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Ligue des champions: Brahim Díaz dans le Carré d’As avec l'AC Milan


L'AC Milan avance

L'AC Milan d'Olivier Giroud, de Brahim Díaz, de Raphael Leao et de Mike Maignan a été plus fort que le Napoli de Victor Osimhen et Khvicha Kvaratskhelia pour s'inviter dans le dernier carré de la C1 grâce à un verdict nul de 1-1, suffisant après la victoire de 1-0 à l'aller.

Giroud s'est fait pardonner un tir de réparation manqué en ouvrant la marque à la 43e après un grand numéro de Rafael Leao qui a passé en revue toute la défense napolitaine.

Et si Mike Maignan a finalement cédé dans le temps additionnel sur une tête de Victor Oismhen (90e+3), le portier rossonero a encore été décisif en arrêtant aussi un tir de réparation de Khvicha Kvaratskhelia à la 82e.

Les Rossoneri affronteront ou le Benfica Lisbonne ou l’Inter Milan lors des demi-finales.

Milan, club le plus titré en Ligue des champions après le Real Madrid (7 couronnes contre 14), retrouve le dernier carré pour la première fois en 16 ans, date de son dernier sacre.

La route de la finale vers Istanbul, où les Rossoneri ont disputé et perdu une finale mémorable en 2005 contre Liverpool, pourrait passer par un derby contre l'Inter, si les Nerazzurri se qualifient mercredi contre le Benfica.

Brahim Díaz: Palmarès, Age et Club Milan
Brahim Díaz, l'homme des grands soirs

sofoot: «Je fais mon mea culpa sur Brahim Díaz. Il a beaucoup mûri physiquement et surtout mentalement, il fait maintenant ce qu’il faut et au bon moment», déclarait Fabio Capello après ce quart de finale aller face au Napoli (1-0) sur le plateau de Sky Sport. Très critique à l’encontre de l’Hispano-Marocain il y a encore quelques mois, l’ancien tacticien du Milan ne peut désormais qu’admirer sa progression. Fini le manque de régularité, les carences physiques qui le faisaient s’écrouler à chaque contact, Brahim Díaz est devenu le leader offensif de ce Milan, celui qui dicte le rythme, en particulier lors des grands matchs. Que ce soit en trequartista ou bien sur un côté, peu importe, ce sont ces moments-là qu’il choisit pour se transcender, se montrant systématiquement décisif, et faire la différence sur une passe, un dribble, une accélération ou un contrôle. Et c’est justement sur un contrôle orienté zidanesque que le numéro 10 milanais a enflammé San Siro face aux Napolitains la semaine dernière lors de ce quart de finale aller. Un geste cinq étoiles, à l’origine du seul et unique but de la rencontre. Briller dans les grands moments, Díaz en a fait sa marque de fabrique cette saison, et les exemples viennent en attester : son rush de 60 mètres avant de tromper Szczęsny face à la Juve en octobre dernier (2-0), son but inscrit face à Tottenham (1-0) plein de grinta ou encore sa partition réalisée en terre napolitaine il y a quelques semaines (0-4), ponctuée par un but et une passe décisive.

En l’espace de deux ans et demi, la progression de Brahim Díaz est impressionnante. Souvent critiqué pour son manque de régularité et sa fâcheuse tendance à s’éclipser face à l’adversité, le milieu de 23 ans ne parvenait pas à répondre aux attentes. Les dirigeants rossoneri avaient même décidé de le secouer l’été dernier en recrutant Charles De Ketelaere. « Si tu joues à Milan, tu dois accepter la concurrence », avançait Stefano Pioli en début de saison. Et ce message subliminal de la part du divin chauve a été parfaitement compris par l’ancien Madrilène. Cette saison, il s’est imposé comme un titulaire indiscutable (27 titularisations, six buts et trois passes décisives), tandis que le Belge doit se contenter des miettes (douze titularisations seulement). Il fallait donc de la concurrence pour que le natif de Malaga se transcende. En l’espace de quelques mois, le gringalet de 171 centimètres est parvenu à gommer tous ses défauts, capable désormais de multiplier les efforts, de résister aux duels, et surtout de gérer une pression qui le poussait plutôt à se liquéfier lors des dernières saisons. Si la symphonie du chef d’orchestre hispano-marocain enflamme San Siro, elle pourrait bien connaître ses dernières notes.

Avenir incertain

« Je suis heureux ici », répondait sobrement Díaz à une question concernant son avenir à Milan, après ce succès contre les Napolitains. Heureux certes, mais jusqu’à quand ? Pour rappel, si l’ancien collègue de Benzema est en Lombardie depuis bientôt trois ans, il est toujours la propriété du Real Madrid. Initialement prêté une saison par les Merengues, l’ambidextre avait vu son aventure prolongée de deux saisons supplémentaires à l’été 2021. Autrement dit, dans quelques semaines, Brahim ne sera plus un joueur de l’AC Milan.



Étincelant sur le gazon, le numéro 10 milanais est parvenu à convaincre Paolo Maldini et sa clique. En effet, les appels téléphoniques entre Milan et Madrid se multiplient, et les négociations perdurent. Du côté italien, la volonté est claire, s’en attacher définitivement les services pour une quinzaine de millions d’euros. Mais la clause de rachat est fixée à 22 millions d’euros. Et de l’autre côté de la Méditerranée, les Madrilènes verraient d’un bon œil son retour pour réaliser une importante plus-value cet été. Heureux à Milan et disposant d’une totale confiance de Stefano Pioli et de ses dirigeants, Díaz pourrait donc rester en Lombardie définitivement. Et cela dépendra forcément des résultats sportifs du Milan et des potentielles retombées financières à venir. Autre dilemme pour le champion d’Italie en titre, la gestion de Charles De Ketelaere. Si l’international belge réalise une première saison médiocre, il est censé incarner la nouvelle ère milanaise. Autrement dit, le Milan peut-il se permettre de lâcher 22 patates sur Brahim Díaz, alors qu’il dispose dans ses rangs d’un joueur au fort potentiel ? C’est justement tout l’enjeu pour les dirigeants rossoneri dans les prochains mois.


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