Libye : le gouvernement se dit prêt pour l’élection présidentielle…
Le gouvernement libyen se dit prêt à organiser l’élection présidentielle. Le scrutin doit se tenir le 24 décembre, et deviendra, un jour historique selon le chef du gouvernement par intérim. À moins de 15 jours du vote, la campagne électorale n’a pas encore commencé et la Commission électorale a retardé la publication de la liste des candidats.
« Le gouvernement d’union nationale a soutenu la commission électorale afin d’organiser des élections libres et sûres, le 24 décembre, ce jour historique que tous les Libyens attendent avec impatience« , a déclaré dimanche Ramadan Abu Jnah.
Pour l’autorité de transition, l’exécutif est « prêt à remettre le pouvoir à un gouvernement élu« .
« Le ministère de l’Intérieur accomplit son travail, sécurise et protège les centres de vote et mène le processus électoral de la manière requise« , continue Khaled Mazen, le ministre libyen de l’Intérieur.
Aboutissement d’un processus politique laborieux parrainé par l’ONU, sont censées mettre fin à l’instabilité qui secoue le pays depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011, ainsi qu’aux divisions et aux luttes fratricides.
Skhirat ou le compromis fondateur Les bases de l’accord de Skhirat
Le 17 décembre 2015 à Skhirat (Maroc), Hamed Ali Chouaïb et Saleh Mohammed al-Mekhzoum, respectivement chef de la Chambre des représentants installée à Tobrouk et vice-président du Congrès général national signaient un accord politique. Conclu sous l’égide des Nations unies grâce aux efforts des représentants Bernardino Léon et de son successeur, Martin Köbler, ce nouvel accord a été endossé par la résolution 2259 (2015) du Conseil de sécurité. Il est venu mettre un terme à plusieurs mois de négociations, qui se sont déroulées en Libye et dans son voisinage.
La Libye tente de s’extraire d’une décennie de conflits depuis la chute en 2011 du régime de Mouammar Kadhafi, marquée par des affrontements entre les pouvoirs rivaux de l’ouest et l’est du pays. Aboutissement d’un processus laborieux parrainé par l’ONU, la présidentielle du 24 décembre et le scrutin législatif prévu un mois plus tard sont censés clore ce chapitre. Mais la persistance de désaccords entre camps rivaux et les tensions sur le terrain font planer d’importants doutes sur la tenue de l’élection.
Pour ce double scrutin, plus de 2,83 millions de Libyens, sur environ 7 millions d’habitants, se sont inscrits sur la plateforme en ligne de la Commission électorale libyenne.
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