économique Algérie-Israël," installée à Alger.

Barsony n’est pas seul à s’activer en faveur du rapprochement entre Israël et l’Algérie. Déjà cité, son collègue Damink a organisé un voyage en Italie au cours duquel Abdelaziz Bouteflika, le Président de la République, a rencontré Dany Yatom, l’ancien patron du Mossad (5). Il a aussi mis sur pied des stages de formation d’officiers de la DRS (2) au centre du Mossad basé dans la banlieue de Tel-Aviv.

On mesure l’importance prise par les mercenaires sud-africains en Algérie. On se demande cependant la raison de leur présence autour d’une base perdue dans le désert.

Les avions de chasse algérienne ont été équipés de plusieurs composants israéliens, et c’est ce que la mafia militaro-politico-financière algérienne tente de cacher par tous les moyens, mais les choses se passent pas toujours comme prévu et « le vent ne souffle pas toujours au gré des navires ».

Uri Barsony donne, à qui veut l’entendre, trois raisons:

* La lutte contre l’islamisme,

* la protection des champs de pétrole,

* et celle des gisements d’uranium.

Manque de chance. Jusqu’à l’affaire d’otages, croyons-nous, montée par les services algériens dans la région de la base d’Ihérir, on ne parlait pas de maquis islamistes dans le Sahara. Quant aux champs de pétrole, ils sont à plus de 300 km et les mines d’uranium sont dans un autre pays, le Niger, à 700 km.

Trois autres options sont plus crédibles.
  • D’une part, l’importance des travaux engagés, la description de plusieurs radars et la position élevée du site, dans le Tassili des Adjer, nous fait à penser à une base d’écoute pour espionner la Libye voisine.

  • D’autre part, on sait des opposants libyens entraînés à la guérilla par les hommes de Barsony à proximité de la base. Lui-même ne fait pas secret de son opinion. "Il faut, clame-t-il, éliminer Kadhafi (le chef de l’État libyen) pour que le terrorisme islamiste n’ait plus d’appui dans la région..."

  • Enfin, chassé d’Afrique du Sud, Executive Outcomes a besoin d’une base sûre et discrète. Pourquoi pas dans le Sahara algérien et sous protection américaine?

L’avion de l’homme d’affaires israélien Dan Gertler en Algérie.

L’Algérie n’entretient officiellement aucune relation diplomatique avec l’Etat d’Israël, qu’elle ne reconnait d’ailleurs même pas en tant que tel. Il est par ailleurs interdit aux ressortissants israéliens toute entrée sur le territoire algérien. Et bien pourtant, par deux fois, l’Algérie a ouvert son espace aérien à un avion israélien:

  1. Le 07 et 09 Février 2020, l’Algérie a ouvert son espace aérien à un avion de type Canadair CL-600-2B16 Bombardier Challenger 604, appartenant à un israélien.

  2. Le 07 février courant avion privé immatriculé M-ABGG dont le numéro de série est 43E9AB, a décollé de l’aéroport Ben Gourion de Tel-Aviv en Israël, en direction du Maroc à 07H50 heure algérienne.

L’aéronef a dû faire un arrêt à Malte, ou il a atterri à vers 10H30 sur le tarmac de l’aéroport International de Luqa dans la capitale La Valette, avant de reprendre son itinéraire, après 30 mn d’escale ”technique”, en direction de l’aérodrome d’Errachidia, au sud-est du Maroc et à 300 Km de la ville algérienne de Béchar. L’avion privé appartient à l’homme d’affaires et Milliardaire israélien Dan Gertler, qui a fait l’essentiel de sa fortune dans le diamant et posséderait via ses sociétés près de 10 % de la production mondiale de cobalt.




(1) Voir dans la liste des documents ""Qui a enlevé les otages du Sahara?"

(2) Branche des renseignements algériens.

3) Centre Principal Militaire d’Investigation. Utilisé comme centre de torture.

(4) Les noms mentionnés ont été obtenus auprès d’un informateur algérien. Les renseignements fournis sont partiellement confirmés par le site "ANP" sur Internet.

(5) Le service de renseignement extérieur d’Israël.

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